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zhurricane
82 abonnés
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4,0
Publiée le 6 mai 2013
Sacré film de Brian De Palma qui a des influences de Hitchcock. Vraiment un film passionnant de bout en bout composés en deux parties. On est toujours émerveillé par les idées, par la "folie" du personnage principal. Le seul point faible c'est l'acteur principal est pas super. Mais De Palma film super bien, la mise en scène est géniale. Vraiment de nombreuse question se pose. Et le twist final est génial. Il manque juse un petit quelque chose pour augmenter la note.
Un film fascinant qui rend hommage à Hitchock (Fenetre sur cour, Sueurs Froides, Psychose) avec un côté too much des plus plaisants (quant c'est bien rendu). La réalisation est quasi parfaite (voir cette superbe scène de poursuite dans le centre commercial), l'intrigue est intéressante grâce aux retournements de situation, le tout servie par un beau thème de Pino Donnagio. Je pense que ce film s'inscrit dans la lignée des films hommages à Hitchcock où l'on peut surtout mettre Blow out et Pulsions des années 80. Laissez vous envouter et entrer dans le monde de faux semblant de De Palma.
Très bon thriller, vaguement inspiré de "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock, mais suffisamment éloigné du chef-d'oeuvre du maître du suspense pour ne pas en être un pâle copier-coller. L'esthète De Palma fait ici surface, "Body Double" étant une oeuvre très visuelle, à la manière d'un "Chinatown". Le scénario, très prenant, est proche de plusieurs des films antérieurs et postérieurs du réalisateur. L'intensité est omniprésente, avec notamment une scène de meurtre marquante. On regrettera néanmoins un final assez mauvais et bâclé.
Avec "Body Double", de Palma est en forme, avec du mauvais goût purement jouissif et un scénario solide. Et si le film a parfois quelques baisses de tension, il parvient toujours à éveiller la curiosité du spectateur. Car on ne peut que rester attentif devant cet éloge osé du voyeurisme (justifié par l'hommage à "Fenêtre sur cour"), jusqu'à un final aux multiples rebondissements, qui donnent plusieurs lectures du film. "Body Double" n'est peut-être passionnant, mais il est de toute évidence brillant.
C'est en voyant de tels films que je comprends complètement pourquoi j'aime Brian De Palma. "Body Double", quoiqu'on en dise, est absolument fascinant sur beaucoup de points. Totalement dans l'univers déjanté du cinéaste, il offre en plus du bel hommage habituel à Hitchcock une métaphore envoutante sur l'illusion, représenté ici par le monde du cinéma, rendu très voyeur, autant dans l'"artistique" que dans le porno. Développant une première partie sublime de maîtrise technique rarement égalée, le réalisateur se permet toutes les audaces au cours d'une partie de chat et la souris halucinnante. Ses plans sont extraordinaires de précision à chaque fois, servant un découpage millimétré. La caméra donne une impression de mouvement constant, tant les déplacements des protagonistes dans le champ se retrouvent parfaitement intégrés dans le cadre. Des tableaux angoissants, incroyablement reliés entre eux, s'apparentant les uns les autres à une gigantesque séquence, ambigüe dans le problème du voyeurisme, et prenant directement à parti le spectateur. On se retrouve ensuite dans une sorte de descente aux enfers extrêmement troublante mais très personnelle. J'ai presque eu l'impression par instants que cela relevait de l'autobiographie, notamment durant toute la période ou le personnage principal part à la recherche de Mélanie Griffith. Sa vision du monde politiquement incorrecte nous emmène au plus profond d'un univers longuement exposé lors d'un livre d'entretiens avec De Palma : celui du X. On retrouve toutes ses appréciations à travers le héros, perdu avec cet entourage si inhabituel. Il s'agit d'une oeuvre dépassant largement à mes yeux l'exercice de style, dans la mesure où elle est celle correspondant le plus aux obessions terrifiantes du grand Brian, et ses ambiances si particulières et névrotiques dont je raffole. Un grand film, qui a en plus le mérite de ne pas se prendre au sérieux.
Brian De Palma continue dans son "exploration" du cinéma de Hitchcock avec "Body Double" qui rend hommage au maitre du suspense et notamment à son film "Vertigo" (ce qu'avait déjà fait De Palma avec "Obsession"). Bien évidemment on reste dans l'hommage et les influences et on est pas dans le plagiat. Il nous fait suivre l'histoire de Jack Scully, acteur de séries B, viré du tournage de son dernier film à cause de sa claustrophobie et quittant sa femme après que cette dernière l'ait trompé qui va devenir peu à peu intrigué par sa (sensuelle) nouvelle voisine...
De Palma n'hésite pas à utiliser tous les artifices du kitsch, de la sensualité ou même du mauvais gout (quitte à en faire trop et à être très ancré dans son époque) pour nous raconter son histoire. Il fait preuve d'une brillante maitrise pour manipuler le spectateur et il nous captive durant tout le film avec quelques scènes magistrales à l'image de cette filature ou du "Relax (Don't Do It)" ! Il donne une atmosphère parfois oppressante et d'autres sensuelles, utilisant bien la musique (quitte à parfois être excessif là aussi) et finalement ca marche. Melanie Griffith est parfaite et sensuelle à souhait et Deborah Shelton mystérieuse comme il faut.
