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Shephard69
332 abonnés
2 259 critiques
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5,0
Publiée le 13 février 2013
Jeunet dessine ici un univers sombre et dérangeant. Excellent scénario, très bonne mise en scène. Histoire pleine de poésie, difficile d'accès. Ron Perlman et Daniel Emilfork sont extraordinaires. Un OVNI inclassable.
Le chef d'oeuvre de Jeunet, surement un des meilleurs films Français et un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir. L'univers dépeint dans ce film est à la fois magnifique et glauque. L'aspect steampunk est une franche réussite sans jamais tomber dans la caricature, au contraire en allant constamment chercher des idées inédites que le film compte par dizaines (la scène où le cyclope gras étrangle son partenaire en lui faisant voir sa propre mort, comme déjà absent de son propre corps, est d'un sadisme simplement génial). De plus le casting, véritable cirque de monstres du cinéma (entendez par-là que les meilleurs acteurs « à gueule » s'y sont réunis) s'accorde parfaitement avec l'univers du film et les habitudes de réalisation de Jeunet en plus d'être tous extrêmement talentueux (Ah, Dani Emilfork...). Même les enfants sont très bons dans leurs rôles ! Pour un film Français en particulier c'est quelque chose. Mais plus que tout ce qui est bluffant dans ce film, et que l'on retrouve dans la quasi-totalité des films de Jeunet, c'est la façon dont les événements s'enchaînent avec une fluidité assez bluffante. Souvent par hasard, mais par un hasard tellement bien foutu...cette scène d'effet papillon dans laquelle la larme de Miette finira par provoquer l'accident d'un cargo en est un excellent exemple. Tout y est parfaitement maîtrisé; pas de set-up pay-off grossier, pas de Deus Ex Machina sorti de nulle part...en plus d'un thème principal juste sublime, ah on l'aime, le cinéma Français, dans ces conditions !
Très bon film sûrement la meilleur collabo' Jeunet-Caro. L'image est vraiment super soigné et le filmn est très sombre, les couleurs des décors sont en effet vert, orange ou encore noir (les couleurs ne sont presques plus des couleurs tellement elles sont foncés. L'histoire est immense et elle est super interessante mais aussi très cruel. Les acteurs sont géniaux, putain Daniel Emilfork fout vraiment les jetons, judith vittet est elle aussi sublime et Ron Perlman est impressionnant. Le cadrage est réussi et la merveilleuse musique sublime le film. Un film extrêmement cruel à voir absolument!
Difficile de ne pas Spoiler donc on fait court ! Le style est spécial, mais l'ambiance et l'histoire comme les acteurs sont frais et bien dirigés. On le regarde comme un conte mais faut il encore aimer !
Bref un de mes préférés !!!! Et Une fois n'est pas coutume un film français qui est bon !!!!
L'originalité et l'univers de Jeunet me touchent. C'est si beau de voir un tel réalisateur en France. C'est homme est un génie et ce film vraiment excellent. Je conseille aussi Delicatessen, qui est aussi génial !
Le meilleur Caro & Jeunet selon moi. Difficile de faire mieux visuellement parlant : les décors réels, les teintes de couleurs, les effets spéciaux. Tous est agréable à regarder dans ce film et on voit vraiment le travail de fond qui a été effectué. Une mention spéciale à la petite Miette interprétée par Judith Vittet qui a malheureusement arreté le cinéma pour se consacrer au théâtre.
Comment peux on qualifier ce film complètement débile de chef d'oeuvre En lui attribuant toutes les qualités ou possible.? C'est une torture, un ennui abyssal à se tordre les entrailles.
Malgre la photographie superbe et les gros moyens mis en oeuvre pour rendre l'ambiance crade et metallique, je n'ai pas reussi a entrer dans l'histoire et je dirais meme que je me suis drolement ennuye.
Malgré les décors et quelques bonnes idées (comme l'escalier dont les marches sont en fait les touches de l'orgue ou encore le lien étroit entre les deux jumelles), La cité des enfants perdus manque cruellement d'émotion. Je n'ai pas du tout apprécié les personnages et l'univers. C'est dommage, car avec un tel sujet, il y avait de quoi faire.
Voici donc le deuxième long métrage de Jean-Pierre Jeunet, deux ans après le très remarqué "Delicatessen". "La cité des enfants perdus" est une œuvre totalement barrée, avec des personnages tout aussi barrés, pour mettre en place une intrigue également barrée et malheureusement difficile à comprendre. Car le scénario n’a ni queue ni tête, en tout cas il est décousu à défaut d'être homogène. Pour le coup, il n’y a pas que les enfants de perdus dans cette fameuse cité : les adultes aussi, et moi je n’en parle même pas. Ce fut un vrai supplice, et j’ai même eu peur de finir à l’hôpital psychiatrique car j’avais beau me creuser les méninges, je n’ai absolument rien compris… jusqu’à ce que je jette un œil sur le synopsis ! (merci Allociné). Film fantastique baroque par excellence, je n’ai pas supporté son ambiance si particulière, parsemée de nombreux cris, de jérémiades, de rires écervelés, de délires tels ceux qu'on voit dans les établissements spécialisés. Ce côté irréel permanent particulièrement glauque a fini par m’abrutir au possible, même si je reconnais que les décors ont été conçus avec grand soin, contribuant ainsi pleinement à installer cette atmosphère si particulière mise en place par l’éclairage et le sujet. Côté casting, rien de bien mirobolant. Du coup, je me pose des questions sur la direction artistique des comédiens, et plus précisément en ce qui concerne Ron Perlman qui semblait perdu pour de vrai, visiblement peu inspiré. Seul Dominique Pinon, que je n’apprécie pourtant guère, parvient à tirer son épingle du jeu avec ce(s) rôle(s) atypiques. Ceci dit, Jean-Pierre Jeunet a un œil aguerri, et ça se voit à l’image, avec les mouvements de caméra et les plans serrés ou plus généraux. Bien qu’il ne soit pas tout seul à la réalisation, épaulé de Marc Caro (avec qui ce sera la dernière collaboration), c’est bien à Jeunet qu’Hollywood va faire les yeux doux. Hélas, ce n’est ni son réel talent de cinéaste, ni les décors qui sauvent un scénario au fil conducteur pas clairement défini.