Votre avis sur La Chose d'un autre monde ?
Bazouiye

47 critiques

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2,0
Publiée le 30 décembre 2024
Gros point pour la B.O Jazz. Les discours sont ultra confus au debut c'est chaud. Un peu de droite... critique les autochtones et les femmes mais visiblement c'est l'humour de l'époque 😬. Le film gagne en intérêt après l'éveil de l'alien. Malgré certains dialogues le film reste quand même cohérent et réaliste malgré son côté Sc-Fi. La morale est quand même problématique ,en faveur de l'armée contre la science. C'est un film de référence sur la paranoïa mais il est moins bien réalisé que « The Invasion of the Body Snatchers».
Hector de Troie

21 critiques

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3,5
Publiée le 5 janvier 2025
Voici donc l'ancêtre de de Thing de Carpenter. Je pensais qu’il s'inspirait lui-aussi des montagnes Hallucinées mais rien du tout, il est adapté du roman Who goes there ?

On suit trois pilotes de l'armée de l’air américaine et un journaliste qui rejoignent une base américaine au pôle nord, suite à une chute d’un aéronef. Quand ils arrivent sur place ils endommagent l’aéronef, seul reste le pilote qui est ramené à la base dans un bloc de glace. A la suite d’un accident, il se réveille et s'enfuit. Les militaires veulent attendre tandis que les scientifiques veulent l'étudier.

Tout y est prêt pour un film d’atmosphère d’hiver, la base loin de tout, les chiens, le bois, ca serait presque douillet sans le monstre…
Les scientifiques et les militaires sont enfermés avec le monstre qui seul peut se sortir, réapparaître et se nourrit de sang. Le cadre en huis clos est étouffant car ce sont les passions humaines qui sont aussi menaçantes que le monstre entre les scientifiques qui privilégient la science (sans la conscience) et les militaires qui veulent empêcher le monstre de se développer.

Pleins de choses font que le film est malin, agréable à regarder et très moderne dans son approche, le compteur Geiger est, je pense, l’inspiration pour le détecteur de mouvement d’Alien, le côté film de survie fonctionne également très bien (le lance flamme improvisé, le piège électrique, quand le monstre sabote le la machine à fioul).

Il y aussi d'autres choses qui m’ont fait sortir du film, le fait de trop en montrer sur le monstre, un monstre de Frankenstein version plante verte, le son qui sonne comme son époque. En revanche le côté laboratoire est assez bien fait surtout l’élevage d'embryons du docteur Cornwhaite qui est assez effrayante. Mais quand on y pense, cette version en montre beaucoup moins que le The Thing de Carpenter qui ira plus loin dans le gore.

Que dire de ce film ? Il a eu j’imagine une portée immense tout en étant un film bien ancré dans son époque, un film à voir ne serait-ce que pour les fans du maître Charpentier !
Adenoki Jezequel

