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Vinz1
186 abonnés
2 449 critiques
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4,0
Publiée le 15 août 2023
Un film devenu culte et qui donnait un aperçu des séjours dans les villages de vacances. Les acteurs sont géniaux et ont quasiment tous confirmé par la suite (surtout ceux du Splendid), les gags plus ou moins scabreux voire misogynes pour certains s'enchaînent, mais le tout dans la bonne humeur et avec un brin de nostalgie d'une époque où tout était encore possible...
Loin d’être aussi drôle que sa suite aux sports d’hiver, malgré quelques gags sympas, ce film vaut essentiellement par la découverte d’une bande d’acteurs qui allaient devenir des figures majeures dans les années suivantes, et par le témoignage, à vrai dire assez pathétique, qu’il offre sur une époque et une génération. Voilà les soixante-huitards dix ans après les barricades. Les préoccupations sont toujours les mêmes: individualisme, libération des mœurs, etc. Avec l’embourgeoisement bien avancé, ça donne un égoïsme sans bornes et une course effrénée au consumérisme de loisirs. Dans ce Club Med ivoirien d’où les locaux sont soigneusement tenus à l’écart, ou cantonnés à des rôles purement folkloriques, on suit à la lettre le mot d’ordre : "Jouissez sans entraves". On consomme donc du sexe, en quête d’un bonheur immédiat, à la vacuité de plus en plus évidente. A peu près toutes les combinaisons possibles de couples y passent, sans qu’il en reste rien de consistant. Malgré la sympathie que suscitent les comédiens, ça devient rapidement d’un ennui mortel. On pense au club de vacances pour vieux hippies qu’évoque Houellebecq dans "Les particules élémentaires" et on se dit que décidément la déchéance de cette génération a commencé bien tôt...
quelques gags, mais seulement quelques... Le problème des comédies, c'est que quand elles ne font pas rires on est jamais très loin du zero sur vingt en ce qui concerne la note...
Ca fait pas mal de temps que je n'ai pas vu ce film mais j'ai quand meme envie de faire une critique dessus. Je pense qu'elle sera plutot courte et qu'elle n'aura pas beaucoup de détails sur les erreurs qui font de ce film quelque chose de mauvais ... Je trouve que l'humour n'est pas drole, bon la musique est sympa, mais je trouve ce film vraiment nul, même en ne le regardant qu'une seule fois, c'est gonflant ...
Bon alors attention, ce film a beau être considéré comme cultissime par une bonne partie de la population de ce pays, il faut rester lucide et admettre que ce film a été réalisé avec les pieds et qu'il possède un scénario largement bancal qui se contente d'empiler les saynètes (dont certaines sont assez drôles) mais en dépit de toute envie de développer ses personnages et de les faire évoluer. L'humour assez novateur de cette joyeuse bande fonctionne encore assez bien aujourd'hui (car le Français en vacances n'a hélas guère changé) et certaines expressions sont passées dans le langage populaire (ou bien elles existaient déjà et ont été popularisées par le film, je ne sais pas). Clairement, nous avons plus à faire à un film de vacances un peu fauché entre potes qu'à une oeuvre de cinéma mais qu'importe, on rit très souvent au vu des tribulations de ce groupe de touristes aux personnages cultes (ah J-C Dusse, M. Blanc nous prouvait là son immense talent d'acteur, il est à mourir de rire) et certains passages sont assez drôles. Ça reste très franchouillard et gouailleur mais le rythme est assez agréable et même si la répétition des gags qui sentent le vécu (qui tournent pour la plupart autour du sexe) peut en lasser certains, il serait dommage de bouder ce petit plaisir. D'autres critiques sur
