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paul lopez
29 critiques
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0,5
Publiée le 27 janvier 2023
J’adore l’actrice et également le réalisateur mais la c’est clairement une daube C’est un très bon sujet pour un film pour l’époque mais le réalisateur c’est perdu dans son histoire et manifestement nous a perdu nous aussi A fuir regardez plutôt indiscrétions qui est génial
Je n'ai pas été vraiment emballé par cette comédie culte. Après un début de comédie plutôt laborieuse, on arrive sur une partie romantique certes sympathique mais plutôt convenue et bien classique. Le thème a vieilli même d'autres films anciens sont plus savoureux que celui-ci. Je pense avoir changer ma note depuis que je l'ai vu il y a 25 ans.
A la mort de sa mère, une jeune marseillaise ( Katherine Hepburn), part avec son père en angleterre. Elle décide de se déguiser en garçon pour échapper au créanciers. Sur le bateau, le père et la fille rencontrent un escroc (cary Grant) auxquels ils décident de s'associer. Voilà un film de Cukor, qui recèle défauts certes, mais de grandes qualités et dont la modernité est vraiment incroyable. Les défauts portent sur le scénario dont on finit par se désintéresser au bout de 30mns. Mais le cœur du film n'est pas là. Il s'agit ici d'une provocation sur la question de l'identité sexuelle. Quand on sait que Cukor était homosexuel et que Cary Grant et Katherine Hepburn étaient bisexuels, on savoure les dialogues. Les clins d'oeil sont nombreux et particulièrement bien dit et amenés. Pour la petite histoire, David Bowie prendra référence de la tenue vestimentaire et comportementale de Hepburn dans ce film. On pourrait presque dire que le film avait de nombreuses décennies d'avance sur son temps. Il fut néanmoins un échec public et critique complet. Le producteur ne voulu plus jamais entendre parler de Katherine Hepburn. C'est pourtant l'actrice la plus titrée en Oscar de l'histoire du cinéma. L'actrice voulu même faire détruire le film, heureusement sans succès. C'est un vrai film militant , mais tout est suggéré de manière habile. Wilder, avec " certains l'aiment chaud" refera , avec réussite le même exercice.
Sylvia Scarlett, à défaut d'être le meilleur film réalisé par George Cukor (je lui préfère clairement My Fair Lady ou Madame porte la culotte), le meilleur film de Cary Grant ou de Katharine Hepburn ; a le mérite d'être une screwball comedy (genre prépondérant de la comédie potache aux États-Unis dans les années 30) plutôt sympathique à regarder. L'intrigue (et ses multiples quiproquos, rebondissements, stratagèmes) s'oublie rapidement mais tient correctement la route. Dans l'ensemble les situations comiques marchent plutôt bien, même si on peut regretter que le film se perd un peu vers la fin. Le travestissement de Katharine Hepburn (dont la féminité est indéniable) en jeune garçon est impeccable et ne fait pas l'ombre d'un doute. Cary Grant et Katharine Hepburn n'ont pas à forcer leur talent pour porter le film et l'alchimie entre les deux que l'on retrouvera également dans l'Impossible Monsieur Bébé ou Indiscrétions, marche très bienspoiler: (même si ironiquement, ils ne finissent pas ensemble à la fin du film) . C'est plaisant, rien à dire de plus.
Cukor est un grand, c’est indéniable. On aime, en tout cas j’aime Katharine Hepburn, j’aime Cary Grant, je ne peux pas vraiment bouder mon plaisir en voyant ces deux là à l’écran, même si ils sont sous employés dans le scénario. En fait, on peut résumer Sylvia Scarlett en citant tout simplement la magnifique réflexion attribuée a Cukor lui-même, et peut-être apocryphe mais peu importe : Le cinéma, c’est comme l’amour, quand c’est bien, c’est formidable, quand c’est pas bien, c’est pas mal quand même.
