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    Body Double
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    179 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 août 2011
    Brian De Palma accomplit définitivement son œdipe avec ce remake de "Vertigo" version série Z. Comme pour se purger de ses influences, il saccage ici l'héritage du père en le jetant dans le caniveau : l'intrigue de l'original est poussée jusqu'à l'invraisemblance (l'obsession du héros se transforme en séance de peep show , sa phobie est ridiculisée, la machination est absurde), tandis que ses habituels hommages visuels s'abîment dans le vulgaire (l'interminable travelling circulaire autour du premier baiser, les maladroites séquences de caméra subjective, l'étirement disproportionné du temps dans les scènes de suspens), sans parler du jeu d'acteur et de la lumière dignes d'un porno. Cette rage du cinéaste à saccager le modèle d'Hitchcock est en fait la révolte émouvante d'un (ciné)fils bafoué (si souvent humilié par la critique), comme son geste ultime pour se débarrasser d'un cadavre encombrant (Hitchcock, mais surtout cette cinéphilie qui le ramène perpétuellement dans l'ombre des maîtres d'antan). C'est peut-être, aussi, un ultime bras d'honneur à l'establishment que De Palma est sur le point d'investir après le succès de Scarface. Jamais la nature autodestructrice du cinéaste n'aura été aussi évidente que dans ce film où la culpabilité de se retrouver à pied d'égalité (au moins pour la renommée) avec ses illustres et vénérés prédécesseurs dégouline de chaque photogramme. "Body double" est un cauchemar pour le spectateur (à moins de le prendre au vingtième degré), mais c'est un vrai palier dans l'œuvre du cinéaste qui s'affranchira ensuite, pour le meilleur et pour le pire, du poids de ses maîtres.
    CH1218
    CH1218

    199 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Je gardais pourtant un bon souvenir de ce film de Brian De Palma. Revu dernièrement, je trouve qu’il a terriblement mal vieilli. C’est long et ennuyeux, bourré de situations ridicules, sans parler de la médiocrité du jeu des acteurs. Vouloir rendre hommage à Hitchcock en réalisant un film tel que « Body Double » est une injure. Seul le « clipesque » passage du « Relax » de Frankie Goes to Hollywood fait plaisir à revoir.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    C'est nul ! La scène de la perceuse est mal filmée, digne d'un nanard, risible de bêtise ! On se demande ce qu'elle fichait là. La gueule du tueur est mal faite, l'intrigue est honteusement pompée de la filmographie de Hitchcock. La mise en scène est mauvaise et l'histoire du personnage principale est nulle. Quant à la petite culotte... Non mais sérieusement ?! Brian de Palma a décidément de beaux nanards à son actif et pourtant, il a su réaliser des excellences comme "Scarface" et "Les incorruptibles". Passez votre chemin sur "Body Double". Une catastrophe risible. Encore que j'ai rigolé sur le "Holly se fait Hollywood" en publicité pour film X.
    bsalvert
    bsalvert

    407 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2011
    Le scénario est hallucinant, l'atmosphère prend le spectateur durant tout le film, pourtant il manque quelque chose...
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2021
    De Palma aime jouer avec nos vices, et pour le coup, il a du prendre beaucoup de plaisir! Avec cette histoire de manipulation sur fond d'érotisme, il réalise une fois encore, un film de grande qualité.
    NeoLain
    NeoLain

    4 961 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Un De Palma essentiel, Body Double avec le temps il vous colle encore plus à la peau et surtout dans votre esprit. Une maestria de savoir faire surtout pour la première heure. Intrigue, tension, voyeurisme. Nos plaisirs et désirs exaucées. Craig Wasson endosse parfaitement le rôle d'un petit acteur claustrophobe, ne pas oublier l'actrice Deborah Shelton qui fut je le rappelle Miss USA '70 et il y à de quoi, c'est l'attirance de la sexualité tout en splendeur. Retenir également le passage avec le célèbre morceau "Relax" de Frankie Goes to Hollywood.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    À l'orée des années 1980, après l'échec de « Blow Out », Brian De Palma, alors déjà mondialement connu pour ses films clinquants et maniérés, sent son phébus hitchcockien se briser. Mais par la suite, le succès de « Scarface » lui offre la preuve qu'il est parfaitement capable de s'épanouir à travers de nombreux genres radicalement opposés, sans pour autant bénéficier d'un accueil critique favorable. Quoique fasse le cinéaste encore en activité de nos jours, il créé la polémique et sait diviser la majorité des spectateurs. Qu'il sorte un film inclassable (« Phantom of the Paradise »), taquine violemment le mauvais gout (« Carrie »), sorte des films de studios à gros budget (« Mission : Impossible ») ou déchaine les émotions aux cotés d'un spadassin rital (« Carlito's Way »), il récolte autant les injures que les éloges. Mais il est un genre dans lequel le bougre, particulièrement éclectique, s'est illustré tel un maitre, et où son style est immédiatement identifiable entre mille : le thriller érotique sophistiqué, de préférence avec un twist en guise de fin. Et si le niveau avait déjà été placé très haut avec « Obsession » (1976) et « Pulsions » (1980), « Body Double », sorti en 1984, s'impose d'emblée comme une forme de fantasme cinématographique ultime.

