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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 novembre 2008
Très bon film sûrement la meilleur collabo' Jeunet-Caro. L'image est vraiment super soigné et le filmn est très sombre, les couleurs des décors sont en effet vert, orange ou encore noir (les couleurs ne sont presques plus des couleurs tellement elles sont foncés. L'histoire est immense et elle est super interessante mais aussi très cruel. Les acteurs sont géniaux, putain Daniel Emilfork fout vraiment les jetons, judith vittet est elle aussi sublime et Ron Perlman est impressionnant. Le cadrage est réussi et la merveilleuse musique sublime le film. Un film extrêmement cruel à voir absolument!
L'originalité et l'univers de Jeunet me touchent. C'est si beau de voir un tel réalisateur en France. C'est homme est un génie et ce film vraiment excellent. Je conseille aussi Delicatessen, qui est aussi génial !
Un pure chef-d'œuvre, un film magnifique, époustouflant. Un univers incroyable, un scénario d'une grande densité, visuellement unique, un casting et un jeu d'acteur qui marque (Judith Vittet qui ne prolongera pas sa carrière d'actrice brille d'un talent exceptionnel), pour moi c'est le meilleur film de Jeunet (et j'apprécie considérablement sa filmographie). Du génie à l'état pure en tout point !
Le meilleur Caro & Jeunet selon moi. Difficile de faire mieux visuellement parlant : les décors réels, les teintes de couleurs, les effets spéciaux. Tous est agréable à regarder dans ce film et on voit vraiment le travail de fond qui a été effectué. Une mention spéciale à la petite Miette interprétée par Judith Vittet qui a malheureusement arreté le cinéma pour se consacrer au théâtre.
Malgre la photographie superbe et les gros moyens mis en oeuvre pour rendre l'ambiance crade et metallique, je n'ai pas reussi a entrer dans l'histoire et je dirais meme que je me suis drolement ennuye.
Difficile de ne pas Spoiler donc on fait court ! Le style est spécial, mais l'ambiance et l'histoire comme les acteurs sont frais et bien dirigés. On le regarde comme un conte mais faut il encore aimer !
Bref un de mes préférés !!!! Et Une fois n'est pas coutume un film français qui est bon !!!!
Malgré les décors et quelques bonnes idées (comme l'escalier dont les marches sont en fait les touches de l'orgue ou encore le lien étroit entre les deux jumelles), La cité des enfants perdus manque cruellement d'émotion. Je n'ai pas du tout apprécié les personnages et l'univers. C'est dommage, car avec un tel sujet, il y avait de quoi faire.
Voici donc le deuxième long métrage de Jean-Pierre Jeunet, deux ans après le très remarqué "Delicatessen". "La cité des enfants perdus" est une œuvre totalement barrée, avec des personnages tout aussi barrés, pour mettre en place une intrigue également barrée et malheureusement difficile à comprendre. Car le scénario n’a ni queue ni tête, en tout cas il est décousu à défaut d'être homogène. Pour le coup, il n’y a pas que les enfants de perdus dans cette fameuse cité : les adultes aussi, et moi je n’en parle même pas. Ce fut un vrai supplice, et j’ai même eu peur de finir à l’hôpital psychiatrique car j’avais beau me creuser les méninges, je n’ai absolument rien compris… jusqu’à ce que je jette un œil sur le synopsis ! (merci Allociné). Film fantastique baroque par excellence, je n’ai pas supporté son ambiance si particulière, parsemée de nombreux cris, de jérémiades, de rires écervelés, de délires tels ceux qu'on voit dans les établissements spécialisés. Ce côté irréel permanent particulièrement glauque a fini par m’abrutir au possible, même si je reconnais que les décors ont été conçus avec grand soin, contribuant ainsi pleinement à installer cette atmosphère si particulière mise en place par l’éclairage et le sujet. Côté casting, rien de bien mirobolant. Du coup, je me pose des questions sur la direction artistique des comédiens, et plus précisément en ce qui concerne Ron Perlman qui semblait perdu pour de vrai, visiblement peu inspiré. Seul Dominique Pinon, que je n’apprécie pourtant guère, parvient à tirer son épingle du jeu avec ce(s) rôle(s) atypiques. Ceci dit, Jean-Pierre Jeunet a un œil aguerri, et ça se voit à l’image, avec les mouvements de caméra et les plans serrés ou plus généraux. Bien qu’il ne soit pas tout seul à la réalisation, épaulé de Marc Caro (avec qui ce sera la dernière collaboration), c’est bien à Jeunet qu’Hollywood va faire les yeux doux. Hélas, ce n’est ni son réel talent de cinéaste, ni les décors qui sauvent un scénario au fil conducteur pas clairement défini.