Film intéressant, posant la questin du genre et des apparats qui en découlent (cheveux longs et robe pour une fille, un pantalon droit et un chapeau haut-de-forme pour les garçons...), et si nous les échangeons, nous avons Sylvia Scarlette (raccourci de Sylvester Scarlett, nom d'emprunt de la jeune fille travestie en garçon pour fuir les dettes). Une histoire rocambolesque (rencontre avec Cary Grant le délateur opportuniste avec qui la fille et le père montent une pièce théâtre à laquelle s'ajoute la conquête de Cary qu'il délaisse au profit du père, puis la jeune fille rencontre un riche homme à qui elle avoue tout...) dans laquelle on se perd parfois un peu (les personnages féminins se ressemblent). Mais le film n'est certainement pas dénué de charme et d'engagement sur les identités sexuelles. Les bémols sont les hurlements poussés tout au long du film, les dialogues sont pour la plupart criés, et cela lasse vite si ce n'est donne mal à la tête... Et la fin sans le Cary Grant que l'on attend (spoiler: qu'il se mette avec "Sylvia" ) déçoit un peu. Mais de toute façon Cary Grant n'est pas ici dans son meilleur rôle et a déjà été beaucoup plus convainquant. Un film astucieux, intelligent mais manquant de tendresse "grantienne" et de clarté dans l'histoire pourtant intéressante.
Pas mon Cukor préféré... Jeu appuyé (Grant en roue libre) , intrigue sans réel intérêt, on est en présence d'un film dont on peut dire qu'il a terriblement vieilli !
Un film qui se regarde avec grand plaisir mais dont il faut déplorer la rupture de ton et le passage dans le mélo vers la fin. Les acteurs sont très bons y compris Cary Grant (dont ce n'est pas toujours le cas dans ce registre) Les second rôles féminins sont pas mal non plus, Dennie Moore campant une Maudie assez foldingue et Natalie Paley une énigmatique Lily. Le thème de la confusion des genres n'est traité qu'en filigrane mais il est bien là. En fait ça ne se prend pas trop au sérieux et le sommet du film restera le quatuor vocal exécuté au pied d'un escalier dans lequel Cary Grant se déchaîne comme jamais.
Le travestissement est le propre du métier d’acteur, mais en 1935, le changement de sexe était encore quelque chose de rare, voire même inédit dans le sens de la femme se changeant en homme. La prestation de Katharine Hepburn se déguisant en garçon est donc remarquable. Sylvia, la jeune française prude bouleversée par la perte de sa mère, devient ainsi Sylvestre, qui va suivre son père à Londres où ils vivront de diverses magouilles. Dans nouvelle vie entièrement faite de mensonges, tant sur l’identité que dans les escroqueries, apparait alors un troisième personnage, lui aussi un fieffé truand, qui va venir bouleverser cet équilibre corrompu. Dès lors, la subtilité qui caractérise si bien le cinéma de George Cukor va faire de la première rencontre entre Katherine Hepburn et Cary Grant un grand classique de la comédie romantique américaine puisque la frontière entre l’amour et la duperie fait osciller le film entre une parfaite légèreté et un drame social et rend certaines scènes parfaitement délicieuses.
La première partie est complètement différente de la seconde, on dirait que deux réalisateurs ont tournés dans leur coin puis on a mis bout à bout les deux histoires, dommage, cela laisse une impression d'un coup manqué.
"Sylvia Scarlett" est probablement le premier film ouvertement lesbien de l'histoire du cinéma. Il faut donc le prendre plus comme un coup d'essai que comme un coup de maitre. La grosse faiblesse du film, c'est qu'il ne sait jamais de quel côté pencher. Ce n'est pas tout à fait une screwball comedy ni une romance clairement établie. Le spectateur n'a ni franchement l'occasion de rire, ni celle de pleurer, les personnages étant trop peu charismatiques pour susciter une véritable empathie. On connait les sensibilités de G. Cukor et de C. Hepburn sur la question, ainsi que les rigidités (doux euphémisme!) de la commission de censure US concernant les aspects sexuels réels ou supposés dans la production hollywoodienne de cette époque (il y aurait encore beaucoup à dire sur son influence dans les films actuels!), mais d'autres réalisateurs ont su contourner les écueils avec malice et talent. Dans "It happened one night" (1934) Capra se moque des relations hors-mariage, inconcevables en ce temps là pour la "bonne société" avec une facétie à hurler de rire. Ce n'est qu'un exemple. Sur ce sujet, l'homosexualité à Hollywood face à la censure, je renverrais tous les cinéphiles consciencieux à l'excellent documentaire "The celluloid closet" (1995) de Rob Epstein avec plein d'extraits de films célèbres et/ou mythiques commentés par de non moins célèbres personnages allant de Gore Vidal à Tony Curtis en passant par Whoopi Goldberg, entre autres, et disponible sur le net pour qui sait chercher. Pour en revenir à "Sylvia Scarlett", je conclurais en disant que c'est plus un film anecdotique que réellement un chef d'œuvre de l'âge d'or du cinéma US...