    « Body Double » est une œuvre emblématique de De Palma, car, d'une part, il s'agit de son thriller le plus complet, et d'un point de vu axiomatique, l'un de ses aboutissements. Se présentant dans sa forme comme une relecture de « Vertigo », le film déforme néanmoins le cadenas hitchcockien pour en extraire sa substance, la remettant au gout des années 1980. À travers ce faux-remake, Brian De Palma articule ses obsessions : voyeurisme, meurtre, twist à répétition, figure trompeuse d'une femme mystérieuse, comme il l'avait déjà fait dans « Pulsions », autre relecture d'un film d'Alfred Hitchcock : « Psychose ». Maitre de sa grammaire cinématographique, le réalisateur ne voit cependant pas Hitchcock comme un modèle, même si l'esthétique de « Body Double » rend de nombreux hommages au major. Il semble davantage le considérer comme un terrain de jeu expérimental, un kaléidoscope dont les codes cohérents seraient à réinterpréter. Via ce minimalisme édulcoré, les personnages occupent également une place très importante : dans « Obsession », le héros est victime de sa propre malédiction, se déployant sur sa culpabilité. Dans « Pulsions », c'est la banalité qui aliène le protagoniste. Pour « Body Double », Jack est victime de sa naïveté, de sa timidité, de sa frustration.

    « Body Double » vise ainsi deux thématiques très distinctes : d'un coté, le désir sexuel, ainsi que le désir de protéger, guidant l'action des protagonistes. De l'autre, le rapport étroit entre la réalité est l'illusion, qui se distingue dès le générique, lorsque les lettres du titre apparaissent sur un panorama désertique digne d'une introduction de western, avant que ce dernier ne se déplace pour figurer dans le cadre tel un banal fond de décor.

    Si il garde une cohérence tout le long de sa durée, « Body Double » se présente donc sous deux facettes, dont la frontière apparait grâce au chemin dramatique emprunté. Jusqu'au décès de Gloria, De Palma nous emporte dans un drame intime : celui d'un homme esseulé, socialement autant que sexuellement. Petit malin ayant pleinement conscience de sa malignité, Brian De Palma, bougre « auquel-on-la-fait-pas », ne cesse pas ces provocations esthétiques polarisant les regards, mais ne livre ici ni une comédie, ni un film inclassable, ni un récit d'épouvante, et encore moins un thriller. Il est plus accessible de percevoir « Body Double » comme un méta-film, in-fine tout aussi proche de
    « Boulevard du Crépuscule » ou « Mulholland Drive » que d'un sombre voyage hitchcockien. Fétichisme, voyeurisme, fascination, le film impose à son héros le sexe comme source de ses ennuis, mais aussi comme la résolution définitive à ses problèmes. Car Brian De Palma constitue une forme de parallèle entre l'homme incapable de jouer et l'homme incapable de bander. La claustrophobie de Jack ne serait-elle qu'une métaphore de son sexe bouclé dans sa braguette ? Caractérisé par une atmosphère envoutante, « Body Double » redonde les symboles phalliques, et notamment lors de la séquence du meurtre, très explicite, mais chorégraphiée avec une aisance si forte qu'elle s'impose d'emblée comme l'analogie entre la mort et le sexe, mais aussi comme une allégorie particulièrement malsaine du malheur sexuel de Jack.

    Ce qui interpelle immédiatement dans « Body Double », c'est aussi cette nature fugitive de l'image, comme si cette dernière était insaisissable. Didactique, Brian De Palma va ainsi au-delà d'un simple film matriciel, mais nous fait pénétrer en douceur dans un espace psychologique clos. À la lisière du fantastique, mais aussi par conséquent de la perte d'équilibre, le film dresse une atmosphère où l'on sait que l'impensable va se produire. Ainsi, alors que nous ne sommes jamais pris par la main, nous ne pouvons qu'être attirer par ce qui se déroule sous nos yeux comme si il s'agissait de la gravité. Maitrisant la mise en scène de l'illusion se caractérisant par l'utilisation de faux-semblants, Brian De Palma parvient à capter l'invisible, le cœur même des êtres qu'il filme, poussant la mise en scène du dédoublement tellement loin que le métrage finit par coller le vertige.