2 critiques

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4,0
Publiée le 2 février 2023
Très divertissant pour celui ou celle qui aime voir des films des années cinquante, l'humour et la bonne humeur règne dans une situation qui ne s'y prête vraiment pas, j'adore ce style de réalisation, ces huis clos, haletant ou non d'ailleurs.
En plus le film est recommandé par Martin Scorsese, ce qui m'a poussé à le regarder, j'avoue.
1,0
Publiée le 7 mai 2021
Pour commencer par l'évidence le film se déroule au pôle Nord ou à proximité en novembre alors qu'il fait nuit 24 heures sur 24. Même à 80 degrés de latitude nord il y a moins de deux heures de lumière du jour en novembre. Pourtant l'équipage qui part à la recherche du vaisseau spatial accidenté semble avoir beaucoup de lumière du jour pour travailler. Il n'y a pas de sas sur les portes de la station polaire les gens entrent et sortent en valsant. Les chiens de traîneau sont laissés dehors la nuit même si quelqu'un mentionne une température de -60°. Le vaisseau spatial qui s'est écrasé est décrit comme pesant 20 000 tonnes et affectant les boussoles sur des centaines de kilomètres à la ronde. Cela semble être beaucoup de métal mais les cuirassés pèsent beaucoup plus que cela et les boussoles fonctionnent très bien même si l'un d'entre eux est à proximité. Si l'on se base sur la taille et le poids d'autres aéronefs un vaisseau spatial en forme de disque de 20 000 tonnes ferait environ 300 pieds de diamètre de plus s'il était fait de quelque chose comme le titane. Pourtant lorsque l'équipe de recherche se déploie et se tient autour du périmètre du vaisseau elle ne fait qu'un cercle de 30 mètres. Un vaisseau de cette taille ne pèserait que quelques centaines de tonnes au maximum. Pourquoi n'ont-ils pas simplement décrit l'objet écrasé comme étant hautement magnétique et fait en sorte qu'il reste irrémédiablement collé à l'empennage lorsqu'une personne essaie d'en retirer des copeaux. C'est sans doute le plus grand nombre d'erreurs dans un seul film...
3,0
Publiée le 11 janvier 2019
Bien que réalisé par Christian Nyby, La Chose d’un autre monde suit une construction du hors-champ chère à son coréalisateur, Howard Hawks : la menace plane puis s’incarne, mais nous demeurons confinés parmi les hommes et la femme, placés en position de témoins à qui la créature se révèle de manière sporadique, sans effets horrifiques trop appuyés. La menace est avant tout verbale, naît des échanges entre les protagonistes aux caractères éminemment différents, apparaît tel un canular vite levé, une blague peu à peu évaporée par les cadavres s’amoncelant. Ce choix s’avère plutôt intéressant mais provoque une forme de désacralisation de la chose qui n’est, en fin de compte, qu’un Frankenstein polaire vite détruit. Les ruptures tonales fonctionnent, l’on passe d’une scène de drague à la découverte de chiens mutilés ; mais on aurait aimé vivre un huis clos, assister à la confrontation d’opinions un tant soit peu profondes et pertinentes et non suivre un match de remarques menées au second degré. Manque une finesse d’écriture qui aurait permis de générer une tension ; John Carpenter y remédiera, non sans génie, dans son remake et chef-d’œuvre The Thing. Un monstre trop lissé par le manichéisme et l’effet-retardement dont l’explosion finale ne satisfait qu’à moitié.
2,0
Publiée le 4 novembre 2018
La Chose venue d'un autre monde n'est pas particulièrement un film très remarquable.
Difficile de ne pas faire la comparaison avec le remake par John Carpenter (vu avant ce film-ci), bien plus inventif, original et terrifiant. Il faut dire que les deux histoires sont extrêmement différentes et les deux films n'ont en commun presque que le nom.
On retrouve ici quelques poncifs des vieux classiques d'horreur : le scientifique un peu illuminé, le monstre teasé pendant la plus grande partie du film, la soucoupe volante, l'allure du monstre proche de celle de Frankenstein … Du coup, il n'y a pas vraiment de sensation d'angoisse à aucun moment du film et le monstre n'est pas effrayant du tout. L'intrigue est assez ennuyante.
La bande originale, signée Dmitri Tiomkin, en revanche est plutôt intéressante. Car pour le reste, sans dire que c'est très mauvais, il n'y a rien de véritablement excitant.
Bref, John Carpenter a bien fait de dépoussiéré cette histoire, pas forcément palpitante à l'écran.
1,0
Publiée le 13 août 2018
Vieux film d'épouvante complètement dépassé aujourd'hui. Pas de rythme, méchant des plus ridicules. Après si on regarde ça au deuxième degré, on peut y trouver un certain charme désuet. Une certaine nostalgie. A voir éventuellement pour découvrir ce qu'était une série B dans les années 50 mais guère plus.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 avril 2018
Il y a de très bons vieux films en noir et blanc, je suis agréablement surprise par cette histoire palpitante où tout est suggestion d’horreur, le paysage de neige et de glace est bien fait pour une réalisation de 1951, à l’époque ça faisait peur et je le comprend, l’apparition de la « chose » est une superbe intrigue, l’inspiration adapté d’une nouvelle de 1938 d’Howard Hawks pour le cinéma de science-fiction horrifique moderne tel « Alien », « The thing » et consort, avec cette phrase culte « les humains sert de nourriture à la Chose venu d’un autre monde », des féroces extraterrestres hostiles à l’hospitalité terrienne, les personnages sont forts sympathiques, les opinions antagonistes entre militaires et scientifiques sont des sujets intéressants, de l’épouvante et de l’humour pour ce chef-d’œuvre.
1,0
Publiée le 20 octobre 2017
Raté dans tous les compartiments du film. Interprétation excécrable, dynamique de groupe farfelue et coupée des réalités, bavardages grotesques en plans américians, dialogues surreélistes, aucun humour, et comme si ça ne suffisait pas c'est aussi pasionnant qu'un opéra de Claude Debussy.
3,0
Publiée le 15 octobre 2018
