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Lionel33000
36 abonnés
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2,5
Publiée le 18 juin 2024
Bonjour Les italiens sont connus pour les séries B de westerns mais c est dans l aventure, le fantastique et l horreur que ce film nous amène... Une ex James Bond girl pour le coté sexy et des vieux monstres des mers sur une ile volcanique... Cela se laisse regarder Bon divertissement
Cette production italienne tente un peu tout et n'importe quoi pour soutenir un semblant d'intérêt, mais la tentative est un peu vaine. Si l'on sent bien que les moyens sont limités (forcément), on ne ressent pas non plus un fol investissement de la part des acteurs, ni la volonté de creuser un scénario construit à la va-vite et sur une accumulation de "déjà vu ailleurs". La mise en scène est assez propre mais sans génie, et l'histoire finit quand même par ennuyer profondément à force d'effets manqués.
Un excellent film que je ne me lasse pas de regarder. Je l'ai vu pour la première fois en k7 vidéo car je suis né 7 ans après sa sortie cinéma, les hommes poissons me fascinait déjà à l'époque et me fascine toujours.
Quel nanar ! C'est trop facile de reprendre des histoires déjà créées. Les naufragés qui trouvent refuge sur une île où vit un savant fou qui a créé des monstres, c'est "L'île du Docteur Moreau". Pour différencier, on ajoute un maître de l'île du même genre que le Capitaine Némo et on remplace les hommes -animaux par le monstre de "L'étrange créature du lac noir". Pas malin de reprendre des effets spéciaux d'un film fantastique en noir et blanc dans un autre en couleurs. L'avantage de ce film c'est qu'on peut en rire entre copains.
Sous ses airs de série B plagiaire à la L’Ultimo Squalo (Enzo G. Castellari, 1981), L’Isola degli uomini pesce réussit à intriguer de bout en bout et livre un récit d’aventure teinté d’horreur des plus divertissants. La qualité essentielle du long métrage tient à la réalisation de Sergio Martino qui sait dépasser l’hommage à Jaws (Steven Spielberg, 1975) sorti quatre ans auparavant, notable lors d’un plan en caméra embarquée sous l’eau qui balaie le corail et remonte progressivement au large, pour offrir une série de séquences bien rythmées et mémorables : une attaque initiale dans le brouillard qui se déroule sur une embarcation à la dérive, une cité engloutie sous la mer autour de laquelle nagent les fameux hommes-poissons, des pratiques de sorcellerie qui conjuguent l’exotisme à l’imagerie coloniale. Nous retrouvons les clichés du genre, notamment la quête poursuivie par le scientifique fou visant à créer une nouvelle race pour exploiter les ressources de la mer ou encore la romance tout en guimauve entre le lieutenant De Ros et la belle Amanda qui communique avec les monstres aquatiques. Par ailleurs, il y a un décalage entre l’aspect convenu de la romance et l’écriture de dialogues qui, en d’autres circonstances, auraient certainement fait mouche (« puisque tu me refuses ton amour, laisse-moi au moins les tourments de la jalousie ») mais qui semblent aussitôt lourdingues. Si certaines scènes frôlent le ridicule – voire y tombent lourdement –, comme lorsque les créatures sortent de l’eau pour boire un liquide versé dans des prothèses de mains qui ne le retiennent pas, l’ensemble s’efforce de soigner ses cadres et ses décors, bénéficiant en outre d’un travail du son et de la musique qui composent des ambiances dérangeantes faites de cris à la croisée de l’animal et de l’humain, ainsi que d’une photographie plus que convenable compte tenu du genre et du budget. Nul hasard, par conséquent, si le long métrage a retenu l’attention de Roger Corman au point que ce dernier en propose une refonte (Screamers, 1981). Une curiosité à découvrir, déclinaison des plus correctes de l’œuvre de Wells, The Island of Doctor Moreau (1896).