Avec le trio Cukor-Hepburn-Grant en tête d'affiche, ont pouvait légitimement s'attendre à un chef-d'œuvre. Force est de constater que ce n'est pas le cas. "Sylvia Scarlett" est une screwball comedy tendance comédie romantique qui manque d'imagination. On ne retrouve pas la subtilité de George Cukor, pourtant habile portraitiste. Desservis par des personnages superficiels, les acteurs ne peuvent laisser leur talent s'exprimer et déçoivent (en particulier les pourtant talentueux Cary Grant et Edmund Gwenn). Katherine Hepburn est la seule à tirer son épingle du jeu, même si elle semble paradoxalement plus à l'aise et convaincante en homme qu'en femme. Là réside d'ailleurs la seule originalité du film, l'ambiguïté sexuelle amenée par le travestissement de Hepburn. Mais nous sommes en 1935 et ce thème on ne peut plus intéressant est abordé de manière très convenu. Cukor réunira de nouveau Hepburn et Grant à deux reprises et avec plus de succès dans le réussi "Vacances" (1938) et surtout dans le chef-d'œuvre "Indiscrétions" (1940). Disons que "Sylvia Scarlett" n'était qu'un échauffement, en soi pas désagréable mais décevant au vu des talents réunis.
J’ai beau revoir ce film qui bénéficie d’une grande côte, je n’arrive pas à y trouver du plaisir. D’abord je n’aime pas le sujet qui ne respecte rien y compris la mort des êtres proches. Ensuite si j’apprécie le burlesque muet des Marx, de Lloyd ou sonore de Tati, je le trouve ici, surtout en première partie, vraiment lourd. Le coté comédie shakespearienne ou même commedia Del Arte avec les pierrots ne m’enthousiasme pas non plus. Quant aux acteurs, en dehors évidemment de Katharine Hepburn qui a 28 ans a gardé une fraîcheur d’adolescente, ils m’ennuient, même Cary Grant sauf quand il danse ou s’esclaffe. En vérité, le seul plaisir qui me reste réside dans la mise en scène légère de Cukor associée au charme hors du commun de l’héroïne (il faut la voir redresser son grand chapeau), à croire que ce film n’a été fait que pour elle. Je regrette que Sylvester soit si égoïste et si superficiel et que Sylvia ne pense qu’à son coup de foudre pour un individu inintéressant. Voir une jeune et belle comédienne est agréable mais quand le spectateur se passionne aussi pour son personnage, cela lui donne une autre dimension. Katharine Hepburn et Cukor le réussiront mieux plus tard
Une déception. Cukor derrière la caméra, Grant et Hepburn devant, que du beau monde quoi. Si la première partie avec la petite association de malfaiteurs est très drôle et intéressante, la seconde partie avec la troupe de théâtre est plutôt mauvaise et ennuyeuse. Dommage. Cependant, le film mérite d'être vu pour contempler Katharine Hepburn cheveux courts, tout aussi superbe qu'avec les cheveux longs.
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4,0
Publiée le 6 mai 2012
"Sylvia Scarlett" ou le ravissant jeune homme aux taches de rousseur! Son papa est très sympa mais comme c'est un escroc, il a travesti sa fille en garçon pour la protèger! Sylvia l'accompagne donc dans ses tribulations mais l'amour va frapper! Face à une remarquable et dèlicieuse Katharine Hepburn, Cary Grant brosse le portrait d'un homme cynique, à l'accent cockney, dotè d'un grand sens de l'humour! Pourtant, cette comèdie picaresque sera un cuisant èchec! Aujourd'hui, "Sylvia Scarlett" est considèrè comme un classique de la comèdie amèricaine, un de ses films ayant marquè l'histoire du cinèma en dèpit d'une carrière malheureuse! Le film doit beaucoup aussi à la performance de Katharine Hepburn, l'actrice irradie totalement l'ècran! Des aventures très drôles, des acteurs èpatants, mais que demande le peuple...