On a tendance à oublier que "The Thing", film culte de John Carpenter sorti en 1982, est un remake d’un film de 1951, réalisé par Christian Nyby et produit par Howard Hawks. Loin des effets gores et de l’ambiance visqueuse de son remake, ce film original s’inscrit dans la lignée des grandes productions SF de l’époque, où l’ennemi venait du ciel et où l’extraterrestre servait de métaphore bien commode à l’envahisseur communiste qui menaçait le démocratie américaine. On pense, notamment, à "L’invasion des profanateurs de sépultures" (un des modèles du genre), notamment pour son refus de céder aux sirènes du spectaculaire à tout prix et pour le soin apporté à la mise en scène, avec des séquences travaillées spoiler: (les apparitions du monstre notamment),
des idées toutes simples mais diablement efficaces pour suggérer l’horreur spoiler: (ah le vaisseau spatial piégé sous la glace et dont on ne verra qu’un aileron !)
et une tension qui monte crescendo… sans pour autant se prendre trop au sérieux. C’est sans doute une des bonnes surprise de cette "Chose venue d’un autre monde" : elle a beau traiter d’un sujet horrifique (avec des morts et des membres arrachés), elle s’autorise une certaine légèreté, voire un certain recul salvateur avec le sujet, à travers le personnage du journaliste à qui on refuse son scoop (Douglas Spencer) ou encore la relation entre le héros (Kenneth Tobey, archétype du boy-scout américain) et son flirt (Margaret Sheridan, moins cruche qu’on aurait pu le craindre et surtout plus espiègle). Cette légèreté permet de faire passer certaines faiblesses du scénario spoiler: (à commencer par la description végétale du visiteur, façon carotte géante, qui serait difficilement acceptable aujourd’hui mais qui revêt un certain charme pour un film de l’époque)
ou encore sa prévisibilité (on n’est pas dans "Alien" avec des attaques surprises du monstre mais dans un film bien plus sage où le spectateur est, à quelques exceptions près, préalablement averti de son arrivée). Pour autant, la tension est bien présente, par le biais de l’isolement des personnages (prisonniers d’une base dans l’Antarctique), de la BO gentiment oppressante de Dimitri Diomkin (qui surgit dès le générique de début) ou encore des jeux de lumière (parfois un peu forcés mais incontestablement esthétiques). Le film s’autorise même une certaine réflexion sur les limites de la recherches avec une confrontation entre les scientifiques spoiler: (qui veulent sauver l’extra-terrestre pour l’étudier)
et les militaires spoiler: (désireux de sauver leur peau)
… même si cette réflexion reste assez limitée et, surtout, manichéenne dans sa résolution spoiler: (les militaires ont raison et les scientifiques sont des cons, point… on sent que la guerre vient de finir et que la Guerre froide bat déjà son plein)
. On pourra toujours reprocher au film de se cantonner un peu trop à une succession d’attaques dès lors que la Chose se réveille mais, pour peu qu’on apprécie ce genre de film d’horreur à l’ancienne, le spectacle vaut largement le coup d’œil.
2,5
Publiée le 11 mars 2016
Première adaptation de la nouvelle "Who goes there", "La chose d'un autre monde" a surtout le mérite d'être à l'origine du remake de John Carpenter, devenu une référence en la matière et également beaucoup plus proche de la nouvelle. Pour ce qui est de cette première version, tournée en 1951, le temps a fait son oeuvre et l'idée de départ, plutôt alléchante, se perd dans amas de bavardages inutiles. Les scènes en extérieur restent sympas même si on n'atteint jamais une véritable ambiance oppressante, par contre tout le huit-clos tombe à plat, la faute aux discussions interminables mais aussi au climat bien trop détendu qui en ressort. En outre, la mise en place est très longue et on n'aperçoit la vilaine bébête que bien trop tard, ou pas d'ailleurs ... Cette dernière prête plus à sourire qu'à attiser la peur. Pour l'époque, c'était certainement pas mal mais aujourd'hui, tout cela semble quelque peu désuet malgré une mise en scène assez maitrisée, à voir une fois, pour le fun.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 14 novembre 2015
Difficile de comprendre les avis positifs sur ce film insignifiant et désuet. Le grotesque y dispute au pitoyable. Lorsque survient la chose on a qu'une envie, qu'elle fasse taire à tout jamais cette grande gueule de journaliste, toujours là à l'ouvrir; 2 gugusses pendent soit disant au plafond égorgé comme des cochons que ce grand dadais y va de ses réflexions à l'emporte pièce. Ils grelottent tous à moitié morts de froid que la jolie nana de service parle de mariage avec le capitaine, morceau choisie:"quand je serais en feu, j'espère que le capitaine viendra l'éteindre", et suivi par 2 compères badins:"le capitaine est toujours là pour rendre service...clein d'oeil...", le tout dans une ambiance bonne enfant, très boyscout...Ridicule...On prend fait et cause pour la chose en espérant qu'elle trucidera tout le monde sans exeption, les boy scout, le professeur, le capitaine, la bonasse et surtout ce grand corniaud de journaliste...
Ce machin poussiéreux et bavard est effectivement à 1000 lieux du remake de J. Carpenter. A regarder éventuellement pour se faire un cycle complet, la nouvelle et les 3 films afin de comparer les mérites et les tares de chacun.
3,5
Publiée le 1 septembre 2015
du grand pour ce film plus vieux que mes parents même si le rythme n'est pas le même que pour un film récent, ce film-ci comme la plupart des vieux film m'a tenu en "angoisse" pendant tout son long bref un grand film !!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 juillet 2015
Alors, attention les yeux avec ce film des années 50 qui utilise absolument tout les codes de ce cinéma SF de l’époque. En effet, l’histoire elle même est une vraie pépite de la SF. Un extraterrestre végétal (en gros un monstre/homme/plante…et oui ) est recueilli congelé dans la banquise par les membres d’une base américaine en Alaska. Les militaires veulent le détruire, mais les scientifiques penchent pour l’étude (conflit on ne peut plus classique). C’est alors que la chose se réveil…

