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Eselce
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4,0
Publiée le 7 mars 2015
Dans le monde perdu, on explore une autre île avec des dinos plus cool. Du moins, au début. Très vite, une expédition dans la jungle sans autre ressource que quelques armes et hommes armés va nous entraîner à nouveau dans le monde des dinos dangereux. Avec notamment, des installations abandonnées et un retour à la civilisation, un T-Rex dans les cales. Je l'ai moins apprécié que le premier au niveau des surprises et terreurs. Pourtant, il y en a avec de nouveaux dinosaures, surtout les minuscules et également plus d'actions. On ne retrouve que Jeff Goldblum au casting avec une référence aux enfants et au professeur John Hammond. Mais je l'ai tout de même beaucoup aimé, niveau rythme.
Cette suite du célèbre blockbuster remet le paquet avec de nouvelles aventures! Steven Spielberg reprend les commandes de ce volet qui se veut moins attrayant par rapport à son prédécesseur. C'est vrai, le scénario n'est pas fascinant comme le premier car là, on sait qu'ils sont en danger dès le départ alors que le premier avait le mérite de garder l'effet de surprise. On y retrouve Jeff Goldblum, survivant du désastre de Jurassic Park, qui se voit forcé de retourner sur une autre ile, voisine de celle du parc, où vivent secrètement d'autres dinosaures en liberté! Accompagné de Julianne Moore et Vince Vaughn, ils vont devoir faire face à un deuxième groupe de chercheurs aux intentions opposées mais aussi à des dinosaures plus énervés! Les effets-spéciaux épatent toujours autant et heureusement qu'il y a le même thème musical en guise d'ambiance. Les scènes d'action sont chouettes et ont le mérite d'essouffler et de garder en suspens le spectateur: la scène de la caravane m'a laissé bouche bée! Cela dit, le film perd de son charme par la suite avec un scénario très prévisible et des personnages beaucoup moins attachants que dans le premier opus. La fin est inutile à mon goût, certes çà ajoute du piquant mais bon... En bref, cette suite n'est pas indispensable au chef-d'œuvre mais visuellement parlant, c'est agréable...
Un divertissement familial qui n'apporte rien de franchement neuf par rapport à l'épisode précédent, mais un film à grand spectacle qui se regarde avec plaisir.
Entre Jurassic park et Le Monde perdu : Jurassic park, Steven Spielberg vécut une étape importante dans son évolution artistique avec La Liste de Schindler et la rencontre avec Janusz Kamiński, son nouveau chef-opérateur attitré. Cela transforme donc le second volet de la saga en épisode beaucoup plus sombre que le premier. Cela se voit à travers la photographie justement. Celle-ci fait la part belle aux ombres et à l’obscurité transformant l’œuvre de Spielberg en film beaucoup plus adulte que son prédécesseur. De même, la musique de John Williams est moins grandiloquente et possède un aspect tribal qui rappelle un peu la composition d’Alan Silvestri pour Predator. Il n’est donc pas innocent que le personnage principal soit celui de Ian Malcolm (Jeff Goldblum), le protagoniste le plus ironique du premier épisode, et que le couple Alan Grant-Ellie Sattler, plus politiquement correct, ait disparu. Tout ces points, associés à un scénario plutôt réussi dont l’histoire assez inspirée de celles du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle et de King Kong (avec quelques zestes de Godzilla) et des effets spéciaux toujours aussi réalistes et présentant encore plus de dinosaures, sont très positifs. Comment cela se fait-il alors que Le Monde perdu : Jurassic park soit généralement considéré comme très inférieur à l’œuvre originale ? Cela s’explique étrangement très majoritairement par la mise en scène de Steven Spielberg. En effet, après son chef-d’œuvre sur la Shoah, le cinéaste semble se chercher et a reconnu s’être un peu désintéressé de son film. Globalement, sa mise en scène est assez banale. Il y a ainsi une alternance entre des plans très pauvres voire assez laids et de véritables éclairs de génie. A travers ces derniers, Spielberg montre qu’il est toujours capable de grands moments de réalisation. Hélas, généralement ceux-ci se limitent à quelques plans spoiler: (la tête du T-Rex sous la tente, les plans sur l’attaque des raptors dans les hautes herbes et en particuliers les contre-plongées de ce passage, la plongée sur Julianne Moore suspendue au toit avec les vélociraptors en dessous…) . Au milieu de séquences assez banales et de plans généralement moins iconiques que dans le film d’origine surnagent donc quelques très bonnes séquences spoiler: (en plus de celles citées précédemment, n’oublions pas l’attaque de Dieter par les Compsognathus) dont la meilleure est de loin l’attaque de la caravane par le T-Rex. Cette dernière est, en effet, un véritable moment d’anthologie qui est à mettre aux côtés des meilleures séquences de suspense de la carrière de ce maître de la réalisation qu’est Steven Spielberg . Le Monde perdu : Jurassic park est ainsi un film bâtard mêlant de très grands moments et un sentiment d’inachevé, à la fois plaisant (on s’y ennuie jamais, l’optique plus horrifique et adulte est assez séduisante) et décevant (on ressent trop que Spielberg n’est pas véritablement imprégné par son sujet).
