Une perle ! La cité des Enfants Perdus reste un film que l'on trouvera dans son grenier mais qui nosu offrira une incroyable surprise ! Caro et Jeunet ont fait un travail exceptionnel en matière de film Français ! Tout d'abord, l'univers est incroyablement prenant ! Ses décors, ses images, tout est maîtrisé pour nous plonger au coeur de leur monde. Les personnages, tous bien pensés et bien interprêtés offrent une richesse à l'univers ET au scénario que j'ai rarement vu ! Le scénario nénamoins est un peu moins bien maîtrisé que le reste ; on a parfois du mal à suivre les réelles intentions de certains... Mais l'ensemble reste vraiment réussi ! Le film n'est pas complètement accessible, mais je recommande tout de même vivement son visionnage ! Un excellent travail dans lequel on voit que Jeunet et Caro y ont mis du tempse t du coeur !
Un film sur l'enfance mais pas un film pour enfants! Ce paradoxe, dû à un univers trop glauque et violent pour les plus jeune a empêché ce film de trouver son public. Mais ne vous y trompez pas, c'est un authentique moment de poésie sombre qui fait penser à du Tim Burton sans jamais le copier. Jeunet a su y imprimer sa patte (photographie, cadrages, casting)pour en faire une oeuvre unique et envoutante.
l'histoire est vraiment sympa, les personnages et l'univers agréable...malheureusement Jean pierre Jeunet prend le partie d'un bande sonore très peu fourni, très feutré qui ne colle pas à l'univers Steam Punk, de même que le montage très lent (d'ailleurs à l'image de cette bande sonore monocorde et monotone...) C'est d'autant plus dommage car l'histoire s'apprécie et se savoure, le monde du cauchemar de l'enfant est bien retranscrit et l'on sent une recherche que ce soit dans la construction des images ou la construction du récit. Etant un fana de son j'ai eu du mal à me concentrer sur autre chose...Si il n'y avait que l'histoire, la cité des enfant sperdu, obtiendrai un 4 facile, malheureusement les deux grosses lacunes de ce film (son et montage) le pénalisent énormément à mes yeux. On passera certes un bon moment, mais on aura le regret de ne pas l'avoir apprécié à sa juste valeur.
La cité des enfants Perdus est encore superieur à Delicatessen, qui lui est une sorte de premier volet. Ce deuxième volet donc, nous offre comme on s'y attendait un univers complet aussi excentrique et cinglé que jouissif. Plus de décors magnifiques, de personnages délirants hauts en couleur, et des effets spéciaux révolutionnaires, tout à fait éblouissants. Vous auriez tort de refuser de regarder cet incroyable film quand l'occasion vient
Jeunet et Caro, après Delicatessen, inventent un monde verdâtre, complètement décalé, dans lequel l'incroyable Krank, voleur de rêves, sévit. Très poétique, certes un peu rocambolesque, le film est une œuvre majuscule, unique en France, dans un style proche de Terry Gilliam dans ses meilleures heures. A découvrir avec une âme de grand enfant.
Jeunet pour l'art, Caro pour le coté sombre ... un mythe du cinéma, un rêve mis en film, une réalisation quasi-extranormale, un film totalement bluffant ...
Alors là je dis chapeau. Un grand film français réalisé par le duo Jeunet/Caro. Ce film est une magnifique fable. On est transportés dès le début dans cet univers unique, peuplé de tout ce que notre imagination d'enfant peut se forger. Des savants fous, des clones, une secte de fous, et j'en passe. Tout les personnages de ce film sont bizarres et singuliers. Cependant, c'est l'esthétique visuelle, que j'ai trouvée simplement époustouflante. La couleur, les décors, tout est simplement magique et magnifique. Un vrai régal pour les yeux. Quant à l'histoire, c'est beau, et c'est surtout poétique. Cette histoire m'a avant tout fait réfléchir sur l'enfance, l'innocence et l'imagination. Pour moi, ce conte assez sombre est morbide est une image de l'imagination infantine. Quant au reste, les acteurs sont géniaux, avec une mention spéciale pour Ron Perlman et la petite Judith Vittet qui joue vraiment très bien. Finalement, je termine par la recommendation de ce film à tout le monde. C'est vraiment un métrage génial et inoubliable. Un grand moment de cinéma.