Classique des rediffusions télévisées, Les Bronzés est LE film qui a permis aux membres de la troupe du Splendid (Josiane Balasko, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Bruno Moynot) de se faire un nom. Aidés par d’autres comédiens talentueux (Michel Creton, Martin Lamotte, Dominique Lavanant et Luis Rego) et par le réalisateur Patrice Leconte (un ami de la troupe qui sortait de l’échec des Vécés étaient fermés de l’intérieur), l’équipe de comédiens-scénaristes signent une adaptation de leur pièce de théâtre Amour, coquillages et crustacés. Si le film résiste aux multiples rediffusions télévisées et réalise à chaque fois de très beaux scores d’audiences (nettement supérieurs à ceux qu’il réalisa au cinéma : "seulement" 2,2 millions d’entrées !), c’est qu’il constitue une petite perle d’humour. Les comédiens principaux, étant en charge chacun d’écrire leurs personnages (Michel Blanc expliquera que le personnage d’éternel séducteur rembarré par les femmes lui vient de ses expériences de jeunesse, qu’il voulut regarder avec humour après en avoir tant souffert), se moquent de ceux-ci tout en conservant de la tendresse pour eux (contrairement aux Bronzés 3 : Amis pour la vie qui constitue un vrai jeu de massacre). Cela leur permet de présenter un portrait à la fois très drôle mais pouvant parler à chacun, ce qui fait que les spectateurs ne se sentent pas insultés. Il est donc assez inutile aujourd’hui de présenter Les Bronzés (quel français ne l’a pas vu au moins une fois à la télévision ?) mais il est toujours aussi plaisant de le revoir encore et encore. Le plus épatant est que sa suite, Les Bronzés font du ski, réussira l’exploit d’être encore plus réussi et plus drôle. Sur ce, je dois vous laisser car il se peut que j’ai une ouverture.
Film culte, évidemment, même s’il s’agit plus d’une suite de clips que d’un véritable film, mais on l’accepte tel qu’il est. Michel Blanc / Jean-Claude Dusse, exceptionnel (mais il ira encore plus loin dans le deuxième volet montagnard), Thierry Lhermitte / Popeye et son mini slip, Jugnot et Balasko en parfaits beaufs, Dominique Lavanant en femme désespérée s’efforçant de croire encore à la vie dominent une distribution où tous les autres seraient à citer. La satire sociale est certes légère et parfois facile, mais réelle : le Club Med’ n’a plus jamais été considéré de la même manière après ça !
L’équipe du Splendide au grand complet (adepte des cafés théâtre de Paris au début des années 70) adapte pour la première fois l’un de leur spectacle (bien avant le célèbre Père Noël est une ordure). En adaptant « Amour, coquillages et crustacés », ils ne se doutaient pas qu’ils entreraient dans les annales de la comédie française ! Une réussite qui n’est pas étonnante en fin de compte, puisque eux même ayant été animateurs au Club Méditerranée, ils ont pu amplement s’inspirer des habitudes et des comportements des vacanciers dans ces centres, ainsi les spectateurs ont pu aisément se reconnaîtrent à travers des personnages tels que Gigi, Jérôme, Christiane, Miguel, Popeye, Bobo, Nathalie, Bernard, Jean-Claude Dusse et bien d’autres encore ! Les Bronzés (1978) est une comédie bien franchouillarde auquel on ne se lasse définitivement pas, entre les répliques cinglantes et les situations cocasses, l’équipe du Splendide réitérera un an plus tard avec un second volet encore plus drôle dans Les Bronzés font du ski (1979) et vingt six ans plus tard avec leur retrouvailles dans Les Bronzés 3 - Amis pour la vie (2006). Y a du soleil et des nanas, darladirladada !
Comédie devenu culte avec le temps, les Bronzés est une bouffé d'oxygène, un moment de détente, un film qui fait du bien. Alors certes au niveau de la réalisation c'est loin d'être la folie, il n'y à pas de scénario et pas d'enjeu mais on s'en fou l'important est ailleurs. On suit avec plaisir les aventures de la troupe du Splendid comme si on visionnait un film de vacances avec des personnages totalement barré. Dusse est un raté super lourdingue, Jérôme nous fait rire avec ses slips improbables, Bernard et Nathalie forment un couple libertin ou cette dernière l'ai un peut plus que lui, Popeye est un vrai tombeur ou plutôt une machine à sexe et enfin Gigi la naïve de la bande. Ils forment une super équipe, on ressent très bien qu'ils sont potes et toutes les blagues fonctionnent grâce notamment à des dialogues succulent. On rigole sans cesse, c'est plein d'énergie et joyeux ça met de bonne humeur, rend heureux et l'unique chanson qui compose la b.o. incite à faire la fête. Ça sent bon les vacances et donne envie de partir au soleil. De plus c'est très libre sexuellement et ça nous donne envie de retourner dans ces années la ou tout était mieux. Bref vous l'aurez compris, ne passez pas à côté de ce divertissement pur et simple.
