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Charlotte28
123 abonnés
2 002 critiques
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3,0
Publiée le 26 août 2024
Très soignée dans son esthétique et portée par une éblouissante Irène Jacob, la réalisation prend le pas sur l'émotion en adoptant un rythme contemplatif que renforce l'absence de réponse aux problématiques et interrogations lancées par le troublant synopsis. Parfois dotée d'une mélancolie quasiment poétique que renforcent les choix musicaux, l'intrigue manque quelquefois de consistance ou de force pour nous emporter totalement. Une fable à l'ambiance onirique.
Krzysztof Kieślowski est un grand réalisateur, c’est incontestable. Toutefois, ses films ne sont pas pour autant toujours très passionnants à suivre. La Double Vie de Véronique en est l’exemple type. D’un point de vue purement cinématographique, le film est excellent : la photographie est magnifique, la musique est sublime et les acteurs sont très bons (à commencer une Irène Jacob au summum de sa beauté). Hélas, l’histoire ne possède rien de véritablement intéressant (surtout dans sa partie française qui occupe les deux tiers du film). La Double Vie de Véronique est donc un film éblouissant d’un point de vue formel mais qui peut rapidement ennuyer son spectateur. Dommage !
Film d'esthète avec de superbes jeux de lumière et de caméra. Assez avare de dialogues, le réalisateur préfère demander à ses acteurs d'exprimer des émotions de manière non-verbale.
"La Double vie de Véronique" est avant tout un beau film d'atmosphère, à la photographie subtile et nuancée et à la musique sublime. Son exploration du thème du double, bien qu'assez intrigante, tourne court, et débouche sur un propos plus général concernant les liens qui unissent les êtres : il semble que c'est finalement grâce à l'amour que Véronique retrouve la plénitude de son identité.
Une belle réalisation, une très belle photographie et un thème riche, celui du double. Un thème mais pas vraiment de récit, seulement des bribes qui reproduisent assez bien les tremblements identitaires de l’héroïne, sans pour autant réussir à intéresser Je n’ai pas bien compris l’intérêt du projet, qui pour ne rien arranger baigne dans une atmosphère mystico-bourgeoise qui m’a rappelé (en plus léger et digeste quand même) les souffrances que j’ai subies devant certains films d’Haneke ou de Desplechin. A part ça, on voit débuter le tout jeune Guillaume de Tonquédec et on retrouve une mystérieuse boule de verre qui annonce la boîte bleue de Mulholland Drive.
Film qui fait appel à cette partie de notre cerveau qui est celle des sensations, des souvenirs de sensations dont on ne sait plus si elles font partie d’un rêve ancien ou de la réalité. Pour cela Kiewslowski joue sur l'effet caméra-œil, flous et situations et réactions incongrues. Irène Jacob est très belle et la musique envahit littéralement l'écran. Pas simple mais intéressant.
La Double-Vie de Véronique est un très beau film de Krzysztok Kieslowski, même si un peu longuet. La force du film tient dans son histoire : deux femmes que pourtant tout sépare (elles ne se connaissent pas, l'une vit en Pologne, l'autre à Paris et si la ressemblance entre les deux est frappante – puisqu'elles sont interprétées par la même actrice –, elles ne semblent pas partager de lien familial) sont en quelque sorte sœurs d'âme et la mort tragique de l'une en plein concert où elle s'effondre en chantant va bouleverser la vie de l'autre. Si l'intrigue m'a un peu moins passionné durant la seconde moitié du film (une fois la force du pitch présentée, le scénario a tendance à s'estomperspoiler: et n'offre finalement pas vraiment de résolution ), elle tient au final bien la route. Irene Jacob (actrice que je ne crois pas avoir vu dans un autre film) joue plutôt bien et porte bien le film sur ses épaules. Sans être aussi élogieux que les critiques presse à la sortie du film, il m'a tout de même plutôt séduit.
On a l’impression, en regardant ce film, d’être face à une pièce d’orfèvrerie trouvée au fond d’une vieille boutique d’antiquités, travaillée dans ses moindre détails, d’un charme magique et intemporel. Sans doute est-ce dû à la plastique si personnelle de Kieslowski, son sens incomparable de la lumière et de la profondeur de champ, son art d’agencer l’espace, de trouver pour sa caméra des angles auxquels personne d’autre n’aurait pensé. Formidablement intelligente et stimulante (cette façon de jouer en permanence avec les reflets, de souvent filmer ses personnages derrière une vitre, comme s'ils étaient dans un bocal), sa mise en scène est aussi d’une grande sensualité, et ne donne pour cette raison jamais l’impression d’un exercice de virtuosité gratuit. Quand on aura ajouté que le scénario, très original, est une réussite totale et qu’Irène Jacob est inoubliable... on en sera vite arrivé à la conclusion qu’il s’agit là d’un très grand film.
Baigné d'une lumière splendide, La double vie de Véronique est un film mystérieux et complexe, qui aborde la thématique de l'identité, à travers la vie de deux femmes incarnées par l'actrice Irène Jacob, l'une Française, l'autre Polonaise, dans une Europe du tout début des années 90. Un long-métrage empreint d'une forme de spiritualité assumée, qui atteint à plusieurs reprises un indiscutable état de grâce.
AMOUREUSE ! De ce film, de ses acteurs, de l'histoire qu'il raconte, de ses couleurs... Bouleversant, ce chef d'oeuvre du 7ème art m'a marquée à tout jamais...
Je n’ai pas compris toutes les subtilités de ce beau film volontairement ésotérique. Restent une actrice magnifiée, des scènes superbes (concert, marionnettes), une musique à glacer le sang, une photo et un éclairage raffinés.