Si on peut trouver de tout dans la filmographie de De Palma, "Body Double" s'avère être une très bonne pioche, sensuel et captivant et où le réalisateur se révèle brillant et manipulateur.
Certes la "patte" De Palma est bien là, l'interprétation est bonne...mais on regrettera sans aucun doute (en tout cas ce fut le cas pour moi) de deviner de façon trop évidente l'identité du tueur. Cependant quelques scènes de tension très réussies.
Que c'est mauvais ! Et c'est tellement mauvais que s'en est drôle. Brian de Palma livre ses obsessions et revisite Hitchcock mais à la façon d'une série TV de Donald Belisario. Le personnage principal est insupportable de passivité, l'histoire a des trous d'air et le twist final est gros comme une maison. Le film vaut pour sa scène, que dis-je son clip, de Relax avec la sculpturale Mélanie Griffith en actrice porno.
Thriller à deux doigts d'être classé dans la catégorie nanard avec son histoire à dormir debout et son flirt avec le film érotique, mais De Palma sait y faire à coups de longs plans séquences et d'une intrigue savamment distillée. On notera malheureusement des facilités scénaristiques incroyables qui donne un côté édulcoré et pas très sérieux à l'ensemble. Le film de M6 par excellence!
Une fois de plus, Brian De Palma réalise un film sensationnel où le sexe, la perversion et le voyeurisme sont étalés au grand jour, en n'omettant pas de nous convier à des plans séquences toujours aussi imaginatifs . Le cinéaste dépeint la société des années 80 à travers l'expansion de tous les fantasmes possibles, en y ajoutant ce côté kitsch de série B qui eu tant de succès et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est saisissant . La réalisation, le scénario, la critique, font de "Body Double" une œuvre majeure du metteur en scène . A (re)découvrir absolument !
Oeuvre de la transgression ( un peu comme le fut Pulsions ), à la limite du blasphème pourrait on dire, Body Double marque la fin de la référence hitchcockienne et de l'hommage au maître du suspense pour Brian De Palma. Je parle de transgression dans la mesure où le meurtre nous est dévoilé de façon trop démonstrative et parfois poussive ( à la différence de Fenêtre sur cour, où le meurtre reste un véritable mystère tout au long du film, et n'apparaît pas aux yeux du spectateur: tel était le talent de maître Hitchcock ). Cependant, le scénario est intéressant car il reprend les thèmes de Fenêtre sur cour et de Vertigo ( très bonne scène où Jack file la mystérieuse voisine ) mais de Palma ne se contente pas de reprendre ses deux films matrices puisqu'il il y ajoute son style kitsch ( le travelling circulaire où Jack embrasse la voisine sur fond de musique sirupeuse ) et son ambiance érotique et baroque ( au reste, le thème de la pornographie apparaît comme légèrement vulgaire et gratuit ). Qui plus est, Craig Wasson n'est guère crédible dans son rôle d'acteur claustrophobe ( on retrouve l'inspiration d'Hitchcock avec Vertigo, film dans lequel Scottie est sujet aux vertiges : ici, Jack est donc claustrophobe ). Un petit De Palma qui se laisse regarder, mais sans grande conséquence...
Pfffff , pas terrible du tout , film qui a vieilli trés mal , un suspense fait à l'arrache , scénario lourdingue , vraiment je me suis ennuyé pourl eregardé et j'ai lutté pour ne pas m'endormir
Un film qui joue sur les paradoxes et les faux semblants. Entre pornographie et film d'horreur, il se veut un hommage à Hitchcock et pour son côté thriller il gagne le point de l'originalité. Il y a quand même quelques chose qui cloche dans une façon de filmer presque sirupeuse à de nombreux endroits et un côté kitsch presque digne des feux de l'amour.... Cependant les scènes rapprochant la réalité et le film sont assez habilement tournées et la fin intéressante.
Super thriller érotique très envoûtant, le suspense est présent du début à la fin. Rien de très innovant, Body Double est un film dynamique, sensuel et divertissant comme on les aime. Scénario bien ficelé et captivant.
Une étrange pellicule de la part de Brian Palma qui laisse pour l’occasion libre court à ses influences très clairement Hitchcockiennes pour nous servir un pur thriller à l’intrigue tordue et à la mise en scène parfois épatante. Il y a de très belles choses dans Body Double mais aussi des passages frôlant le ridicule, tout ça est d’ailleurs très kitsch et supporte assez mal le passage du temps. Pour autant quelques bons moments de suspens nous attendent et l’écriture est soignée, de fait on se laisse prendre au jeu macabre et sensuel du réalisateur qui nous mène gentiment en bateau jusqu’à un final intéressant qui dévoile les zones d’ombre du métrage. C’est sympathique, parfois très prenant et d’autres fois désopilant pour un ensemble qui aurait pu être beaucoup mieux si De Palma s’était limité au genre thriller pur et dur. C’est à voir mais le réalisateur a fait beaucoup mieux.