"Les Bronzés"...Décrire ce qu'ils représentent pour le cinéma français, ça serait comme d'associer John Wayne au western.Ils sont indissociables et ça, c'est un réel problême.Car ce tout premier film réunissant la bande du Splendid est mauvais, en grand partie à cause de son scénario qui est juste bon à tenir sur un lambeau de PQ.Un groupe de personnes part en vacances au soleil.Arrivés là-bas, ils vont vivre divers aventures amoureuses.Voilà l'histoire du film.Car c'est bien d'histoire dont on parle ici et non de résumé!A partir de là, le film ressemble plus à une succession de sketchs qui, pour la plupart, sont de mauvais goûts.Il devient presque indispensable de voir la silhouette de Michel Blanc dans le rôle culte du looser Jean-Claude Dusse pour ésperer esquisser un sourire.Et ce n'est pas la réalisation désastreuse de Patrice Leconte qui va venir sauver tout ça.On se retrouve donc avec un film qui n'en est pas un et une représentation tellement caricaturale du français moyen que ça en devient grotesque.La beauferie ambiante ne viendra sûrement pas rehausser ce film qui ne mérite franchement pas qu'on l'ait ériger au rang de film culte de la culture française.Pitoyable...
Cette comédie du Splendid est un de mes grands classiques. Sorti en 1978, c’était la première fois que la troupe du Splendid passait des planches du théâtre au grand écran. Il y a du vécu dans leur récit car ils ont passé trois ans à arpenter les Club Méditerranée afin de faire des animations. Cela leur a permis d’observer le comportement des gens et d’en tirer le pire. On aura une caricature de tout ce que l’on peut retrouver dans les camps de vacances. Christian Clavier celui qui se prend pour un beau gosse, Marie-Anne Chazel la bimbo décérébrée de service, Josiane Balasko et Gérard Jugnot le couple en pleine implosion, Dominique Lavanant la bourgeoise qui ne sait pas ce qu’elle fait là, Thierry Lhermitte qui couche avec tout ce qui bouge et enfin mon préféré pour la fin avec Michel Blanc dit Jean-Claude Dusse, le raté ultime. Il est devenu pour moi limite une institution. Il est l’exemple du raté qui emmerde son monde comme ce n’est pas permis et surtout à qui rien ne réussit. Il y a une harmonie entre eux tous et leur joie de jouer est communicative. Chaque acteur écrivait ses répliques puis la complicité faisaient que l’improvisation soudait le tout. On aura donc pour résultat une satire sociale où chacun aura sa pièce à apporter à un édifice comique grandiose. LES BRONZES peut se voir durant toutes les saisons pour passer un moment chaleureux.
"Les Bronzés" est le film devenu culte de Patrice Leconte, racontant les mésaventures de beaufs allant dans un camp de vacances à la plage. Cet épisode, moins performant que le suivant, possède pourtant tous les bons ingrédients : des bons acteurs avec notamment Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot, et tout le reste de la troupe des années 70-80 ; des musiques allant parfaitement avec le sujet et mettant un peu d'entrain dans le film et enfin l'humour souvent débile mais drôles autour de ces personnages simplets. Une comédie pas phénoménale, mais bien quand même.
Un bon film qui annonce l'arrivée d'une nouvelle génération de comiques et un nouveau style, plus acide..Une mise en scène sobre et des acteurs qui s'éclatent réellement.. On sent l'esprit du café théâtre.; Un vrai réussite pour un tournant majeur.;
Parler de film culte pour cet objet qui n'a rien de cinématographique est une insulte à la raison. Cela dit on se marre de temps en temps, et on s'exaspère aussi pas mal. Le tir sera rectifié avec les Bronzés font du ski, infiniment supérieur.