Revoici donc les dinos de Jurassic Park, par un Spielberg en pleine forme. Il met en place un de ses schémas favoris : la petite équipe écolo et sympa se trouve au prises avec une bande rivale, qui chasse les plus beaux spécimens dans un but mercantile. C'est l'éternel côté Tintin du cinéaste, mêlé d'un hommage aux romans de Conan Doyle, dont le scénariste, Michael Crichton s'est inspiré de loin. Deux idées dans ce film mené tambour battant. Un : la technologie peut nous perdre comme nous sauver. Deux : le mal, c'est aller contre la nature. Le message pourrait paraître simplet. Mais ce Spielberg-là ne se prend pas trop au sérieux.
Quatre ans après le terrible fiasco lié à son Jurassic Park, le richissime homme d’affaire John Hammond n’abandonne pas ses dinosaures et convoque à nouveau le Dr Ian Malcolm pour aller inspecter une île voisine d’Isla Sorna, là où vivent des reptiles en liberté.
Steven Spielberg n’a pas perdu de temps, à peine Michael Crichton avait-il publié la suite de son roman que le réalisateur s’empara des droits d’adaptation pour en confier le scénario à David Koepp. Librement inspiré du roman, cette suite nous donne l’occasion de retrouver les dinosaures au cœur d’une histoire plus ou moins identique à la précédente (des individus se rendent sur une île peuplée de dinosaures, passé l’effet de surprise et la joie d’une telle découverte, ils vont tous déchanter avant de finir par mourir dans d’atroces souffrances). A bien y regarder de plus près, on cherche encore ce qu’avait cette suite à nous offrir de nouveau par rapport à l’excellent premier opus.
Jurassic Park : Le Monde perdu (1997) surf bien évidemment sur le succès indécent de son ainé, réalisé dans la précipitation (le bouquin a été publié en 1995, il aura fallu 2 ans pour combiner l’écriture du scénario, la production, le tournage et le montage). Résultat, cette suite s’avère plus insipide qu’autre chose, n’apportant strictement rien de plus à l’œuvre d’origine, si ce n’est le plaisir d’y retrouver Jeff Goldblum & Richard Attenborough (dont il faudra se satisfaire de deux apparitions seulement).
Le film se perd en longueur, à travers notamment la scène à rallonge de l’attaque du T-Rex avec le camion au bord du précipice, sans parler de la dernière partie du film (inexistante dans le roman) qui se transforme en resucée de King Kong ou Godzilla (une séquence dont on aurait très bien pu se passer).
Une suite purement mercantile puisqu’elle n’apporte rien de plus par rapport au précédent film (en même temps, il était difficile de faire mieux, voir aussi bien que le premier volet).
Une aventure comme seul Spielberg sait en faire ! Ce film est excellent pour l'histoire qu'il raconte, ses scènes d'action à couper le souffle, ses effets spéciaux encore meilleurs que ceux du premier volet et ses personnages attachants. Seul le suspense est peu efficace, malheureusement. Pas grand chose à dire, une suite digne du premier volet qui ne surfe pas sur le concept de son aîné mais propose quelque chose de très différent. Un excellent film, à (re)voir sans hésiter.