    On le sait, De Palma aime achever ses films sur une séquence d'antologie. À première vue, le final de « Body Double » semble minimaliste, exsangue et vulgaire. Pourtant, il est bel-et-bien le point culminant du film, montrant en quelques secondes ce que le reste du film à laisser filer sous nos yeux pendant deux heures. Il s'agit d'un véritable pied de nez adressé au spectateur, car on sait également que De Palma aime boucler la boucle, fermant son film comme il le commence. Et avant d'arriver à la séquence finale, on notera que le réalisateur de « Phantom of the Paradise » signe son film avec une envergure de style immense, englobant les sens tout en les perturbant jusqu'au boutiste.

    La séquence finale fait à nouveau référence à une analogie entre la mort le sexe, tout en achevant la métaphore du titre "doublure de corps" ; et en effet, nous y voyons, sur un tournage, une actrice se faire remplacer par une doublure pour une scène de sexe. La séquence est très intéressante, car elle nous met directement à la place de Jack. Nous sommes les voyeurs, nous pensons voir une actrice connue, nous ne voyons en réalité que sa doublure. Encore une illusion, une pure mise en abîme.

    Et la scène soulève également plusieurs questions, car nous y retrouvons Jack dans un rôle qui ne lui appartient plus, ce premier s'étant fait virer par le réalisateur. Heureusement, difficile de se constituer une interprétation, car cette fois, l'illusion est totale. Est-ce une prolongation de la première scène du film ? Jack et le réalisateur se sont t-ils réconciliés après que Jack ai réussi à vaincre sa claustrophobie ? Ou ces dernières minutes sont-elles un fantasme ?

    « Body Double » est donc bien plus qu'un simple délire. À un degrés bien plus poussé qu'« Obsession » et « Pulsions », il s'agit davantage d'un film mettant en exergue les apparences. Le cinéma n'est pas une magie, c'est un mensonge, car il se compose d'images. Un telle richesse cumulée en à peine deux heures donne presque froid dans le dos, amplifiée par une inventivité visuelle sans faille et présente sur chaque plan. La gnoséologie de la société contemporaine. Quand les forces obscures serpentent dans les yeux... Brillant, juste brian.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2014
    "Body double" n'est pas mon De Palma préféré, et de loin. cependant, on ne peut nier une maitrise grandiose de la manipulation. Autant celle de la caméra que du spectateur...
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    De Palma ,toujours avec ses histoires dérangées.Encore une fois,un superbe thriller,c'est un maitre en la matière.
    The Cinephile World
    The Cinephile World

    151 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Après avoir vu le très bon ''Blow Out'', le chef d'oeuvre de ''Scarface'' et de ''Les Incorruptibles'', et l'excellent premier opus de ''Mission Impossible'', ce film réalisé par Brian De Palma est excellent lui aussi. Les acteurs jouent très bien, la musique est pas mal, l'ambiance est très bien, ça bouge, il y a quelques passages qui font peur... Par contre Brian De Palma s'est beaucoup inspiré de ''Fenêtre sur Cour'' et de ''Sueurs Froides'', mais cela n'empêche pas à ce que ce film soit super. Un excellent film, 4.5/5.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2011
    Je ne comprends pas du tout pourquoi ce film est considéré comme une belle de De Palma. Aucun suspense, musique agaçante, mauvais acteurs, comportements débiles des persos... Un beau désastre !!
    Tedy
    Tedy

    249 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2009
    Même si elle est tirée par les cheveux, cette histoire qui reprend le principe de "Fenêtre sur cour" d'Hitchcock, se laisse suivre jusqu'au final, qui est encore plus absurde que le reste du film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 janvier 2007
    Un thriller terriblement désuet, qui lorgne sans vergogne sur Fenêtre sur cour, vertigineux plagia aux provocations cheap et racoleuses. Rien d'intrigant,c'est granguignolesque, absurdement drole même et outrancièrement remaché. De Palma a montré tellement mieux!
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2008
    Parfois il faut regarder une 2ème fois un film pour réellement l'apprécier. La 1ère fois Body Double m'avait laissé sur ma faim par contre lorsque que je le vis pour la 2nde fois, je me suis rendu compte à quel point ce film est beau et l'histoire du meurtre très bien montée. La plus belle séquence étant bien sur celle ou l'héros suit la femme dont il est tombé amoureux, une grand moment de cinéma, on y retrouve toute la puissance visuelle de Brian de Palma ; la scène du meurtre est remarquable aussi. Excellent suspense.
    lupanar
    lupanar

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 février 2009
    J'ai déjà vu des daubes, mais là c'est le pompon!
    Si c'était son 1er film, je ne comprends pas qu'on lui ait donné une 2° chance... Si ce n'était pas son 1er, il a dû tourner sous l'emprise de la drogue ou de l'alcool! (je vais aller vérifier)
    Est-ce bien le même qui a fait tant de standards???
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