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JoeyTai
20 abonnés
445 critiques
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4,0
Publiée le 24 mai 2023
Bon film de Nicholas Ray, un réalisateur que j'affectionne. C'est en revoyant un professionnel du rodéo cabossé et plus tout jeune mais riche de sa gloire passée, qu'un homme décide de l'imiter en quête d’argent vite gagné. Il a beau promettre à son épouse d'arrêter le rodéo dès qu'ils auront économisé assez pour se payer une maison, celle-ci tente de résister, bien consciente des risques de cette activité dangereuse et si contraire à la vie paisible qu'ils menaient jusqu'alors. Le jeu des acteurs et la mise en scène sans fausse note de Ray permettent de saisir parfaitement les enjeux et donc de s'intéresser à ces personnages attachants qui semblent gagnés par une certaine fatalité. L'avidité, l'envie d'avoir toujours plus, de se prouver qu'on peut y arriver, la force et la fragilité de l'amour au sein d'un couple sont traités avec finesse et une grande efficacité. Les personnages secondaires sont travaillés et servent bien l'intrigue. Enfin, j'ai pris plaisir à (re)découvrir ce sport extrême qu'est le rodéo. Que ce soit sur des chevaux ou des taureaux, les images sont saisissantes.
Nicholas Ray nous plonge dans l’univers impitoyable du rodéo à travers un western tragique, porté par une mise en scène impeccable et par l’interprétation excellente de Robert Mitchum.
Le monde du Rodéo, sa gloire et ses conséquences, réalisé avec talent par Nicholas Rey en 1952 !! Produit par le vieux studio indépendant de l'époque, RKO Pictures, "Les indomptables" est un film qui se suit passionnément avec l'histoire d'une ancienne gloire de Rodéo, fauché, qui revient sur les lieux chez ses parents qui rencontre un couple dont le mari l'a tout de suite reconnu. Pour effacer les fins de mois difficiles, le mari veut essayer ce sport dangereux, prennent la route à trois en donnant des conseils, les débuts marchent bien en gagnant quelques prix puis le succès va lui tomber au mari sur la tète grosse que sa femme s'en inquiète de le perdre. J'ai beaucoup aimé ce long métrage qui bénéficie d'un scénario pas trop compliqué a suivre pour les neurones du spectateur, d'une belle mise en scène soignée et d'un trio de comédiens principaux avec Robert Mitchum remarquable comme très souvent, Susan Hayward superbe et Arthur Kennedy excellent. Les scènes de Rodéo et les décors qui les entourent vieillissent bien avec le temps au visionnage. Une oeuvre que je conseille.
Ce film co'siderait comme un western n'en ai filnalement pas un est pour cause c'est largement plus un drame ou film de sport mais loins d'être un Western car il n'y a rien des codes de ce genre pas une seul seconde . Un Robert Mithum des grand soir dans l'interprétation accompagner de second rôles de qualité. Un rôle féminin avec du caractère déjà à l'époque. Un ancien champion de Rodéo qui se rend dans sa ville natal du Texas est il y rencontre des personnage avec qui sera amie dont un homme qui souhaite faire du rodéo pour ce payer un ranch il décide donc d'être son coach lui prodigué des conseils pour bien réussir z atteindre son rêve mais sa femme s'inquiète de voir son mari faire des cascade dangereuse, mais à force des tension apparais entre les 3 protagoniste.
Le retour du héros d'antan est un classique du cinéma. Le vétéran à la gloire passée et immortelle face au jeune qui veut lui ressembler. Cela donne lieu à un film sur le rodéo pas mal du tout avec ce trio de l'homme d'expérience qui impressionne tout le monde, et surtout cette femme amoureuse du jeune promis qui va tout faire pour qu'il ne prenne pas le héros comme exemple.
