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L'ECRAN FOU
98 abonnés
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2,5
Publiée le 27 novembre 2009
Jean-Pierre Jeunet s'attèle à un film à l'ambiance très noire et underground au point même de l'embarrassant,toujours dans son style propre etaccompagné de ses acteurs fétiches.Bien sûr le casting est complété de nouveaux,qui méritent bien leur place dans la confrérie "Jeunet" par leur travail.L'humour anecdotique légendaire du réalisateur ne manque bien évidemment pas à l'appel.Mais la grosse faille est sans nul doute dans le développement scénaristique,qui a tendance à partir dans une complexité non assumée.Intéressant,mais trop fouilli en plus d'une ambiance qui n'aide pas à garder les idées claires.
Le film est un décor avant tout. Visuellement très réussi. Après c'est au niveau des personnages que ça se gâte. Une sorte de défilé de personnages laids à la Fellini qui rend pénible toute cette histoire. Rajoutez en plus les gros plans et les mimiques de certains franchement grotesques , cela rend l'ensemble assez indigeste. Bref le côté poétique est effacé
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, La Cité Des Enfants Perdus est une œuvre marquante. L'histoire nous plonge dans un univers mêlant aventure, science-fiction et fantastique pour un résultat exceptionnel dans sa forme mais plus discutable dans son fond. En effet ce scénario est tellement barré et alambiqué qu'il est risqué de vouloir le résumer, mais ce récit n'est pas la plus grande qualité de ce long-métrage. C'est assez inégal pendant ces près de deux heures durant lesquels un faux rythme s'installe. Pour autant, la direction artistique nous embarque dans ce conte lugubre, rempli d'une galerie de personnages hauts en couleur. Tous ces protagonistes plus étranges les uns que les autres sont parfaitement interprétés par des acteurs qui s'en donnent à cœur joie. Hélas, le ton singulier et les répliques peu percutantes ne permettent pas de créer des relations touchantes entre tous ces individus, ce qui fait que malgré son aspect onirique, le film ne parvient pas à être touchant. Si dans l'écriture beaucoup de choses sont perfectibles comme notamment les sujets traités, le film se rattrape très largement par son visuel tout simplement remarquable. L'univers inventé est d'une grande richesse, les décors sont grandioses et dégagent une atmosphère poisseuse. Le jeu de couleur particulier mélangeant le sombre et le coloré ainsi que l'étalonnage sont exquis. La réalisation offre des mouvements et des angles de caméras recherchés. Visuellement chaque plan est finement travaillé pour nous délivrer une esthétique somptueusement soignée. Que c'est beau ! On sent le travail, on sent le perfectionnisme et le résultat est tout simplement respectable tant c'est une leçon de cinéma sur la forme. De plus, la b.o. entièrement composée par Angelo Badalamenti fini définitivement par accentuer l'atmosphère se dégageant de ces sublimes images. Reste une fin plutôt sympathique venant mettre un terme à La Cité Des Enfants Perdus, qui en dépit de son histoire imparfaite, ne peut qu'imposer l'admiration devant tant de créativité, en faisant une œuvre à regarder pour tous ceux sensibles à la poésie visuelle.
Après "Delicatessen", Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro mettent une nouvelle fois leur imagination et leur savoir-faire au service d'un univers visuel magnifique et d'une histoire aux allures de conte dans laquelle un Monsieur Muscle pas très bavard (Ron Perlman, ayant du mal à parler le français) et une jeune fille (Judith Vittet, surprenante de maturité) s'allient pour empêcher un mystérieux voleur de rêves d'enfants d'agir. Si le film frise parfois le débordement d'idées, il n'en reste pas moins superbe, fascinant à chacun de ses plans tant les moyens mis en œuvre pour créer cet univers si particulier sont impressionnants. Visuellement superbe, "La cité des enfants perdus" parvient à nous embarquer dans son histoire bourrée de trouvailles et ne cesse de nous émerveiller à chaque instant malgré sa noirceur. En réalisateurs intelligents, Jeunet et Caro ont su s'entourer (Darius Khondji à la photo, Angelo Badalamenti à la musique ainsi qu'une galerie de "gueules" pour compléter le casting) pour nous offrir une œuvre profondément originale et diablement séduisante.
Encore plus baroque et inquiétant que le Delicatessen, qui fit connaitre deux ans plus le style visuel expressionniste du duo Jean-Pierre Jeunet/Marc Caro, cette fable fantastique incomparable profite d’une maitrise impressionnante pour faire des gueules cassées de ses acteurs un accessoire de jeu au même titre que ses décors dantesques. L’univers cauchemardesque qui se construit dans ce film passe par un sens du détail minutieux qui parvient à mettre en images tous les aspects des peurs des enfants: Personnages aux styles cartoonesques, accessoires et décors surréalistes et photographie ténébreuse. Le scénario n’est cependant pas assez tenu et trop naïf pour répondre à ces aspirations horrifiques et mélodramatiques. Rien d’étonnant que Jeunet, après un bref passage par Hollywood (Alien, la résurrection), trouvera le succès en utilisant cet art pictural onirique et cette écriture enfantine dans une œuvre bien plus enchanteuse (Le fabuleux d’Amélie Poulain).
