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Fêtons le cinéma
687 abonnés
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3,5
Publiée le 29 décembre 2021
En réalisant lui-même la suite de son chef-d’œuvre, Steven Spielberg propose un deuxième volet qui prend le contre-pied de son modèle ; il a parfaitement compris que le mystère lié à la découverte du parc et des dinosaures ne pouvait fonctionner une seconde fois, opte alors pour une formule tout autre par le croisement de différents genres : le blockbuster catastrophe sur fond de complot opposant scientifiques et milliardaires véreux, le film de chasse rejouant la séquence fameuse de l’excellent Hatari ! (Howard Hawks, 1962), le film de procès interrogeant les droits de ces créatures issues de transformations humaines et la responsabilité de leurs géniteurs, le drame familial puisqu’il s’agit de retrouver une unité entre trois individus séparés, trajectoire doublée par le rapt répété deux fois du bébé dinosaure à ses parents.
Dès lors, que le long métrage paraisse moins maîtrisé du point de vue de son scénario et de sa mise en scène résulte certainement de ce conglomérat de genres qu’il s’agit de domestiquer en une forme unie et cohérente : il explore l’univers Jurassic Park sous différents angles, quitte à négliger les transitions, à expédier des séquences qui l’intéressent peu – et que de nombreuses coupes segmentent. Surtout, Steven Spielberg manifeste un plaisir malicieux à perturber les projets des hommes d’affaires, à déranger la vie rangée de San Diego comme un enfant dérange sa chambre : la projection d’un bus dans la devanture d’un vidéoclub nous laisse quelques secondes pour apprécier les reproductions parodiques d’affiches fantaisistes, notamment une offrant Arnold Schwarzenegger au roi Lear… L’humour gamin de Spielberg puise dans celui d’un Joe Dante, ami et associé du cinéaste ; il se retrouve à différents moments, et cela dès l’ouverture par la transition désabusée entre le cri d’une mère et une affiche publicitaire devant laquelle s’active le professeur Ian Malcolm, devenu entre-temps un personnage médiatique ridiculisé.
Les séquences de tension demeurent saisissantes, qu’il s’agisse de la marche des « exilés » dans les hautes herbes, de l’attaque du véhicule scientifique qui finit suspendu dans le vide ou des flâneries destructrices du tyrannosaure dans la ville tel King Kong. Une petite réussite.
L'ambiance et les dinosaures du premier film sont là. Mais les personnages et le scenario ne sont pas au niveau, et font de Jurassic Park 2, une suite décevante.
Très bonne suite. Les effets spéciaux sont toujours aussi impressionnant. Le scénario surprend un peu moins que le premier mais reste de bonne facture...
Très bonne suite même si on ne retrouve plus vraiment l'esprit du premier volet. Spielberg tente de nous éblouir avec des dinosaures de partout. Toutefois, ce film reste du grand art
Un volet beaucoup moins intéressant que le premier opus de Spielberg. Le rendu reste tout de même attractif et agréable à regarder malgré tout, et puis de bons films sur les dinosaures il faut dire qu'on en voit pas souvent...
Très bonne suite de steven spielberg ! cet épisode égale le précédent avec cette ile hostile. Le bonheur des yeux : De fabuleux effets spéciaux de steven Spielberg, une émotion intense caractérise jurassik park.
Certes on perd un peu de la magie du premier opus notamment à cause de la touche enfantine ajoutée à Jurassic Park. Mais...tout de même, une simple note de musique, un petit cri de dinosaure ou juste un verre d'eau qui tremble et c'est reparti. Un second épisode sans se fouler, mais qui reste un bon film, et surtout un excellent divertissement !
Quelle déception !! Mais quelle mouche a piqué Spielberg pour aller s'égarer de cette façon ? Autant le premier opus était extraordinaire, avec beaucoup d'originalité dans le scénario, autant là c'est raté : je mets une étoile pour deux moments sympa mais les scènes ridicules sont légion. Le plus fort étant peut-être la scène de la Jeep qui parvient, ô miracle, sous une pluie battante et sous la boue, à tirer un camion-caravane de 15 mètres de long et plusieurs tonnes déjà aux trois quart basculé dans un ravin, tandis qu'à l'intérieur trois pantins se tiennent durant dix minutes en équilibre en se retenant par les doigts ! On a même le droit à de l'humour magique pendant ce moment d'anthologie "si vous pouviez nous ramener des cheese burger!" Affligeant. Que dire de la dernière demi-heure où un T-Rex se retrouve en pleine ville. On savait Spielberg fan de King Kong, on ne l'imaginait pas avec si peu d'imagination justement. Toute la magie du 1 a donc volé en éclat.