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2,5
Publiée le 27 avril 2013
Lucio Fulci ètait toujours ironique lorsqu'il rèalisait des films d'horreurs très sanglants! Enzo G. Castellari possèdait un certain sens de l'action, Joe D'Amato donnait dans le genre sensuel...et Sergio Martino donnait en 1978 dans les hommes-poissons! Cet artisan de la sèrie B italienne s'ètait fait dans les annèes 70-80 une spècialitè du film d'aventures exotiques. "L'Isola degli uomini pesce" ne dèroge pas à la règle avec un joli soupçon de fantastique! Les amateurs du genre, sans le porter loin de là au pinacle, garderont un souvenir èmu de la superbe Barbara Bach au charme hyper sensuel! On n'en oublierait presque que Joseph Cotten joue dans le film! Martino possèdait donc savoir-faire et personnalitè et son "L'Isola degli uomini pesce" rappelle beaucoup le mythique "Island of Lost Souls". De plus les maquillages de ces hommes poissons sont 35 ans après toujours aussi rigolos...
Exploiter un succès à l'italienne dans les années 70, cela a donner des titres aussi improbables que "Virus Cannibale"; "Cannibal Ferox"; ou ce "Continent des hommes poissons" qui plagie éhontément "L'île du docteur Moreau". Sauf que la production n'a pas les moyens de s'offrir de vrais acteurs et des effets spéciaux digne de ce nom. Les hommes poissons sont d'un ridicule, tout en plastique rigide avec un bruitage hilarant pour signaler leur présence. L'histoire est nullissime, d'un ennui pas possible et évidemment très mal jouée. Du nanar dans toute sa splendeur.
On a beau dire ce que l'on veut, Le Continent des hommes poissons a très mal vieilli et est loin de faire l'unanimité. Si les effets spéciaux savent un tant soit peu ce film fantastique italien, l'objectif mais aussi les attentes que l'on aurait pu s'en faire ne réussissent pas à convaincre, tout en proposant une morale douteuse. Et pour cause, l'année 1968 a réussit à offrir quelques films dont on parle encore aujourd'hui avec joie.
Pas mauvais sans être médiocre , ce film nous emmène dans un univers bien particulier cinéma bis assumé ou volonté d'originalité ratée ? Peu importe , les quelques incohérences de plans et le manque de créativité scénaristique est compensé par le divertissement . Pourquoi en demander plus ?
Il n'y aura pas grand chose à retenir de ce navet italien de la fin des années 80 signé Sergio Martino, qui s'apparente d'avantage à une série Z médiocre ou un téléfilm de troisième partie de soirée, plutôt qu'à l'adaptation d'une œuvre déjà existante et qui plus est, réussie. Acteurs mauvais à souhait, doublage insupportables, cadrages nuls, décors inadaptés (qui se rapprochent d'avantage de ceux d'un Indiana Jones amateur), fin horriblement superficielle, sans parler de ce scénario risible du début à la fin et de ces « costumes » de créatures hommes poissons qui achèvent littéralement l'ensemble du ridicule. C'est limite divertissant (alors que le but n'est pourtant pas là...) mais certainement pas digne d'un film d'aventure fantastique de ce style, qui ici, se perd et se confond très maladroitement dans tous les genres. La seule chose vraiment réussie ?... le physique très agréable de la jolie Barbara Bach... c'est tout de même très léger et cela aurait mérité beaucoup plus de sérieux.
Voilà la version italienne de l'Ile du Dr Moreau. Le principal intérêt de cette pantalonnade, c'est évidemment la présence de ces improbables hommes poissons ayant vraisemblablement beaucoup de mal à nager mais dont chaque apparition est un régal pour les amateurs de figurants en costumes caoutchoutés. Le reste du casting, lui, semble bien moins s'amuser à commencer par l'ex-James-Bond-girl Barbara Bach qui semble constamment se demander ce qu'elle fait là. Cela dit, l'amateur de série Z fera fi du relatif manque d'originalité du scénario et trouvera cette production bis plutôt sympa pour son côté "aventure nanarde".