La poésie brocanteuse de La Cité des enfants perdus, qui cultive la bizarrerie d’un lieu, la déformation des angles, l’hétéroclite des objets, le décalage des costumes – en particulier le phénomène de foire habillé d’un pull en laine qui se défait tel le fil d’Ariane dans un labyrinthe industriel – ne laisse pas assez d’espace au spectateur pour y projeter sa propre sensibilité. Un effet de saturation esthétique croît à mesure que s’enchaînent les péripéties, et cela nuit à son immersion : il ressemble ainsi à l’antagoniste qui vole les rêves des autres par incapacité à rêver lui-même. Dit autrement, l’imaginaire de Jeunet et Caro n’ouvre pas assez de zones de flottement qui seraient autant de prises pour le public, et dans lesquelles engouffrer ses désirs, ses peurs et ses espoirs ; il diffèrent en cela de Querelle (Rainer Werner Fassbinder, 1982), drame portuaire qui se saisissait de l’attente comme d’un temps d’exploration identitaire à mi-chemin entre rêve et réalité. Le film souffre de longueurs, réhaussé par les premières et dernières vingt minutes remarquablement mises en scène, qui trouvent un dynamisme adéquat et une confusion des tonalités des plus singulières. Quelques scènes restent en mémoire, à l’instar d’un chant de Noël déclamé par un Père Noël psychopathe à une horde de bambins terrifiés. Une curiosité absurde qui vaut davantage pour le superbe livre de plans composé que pour la capacité des images à signifier et à assurer la marche du récit. Sans oublier la très belle partition musicale d’Angela Badalamenti.
Porté par un jeune Ron Perlman, La cité des enfants perdus permet à JP Jeunet de d’envenimer son univers graphique hors du commun. On pourrait presque le considérer comme le Tim Burton français tant son imaginaire est remplie de créatures humaines en tout genre : des clones, des droïdes, qui évoluent dans un devis crasseux presque apocalyptique.
Après l'impressionnant "Delicatessen", Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro viennent nous prouver que ce dernier n'était pas un coup de chance. C'est avec ce genre de mise en scène que la notion de septième art prend tout son sens. Cette réalisation est effectivement le fruit d'un sublime travail, car tellement aboutie qu'elle en deviendra dingue à découvrir. Bourré d'inventivité, de créativité, Jeunet invente un genre et deviendra incontestablement un cinéaste à retenir. La technique est folle, les décors et la photographie fascinent, "La cité des enfants perdu" annonce un style unique qui forgera le respect. Quel travail de maître pour cette perle dont tout amateur de réalisation se doit de visionner !
Incapable de rêver, le terrible Krank n'a d'autre choix que d'enlever les enfants leur voler leur rêves. En 1993 sort "La Cité des enfants perdus", nouvelle franche réussite pour le duo Jeunet-Caro. Pour orchestrer cette autre fantaisie, les deux cinéastes présentent une réunion de moyens et potentialités tout simplement exceptionnelle. De nouveau de la partie, l'immense Darius Khondji se surpasse pour proposer une photographie verdoyante aux images léchées. Par ailleurs, le film s'offre également les services de Angelo Badalamenti, compositeur attitré de David Lynch. Côté acteurs, les visages de "Delicatessen" devenus habitués sont encore là, et d'autres entrent à leur tour dans cette galerie tels Ron Perlman. Parmi eux se démarque la prestation démente de Daniel Emilfork. "La Cité des enfants perdus" n'est sans doute pas parfait, manque de cohérence par moment, mais demeure une expérience audacieuse et salutaire. Un bijou d'humour noir, défilé de gueules aux instants de poésie parfois éclatants. Jeunet et Caro représentent l'une des rares tentatives récentes d'un cinéma de genre hexagonal de qualité. Dès lors, on ne peut que regretter d'autant plus amèrement que leurs chemins se soient séparés si vite.
Chaque plan est magnifique et relève d'une totale prouesse de mise en scène tant tout semble à sa place, tout est analysé, élaboré, pour retranscrire au cm² l'univers pensé.
Le genre jeunet, c'est une couleur propre. Dans une atmosphère sombre, on trouvera toujours cette lueur d'espoir. Un casting aussi : Pinon, Hadji-Lazarro, Perlman, Dreyfus, Holgado, Rufus et tant d'autre. A mon sens, un chef-œuvre.
Le chef d'oeuvre fantastique de Jean-Pierre Jeunet !!! Un monument du cinéma !!! Un chef d'oeuvre !!! Avec le terrifiant Ron Perlman très connu dans son personnage One !!! En collaboration avec Marc Caro , le réalisateur de Dante 01 !!! Avec le légendaire Dominique Pinon ( Alien , la résurrection, Métal Hurlant Chronicles ) !!!
Le chef d'oeuvre de Jean-Pierre Jeunet . Un très bon rôle pour Ron Perlman. Dominique Pignon a une brillante interprétation dans son personnage. Un très beau univers fantastique.