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    Tokyo-ga
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    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2013
    Wenders s'amuse. Parfois à nos dépends mais jamais dans l’esbroufe. Ambitieux, conceptuel, lyrique, un peu boursouflé, mais unique.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2010
    Un film de vacances signé Wenders, est-ce déjà un film de Wenders, ou encore un film de vacances ? Un peu des deux, et c’est probablement la limite de Tokyo-ga. Non pas que le propos soit dénué d’intérêt. Parti sur les traces du Tôkyô filmé par Ozu, Wenders cherche à montrer que la civilisation industrielle et médiatique a détruit les rapports humains et qu’aux images "vraies" se sont substitués les images creuses, le toc et le bruit. La thèse est intéressante, et Wenders sait la défendre. Il y a des séquences instructives ou amusantes dans son film (l’atelier de préparation de plats en cire, par exemple). Les interviews des personnes ayant travaillé avec Ozu sont passionnantes, moins en raison de ce qu’elles disent que de l’immense respect et de l’émotion qu’on sent à l’évocation du maître. Mais la vision de Tôkyô qu’a Wenders ne dépasse malheureusement pas celle du touriste moyen restant une semaine dans la capitale japonaise : les néons, la foule, le "bizarre"... Vu la démarche du film, c’est gênant. Car Wenders, soit disant en quête du Tôkyô d’Ozu, se borne à aller dans des endroits où il n’a aucune chance de le trouver. Or, des petits quartiers à l’atmosphère villageoise, où tout le monde se connaît, et qui sont les vrais héritiers de la ville que filmait Ozu, il y en a à Tôkyô, et énormément (je le sais, j’y ai vécu). C’est d’ailleurs là que vivent les gens, bien plus que dans la jungle urbaine de Shinjuku ou Harajuku. Mais Wenders ne va pas y poser sa caméra. Autre gêne : la bande son. Peut-être était-ce différent en 1983, mais Tôkyô est aujourd’hui (si l’on excepte les salles de pachinko...) une ville bien moins bruyante que les capitales occidentales, surtout en raison du faible nombre de voitures. Or Tokyo-ga est envahi par une musique et des bruitages vraiment agressifs, qui modifient considérablement la vision qu’on se forge de la ville. Au final, le film reste intéressant, mais son message, très subjectif, doit être pris avec précautions.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2007
    Hommage. Quand un cinéaste cinéphile part sur les voies de son idole, en l’occurrence Wim Wenders vient constater ce que Tokyo est sans Ozu. Hommage. Voyage à Tokyo, parcours aléatoire, caméra en guise de mémoire, «Tokyo-ga» (Allemagne, 1984) diverge comme un journal intime. Expérimentation de la caméra d’Ozu, témoignage de l’acteur d’Ozu, de Chisu Ryu, pèlerinage jusqu’à la tombe d’Ozu et triste constat débordant de mélancolie sur Tokyo sans l’œil d’Ozu. Hommage donc. Mais Wenders pousse la quête d’Ozu sur le constat de l’américanisation du Japon. Ces scènes hébergent la perte misérable et absurde d’une culture et d’une digression contingente. La fabrique des plats japonais en cire semble résonner creux au sein du «journal filmé» et de l’hommage à Ozu. «Tokyo-ga», mémoire de Wenders dans son pèlerinage, amplifie la mélancolie et pervertit le message du cinéma ozuien. Contraste entre le maître qui sourd de la vie sa véracité difficile et l’élève qui en pervertit l’interprétation. Hommage ? Herzog et Marker, dans leur brève apparition sont des pistes bis qui ouvre le film vers un ravin d’illogique. Que font-ils là ? Wenders ne nous répondra pas.Wenders, tentant par «Toko-ga» d’exprimer son adoration pour Ozu quitte à le décalquer, ne réussit qu’à sauvegarder les barreaux de sa structure, délaissant l’accalmie essentielle par une tristesse impertinente. Hommage à Ozu ? La mise en rapport de l’altération du nouveau Japon avec le Tokyo d’Ozu est bien trop accablée pour croire à un hommage. Dommage.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Quarante ans avant « Perfect Days », vingt ans après la mort d’Ozu, Wim Wenders déambule dans les rues de Tokyo à la recherche de ce qui pourrait rester de l’œuvre du grand réalisateur japonais. Son maître comme il l’appelle. Dans le tumulte de la ville d’aujourd’hui , Wenders fait du Wenders dans une quête urbaine et vaine où il reprend des plans identiques des ruelles de la capitale avec le même 50 mmm, un téléobjectif léger , le seul utilisé par Ozu . « Et alors c’est une image qui ne m’appartenait plus … » Wim Wenders s’est perdu, égaré, quand le miracle survient dans l’entretien avec l’acteur Chishu Ryu, l’un des plus fidèles compagnon d’Ozu. Son évocation est une belle leçon de cinéma prolongée de manière tout aussi magistrale par la rencontre avec le directeur de la photographie Yuharu Atsuta. Il y aura aussi le rendez-vous avec son compatriote Werner Herzog en haut d’une tour , un rien désabusé .« Il n’y a plus d’images possibles, tout est encombré » dit-il. Ou le regard éphémère et fragile du cinéma que Wenders illustre furtivement dans une ultime « découverte », un mini-bar baptisé « La Jetée » ou Chris Marker se pose parfois. Dans les bonus Wenders en dit beaucoup plus, et c’est un enchantement . AVIS BONUS Un entretien avec Wenders qui prolonge le plaisir du cinéma, un grand bonheur de cinéphile et quelques scènes coupées …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2011
    Un documentaire hors norme qui nous plonge dans un premier temps dans un Japon insoupçonnable et rend un vibrant hommage au maitre Ozu dans la 2ème partie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Très beau documentaire, avec l'apparition de Chris Marker dans le bar "La jetée" et l'émouvante rencontre avec Yuharu Atsuta, directeur de la photo du cinéaste Ozu. Que demander de plus ?! Du grand Wenders !
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