Le film vaut surtout par son ambiance fantastique et steampunk originale aux décors et à la mise en scène soignée. Je n'ai cependant pas trouvé la narration lumineuse, la nature des relations entre les différents sous-groupes tardant à être explicitée. Les voix de certains personnages (le géant, Miette, le savant sans rêve) étant exagérément déformées ou hachées rendent certains dialogues incompréhensibles. C'est un peu dommage car le film regorge de trouvailles, de poésie, de peur
On se croirait dans un film de Tim Burton... mais en plus étrange. Je ne pensais pas que c'était possible ! Sauf que, autant j'apprécie les films du metteur en scène américain, autant là j'ai passé un mauvais moment. Les effets spéciaux sont remarquables mais la noirceur du propos (qui peut avoir l'idée de voler des rêves d'enfants ?!), les enfants qui pleurent, les personnages malaisants, l'image sombre, m'ont dérangé du début à la fin. J'ai même eu de la peine à comprendre certaines répliques, par défaut d'articulation des acteurs. Et ce gamin qui rote face caméra, quel est le message ?! Un point la réalisation et l'originalité, mais je n'aurai jamais envie de le revoir. À réserver à un public d'amateurs du genre.
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, La Cité Des Enfants Perdus est une œuvre marquante. L'histoire nous plonge dans un univers mêlant aventure, science-fiction et fantastique pour un résultat exceptionnel dans sa forme mais plus discutable dans son fond. En effet ce scénario est tellement barré et alambiqué qu'il est risqué de vouloir le résumer, mais ce récit n'est pas la plus grande qualité de ce long-métrage. C'est assez inégal pendant ces près de deux heures durant lesquels un faux rythme s'installe. Pour autant, la direction artistique nous embarque dans ce conte lugubre, rempli d'une galerie de personnages hauts en couleur. Tous ces protagonistes plus étranges les uns que les autres sont parfaitement interprétés par des acteurs qui s'en donnent à cœur joie. Hélas, le ton singulier et les répliques peu percutantes ne permettent pas de créer des relations touchantes entre tous ces individus, ce qui fait que malgré son aspect onirique, le film ne parvient pas à être touchant. Si dans l'écriture beaucoup de choses sont perfectibles comme notamment les sujets traités, le film se rattrape très largement par son visuel tout simplement remarquable. L'univers inventé est d'une grande richesse, les décors sont grandioses et dégagent une atmosphère poisseuse. Le jeu de couleur particulier mélangeant le sombre et le coloré ainsi que l'étalonnage sont exquis. La réalisation offre des mouvements et des angles de caméras recherchés. Visuellement chaque plan est finement travaillé pour nous délivrer une esthétique somptueusement soignée. Que c'est beau ! On sent le travail, on sent le perfectionnisme et le résultat est tout simplement respectable tant c'est une leçon de cinéma sur la forme. De plus, la b.o. entièrement composée par Angelo Badalamenti fini définitivement par accentuer l'atmosphère se dégageant de ces sublimes images. Reste une fin plutôt sympathique venant mettre un terme à La Cité Des Enfants Perdus, qui en dépit de son histoire imparfaite, ne peut qu'imposer l'admiration devant tant de créativité, en faisant une œuvre à regarder pour tous ceux sensibles à la poésie visuelle.
Visuellement c'est bien fait, sur le plan technique aucun reproche à faire, mais hélas, malgré un scénario original, j'ai eu du mal à accrocher, c'est long, même la folie qui s'y dégage ne m'ont pas permis de rentrer dans le film. Le duo Jeunet/Caro m'avait séduit avec Délicatessen mais là, à aucun moment je n'ai savouré les images où certes des gros moyens ont été déployés, seuls point positif pour moi. Bref culte pour certains, anecdotique pour d'autres.