L'histoire de Wes qui souhaite gagner plus d'argent pour s’installer pour cela il va se lancer dans le rodéo avec un ancien champion qui va l'épauler grandement. L'histoire banal et l'action quasi inexistante apporte peu de chose au film mais ce qui fait la force à cette histoire c'est les personnages et la tournure dramatique apporté : Le couple va se fragiliser, la confrontation avec la mort à un jeu dangereux, le quotidien morose et cette séquence finale tragique. Ces éléments ci apporte beaucoup au déroulement de l'histoire qui permet d’être captif. Une réalisation de qualité même si l'histoire reste banale et prévisible
C'est la première fois que le rodéo est porté à l'écran. On découvre donc tout ce qui touche à ce sport à savoir les blessures, l'honneur et l'argent qui est toujours glorifié et qui n'a qu'une seule fonction, participer à la déchéance des personnages dans l'alcool ou dans les jeux d'argents. Le réalisateur porte aussi un regard nouveau, puisqu'en plus de mettre au premier plan les hommes il met aussi leurs femmes dans le but de montrer leurs craintes, et leurs vies misérables. Ainsi il balaie tout l'univers du rodéo dans un seul film.
Un film sans complaisance sur la vie des cow-boys de rodéo je ne suis pas spécialement sensible à ce genre d'activités mais la réalisation est solide et efficace. Le scénario reste un peu trop prévisible cependant.
Formidable documentaire sur les rodéos (rien d’ajouté ni de retiré), Nicolas Ray en grand cinéaste sait combien est importante la toile de fond d’un scénario bien que pour lui l’essentiel soit toujours ailleurs. Dans ‘’The Lusty men’’ le sujet principal est double. D’un coté la problématique d’un mariage placé dans un contexte et une époque précisément choisis, d’un autre coté le bilan solitaire d’un homme qui durant les 18 années de son adolescence et de sa maturité a fait ce qui lui a plu. Les deux sujets étant aussi réussis l’un que l’autre grâce à la profondeur et à l’intelligence des dialogues et au talent des trois acteurs. Mitchum toujours exceptionnel à égalité ici avec Kennedy dont la réputation d’acteur à souffert compte tenu des rôles peu sympathiques qui lui ont été dévolus. Quant à Susan Hayward, elle rayonne au dessus de ces deux hommes, constamment parfaite elle laisse un souvenir fort avec une séquence inoubliable : son étreinte avec Mitchum. Nicolas Ray a presque toujours montré des personnages masculins ou féminins ayant des problèmes avec eux même et très rarement heureux si ce n’est grâce à des sensations passagères, ce qui est le cas de Jeff et celui de Wes éternels insatisfaits n’ayant que peu conscience du temps qui passe, laissant des traces. A ce titre, ce film est formidablement enrichissant pour les jeunes adultes qui devraient en tirer des leçons. Comme en plus il est doté d’une mise en scène de virtuose, on peut sans hésiter le classer dans les chefs d’œuvre d’autant qu’il échappe un peu au genre western par les années 1950, correspondantes à l’époque des événements décrits dans le script.
13 920 abonnés
12 474 critiques
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4,0
Publiée le 12 novembre 2012
Le sujet de "The Lusty Men", c'est en fait un homme qui veut se reprendre avant de mourir, retrouver son respect de lui-même, un homme qui a eu beaucoup de succès! C'est en 1952 que Nicholas Ray signe cette oeuvre dèsenchantèe dont le script s'ècrivit tous les soirs! Impossible donc d'èlaborer une construction mèticuleuse à la Henry James! Plus Ray s'approche de la fin, plus le cinèaste tend à rècrire son dèbut! Et certainement, à la fin, le temps fort a remis en question l'ouverture, et l'ouverture change! Cela dit, "The Lusty Men" n'est pas un western! Le sujet, ce sont des gens qui veulent avoir une maison à eux! C'ètait la grande quête amèricaine à l'èpoque du film! Quand Robert Mitchum revient chez lui, se glisse sous la maison et trouve l'illustrè et le revolver, c'est le plus beau retour à la maison qu'on puisse voir dans l'histoire du cinèma! Les scènes de rodèo sont inoubliables et dans les principaux rôles, Robert Mitchum est superbe, Susan Hayward, magnifique, Arthur Kennedy, remarquable! Lyrique, dèsespèrè, avec toute la frènèsie des dèracinès jouant avec la mort, "The Lusty Men" est sans aucun doute l'un des plus beaux films de Nick Ray...