Sorti quatre ans après le premier, toujours réalisé par Steven Spielberg et encore une fois adapté d'un roman de Michael Crichton intitulé "Le Monde perdu", cette suite est moins bonne que le premier mais reste toujours aussi efficace ! John Hammond informe le Dr. Malcolm qu'il y a une autre île, voisine de celle du premier, où les dinosaures ont été conçu et par conséquent que la nature a reprit ses droits et que les dinosaures vivent en liberté. Il décide donc d'envoyer un groupe de personnes pour les étudier mais un autre groupe est aussi en marche mais pas pour les mêmes intentions. Le scénario n'est donc pas mauvais mais cette fois, on y perd beaucoup en magie car on connaît un peu la trame de l'histoire. Malgré tout, les scènes d'action sont toujours aussi efficaces et très bien réalisées, notamment celle où les deux T-Rex poussent les caravanes dans le vide, qui est très impressionnante. Comme dans le premier, les effets spéciaux sont très bien faits et très réalistes et on se prend vraiment au jeu en partageant l'angoisse des personnages. Le film nous remet encore une fois à notre place en nous faisant passer le message que l'homme est tout petit face à la nature et qu'il n'a aucun droit sur elle, qu'il ne peut la contrôler. Une scène qui évoque beaucoup ce message est lorsque spoiler: le T-Rex est amené en ville et qu'il échappe au contrôle des chercheurs , on voit bien ici que les humains ne peuvent plus rien contrôler. C'est d'ailleurs une scène qui n'est pas si mal amenée que cela car dans beaucoup de suites de films de "monstres", il y a souvent une scène ou même carrément le film entier spoiler: qui se passe en ville pour permettre de faire une suite et implanter un nouveau décor. Mais c'est souvent très mal amené et plutôt mal fait alors qu'ici, on prend vraiment plaisir à voir cette scène et elle a un but, ce n'est pas juste histoire de rallonger le film. Du côté des acteurs, nous retrouvons Jeff Goldblum et Richard Attenborough dans leur rôle respectif et nous avons en plus Julianne Moore, Pete Postlethwaite, Vince Vaughn etc. et ils jouent tous très bien. Le film est évidemment toujours accompagné du très bon thème de John Williams. "Le Monde perdu : Jurassic Park" est donc un bon film qui ne surpasse évidemment pas le premier mais qui se laisse tranquillement regarder.
Avec toujours le même savoir-faire de Steven Spielberg et la même verve critique face aux apprentis sorciers scientifiques et hommes d’affaires avides et cupides, ce deuxième épisode de la saga Jurassic Park captive autant que le film original ; avec, à la clef, l’invasion de San Diego par un T-Rex. Paris réussi et coup double.
Même si retrouver nos amis les Dinosaures est un plaisir, cette suite est moins convaincante que le premier film. Toujours très bien fait, mais laissant le coté aventure pour de l'action quasi-non stop, ce qui fait que le tout est moins prenant, même si, il reste tout de même un divertissement correct !
Mais qu'elle est lourde cette suite ! Le scénar part dans tous les sens, d'abord on est dans le métro, ensuite chez un vieux croulant au sourire mielleux dont on cerne difficilement les intentions (magouilleur, pas magouilleur ?), puis dans un hangar où ça parle matos sophistiqué et d'autres trucs qu'"on peut pas comprendre parce qu'on est pas des gens intelligents comme eux", après sur une île pleine de dinos qu'on chasse puis qu'on libère au risque de tuer plein de monde allez on s'en fout c'est la fête du slip accrochez-vous, et enfin au beau milieu de la ville de San Diego où arrive à toute vapeur un T Rex sur un paquebot dont il a zigouillé tout l'équipage (un remake de "Dracula"?) Même les personnages sont trop nombreux, on ne sait plus qui est qui ! Ne parlons plus de la pénibilité des dialogues où s'enchaînent des joutes verbales et des feintes à deux balles à n'en plus finir, et où chaque personnage essaie de monopoliser le discours (cf. Le dialogue indéchiffrable du début entre Malcolm qui grommelle on ne sait quoi, sa scientifique de fiancée qui raconte sa vie, et la gamine qui se plaint sans arrêt...)Mais le plus horripilant reste sans doute tous ces clins d'oeils au bon américain moyen qui a des c... en toutes circonstances, avec une gymnaste de 13 ans qui envoie voler un vélociraptor d'un quintal par une fenêtre, ou Malcom et cie coincés au dessus du vide et demandant : " - Un cheese burger avec des frites ! - Sans oignons pour moi ! " Bah voyons... Pour conclure, des détails tous autant ridicules et sombrant dans le pathétique : le groupe de Japonais fuiyant le T Rex comme s'ils avaient Godzilla à leurs trousses, le type assez con pour avoir peur d'un serpent et qui se fait bouffer dans la chute d'eau, ou encore les deux Mac Gyver de service qui réussissent à colmater un plâtre avec du chewing gum...de chez Hollywood bien sûr ! Ah voilà que je me mets à lancer des boutades comme eux, mieux vaut que j'arrête là pour reposer mes pauvres neurones...
Une suite qui tient brillamment la route, malgré son intention commerciale évidente. L’histoire répond à une bonne partie des attentes mais surprend nettement moins et perd également en suspens. La réalisation de Steven Spielberg, plus sombre, est toujours aussi excellente, à l'instar de la palpitante fuite dans les hautes herbes, parfait terrain de chasse pour les vélociraptors. La distribution est intéressante et Jeff Goldblum est toujours aussi bon. Plus spectaculaire, plus violent aussi, «Le Monde Perdu : Jurassic Park» reste un divertissement de grande classe.