A mis chemin entre « L’invasion des profanateurs de sépultures » et « Le jour des Triffides », « La Chose venue d’un autre monde » fait parti de ces films novateurs à l’époque et qui fonctionnent encore parfaitement aujourd’hui.

Malgré quelques longueurs, le suspense est au rendez vous. Entre le lieu totalement isolé, les coupures de courant et de chauffage, les bruits étranges…Ce film à beau avoir plus de 60 ans, il promet encore quelques sursauts et ce, sans avoir recours à de grands effets spéciaux. Et oui, nous sommes tout de même en 1951 donc il ne faut pas être trop regardant sur l’aspect visuel du film. Même si, selon moi, cela ajoute un véritable charme au film.

Avec un scénario solide et des dialogues extraordinaires (« Que tous ceux qui écoutent actuellement ce récit disent autour d’eux [...] surveillez le ciel, de jour et de nuit [...] surveillez sans cesse le ciel ») le réalisateur Christian Niby livre un vrai grand film que les amateurs de la premier heure apprécierons sans aucuns doutes.

Bref, très bon classique !
1,5
Publiée le 29 juin 2015
Une catastrophe ! Après une bonne introduction, le film s'enlise et devient n'importe quoi dès que ça voudrait devenir de la science-fiction. Il faut déjà se farcir une idéologie douteuse selon laquelle les scientifiques seraient tous des rêveurs inconscients, alors que les militaires eux savent prendre les bonnes décisions. On a collé sur l'intrique une petite romance d'un ridicule achevé, le rôle du journaliste (qui a emporté sa cravate dans le grand Nord) n'est là que pour le plan final débile. Si certains acteurs font ce qu'ils peuvent, d'autres exhibent leur médiocrité (à l'instar de l'exécrable Dewey Martin), certaines répliques sont ineptes, quand à la créature, les scénaristes ne se sont pas trop fatigués et nous ont concocté une sorte de monstre de Frankenstein. A sauver quelques rares idées spoiler: (la pouponnière) et plans (la créature luttant contre les chiens dans le blizzard)
Au final c'est raté et que Hawks ait participé à la réalisation ou non n'y change strictement rien. Les films de 1982 (Carpenter) et de 2011 sont d'un niveau nettement plus intéressant
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