Je m'attendais à voir un film comme ça, à l'ambiance étrange et malsaine, au tout relativement psychadélique et finalement cela a fait son effet, alors que je ne suis pas du tout féru du genre. De trés bon passages, poétiques par moment, un univers à lui tout seul. La dégaine de Ron Perlman est excellente et le jeu de Dominique Pinon est encore une fois hilarante. Bref, du tout bon !
"La cité des enfants perdus" est une sorte de conte cauchemardesque (par opposition au conte merveilleux), non pas qu'il soit effrayant ou macabre, mais dans le sens où des enfants sont menacés -par des adultes aux mines patibulaires- dans un univers baroque, glauque et poisseux, un univers dépourvu de tendresse. Le méchant est ici un créateur de clones et un kidnappeur d'enfants à qui il veut voler leurs songes. Pour autant, cette idée poétique n'est pas précisément développée et ne donne pas le ton du film, lequel séduit surtout par son formalisme fantastique et insolite fait de décors et de lumières complètement artificiels. Le théatre de l'action est un port plein de recoins et de caches, dont le sous-sol abrite une cité marine futuriste (pour l'époque d'un Jules Verne) qui n'est pas sans rappeler le décor des aventures du capitaine Nemo. La réalisation -technique, artistique- est absolument remarquable, qui confère à l'histoire son étrangeté et sa personnalité. Très visuel, le film associe à l'extravagance des personnages celle des lieux et des objets. En revanche, l'action menée par les différents protagonistes s'en trouve affectée à mon sens. L'image et la photographie, les partis-pris artistiques, pour séduisants qu'ils sont, ne sauraient remplacer une idée directrice, que j'ai vainement cherchée ici. A cause de quoi, je n'ai pas réussi à m'immerger complètement dans le monde et l'esthétique singuliers de Caro et Jeunet.
La cité des enfants perdus est bien le résultat du travail de réalisation de Jean Pierre Jeunet, on peut l'observer notamment à l'aide de l'ambiance trés imprégné des précédents films de Jeunet. Un film fantastique ou les gros plans font bon ménage avec les faces monstrueuses de ces personnages évoluant en pleine mer sur une plateforme. Probablement inspiré de Lynch pour la réalisation, Jeunet reste Jeunet et ne nous offre pas de nouveautés. Malgré tout le choix des acteurs reste intéréssante et je tiens à féliciter Judith Vittet.
La Cité des Enfants Perdus, 1995, de Jeunet et Caro, avec Ron Perlman, Judith Vittet (Miette), Dominique Pinon (les clones), Jean-Claude Dreyfus (jouait le boucher de Delicatessen), Rufus, Ticky Holgado, plus la voix de J. L. Trintignant. Un gentil lutteur et des orphelins tentent de libérer des enfants enlevés par un mutant qui les séquestre pour voler leurs rêves. Univers glauque d’une sorte de port et d’une plate-forme en pleine mer perdue dans le brouillard. On retrouve l’univers de Delicatessen, mais en plus fou et moins construit (pour l’histoire), avec les acteurs fétiches. Il y a des moments drôles (le cerveau qui désobéit dans son aquarium) mais c’est un peu long et trop « Alien », lequel, Alien, La Résurrection se fera 2 ans plus tard. Conte noir, avec beaucoup (trop) d’effets spéciaux, loin, très loin de la fraîcheur d’Amélie Poulain, même si on repère des thèmes récurrents. Du ciné fantastique, imaginatif, mais il manque une dimension poétique.