Les Indomptables (1952) est un magnifique drame humain porté par la très belle interprétation de Robert Mitchum, aux côtés de Arthur Kennedy & Susan Hayward. Le film de Nicholas Ray nous plonge au cœur de la vie des cow-boys qui participent à des rodéos. On y découvre une ancienne gloire qui prend sa retraite suite à un accident. Sur sa route il fait connaissance d’un jeune cow-boy désireux de prendre exemple sur celui qu’il admire (afin d’empocher facilement de l’argent pour s’acheter une ferme avec sa femme). Mais aveuglé par son désire de réussite et d’argent, ce dernier va devoir se confronter à la dure réalité que sont ces rodéos où la mort guette les cow-boys où le moindre écart peut leur être fatal. La force du film, c’est de parvenir à nous plonger au cœur d’un milieu que l’on pensait connaître, mais la réalité est tout autre. Avec son côté documentaire, le film de Nicholas Ray ne cesse de nous en apprendre, un univers fait de désillusions et de gloire à court terme.
Un film sur le monde des rodéos dans le style réaliste et parfois même quasi-documentaire qui est la patte de son réalisateur Nicholas Ray et qui a pour résultat de faire croire au spectateur qu'il a affaire à des personnages qu'il connaît depuis longtemps. Même si le déroulement psychologique des personnages n'est pas toujours convaincant, le film est porté par un très beau trio d'acteurs dont un Robert Mitchum qui y trouve un de ses plus beaux rôles. Un très beau film désenchanteur mais qui ne laisse pas un goût amer grâce à un final au fond très optimiste.
Un film que j'ai découvert récemment et qui m'a emballé. Le quotidien des cow-boy s'adonnant au rodéo est très fidélement représenté, loin des scènes d'action que l'on voit habituellement au cinéma. La tristesse de leur vie, parsemée de blessures, de mort et d'alcool pour oublier la dureté de la tâche est un grand moment de cinéma. A découvrir d'urgence
Un des chefs-d’oeuvre de Nicholas Ray assurément. Film sur le désenchantement porté par une des meilleures interprétations de Mitchum. Le film nous narre trois destins qui se croisent, s’unissent et se séparent à nouveau sur fond de rodéo. Nicholas Ray a dit que son film portait sur la quête d’un « chez soi » thème très en vogue aux Etats-Unis à l’époque à la fin de la grande crise de 1929. La scène d’introduction où Mitchum retrouve ses économies d’enfant cachées sous l’ancienne maison de ses parents est sans doute significative de la pensée de Ray qui veut qu’un homme passe toute sa vie à tenter de retrouver son enfance période magique où rien n’est encore venu perturber l’innocence. Les deux époux incarnés par Arthur Kennedy et Susan Hayward suivent un ancien champion de rodéo dans l’espoir d’acquérir plus vite le ranch qu’ils visent de leurs vœux. La réussite tournera la tête de l’aspirant champion qui du coup renonce à son rêve initial lui préférant la vie facile sur les routes au gré des tournois. Mitchum lui se prend d’amour pour la jeune épouse délaissée à qui il envisage de pouvoir offrir son « rêve » en lieu et place de son époux. Le film est donc rempli de rêves qui se croisent mais ne se rencontrent jamais au bon moment. Ce trio fruit du hasard finit porteur de rancoeurs et c’est la mort de Mitchum suite à une reprise hasardeuse de son dangereux métier qui viendra dénouer la situation. La raison va enfin revenir à Arthur Kennedy qui pourra enfin trouver sa place. Ce thème est assez récurrent dans l’œuvre de Ray et en général dans le cinéma américain d’après guerre. Une œuvre puissante qui offre un regard désabusé sur les êtres et leurs difficultés à trouver le bonheur.