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    Mort à Venise
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    loulou451
    loulou451

    124 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Comment faire d'un chef-d'oeuvre de nouvelle un film mou, ennuyeux pour ne pas dire emm..., lourd, pédant et prétentieux. C'est pourtant l'exploit que réalisa en 1970 le grand maître, comme la critique se plaisait à l'appeler, Luchino Visconti. Une fois encore, Visconti préfère à la simplicité l'expression empesée des sentiments incarnée cette fois par un Dirk Borgarde aussi habile dans son costume de vieux pédophile impuissant qu'un chien dans un jeu de quilles. Tout est grotesque dans cette histoire, du jeu de Bogarde à la mise en scène de plomb de Visconti, en passant par la médiocrité de la photographie et la stupidité de cette musique de Mahler qui vient, une bonne fois pour toute, faire sombre le bateau. Bref, rien n'est épargnée à cette sublime nouvelle de Thomas Mann, si incisive, brusque et vivante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2008
    Un amour platonique entre un vieux compositeur au crépuscule de sa vie et un adolescent à Venise sur fond de réflexion sur l'art:le Beau est-il une pure création de l'esprit humain dans un monde globalement laid et souillé, ou existe-t-il dans la nature? Le vieil homme penche vers la première thèse et la Venise suffocante et infectée semblerait lui donner raison;mais l'apparition du bel adolescent remet tout en question et l'ébranle au plus profond de lui-même.Un grand chef-d'oeuvre cinématographique à tout point de vue.
    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    J'ai acheté la VHS de ce très beau film voici une douzaine d'années et j'ai plaisir à la revoir de temps en temps. Ce film de Lucchino VISCONTI est loin d'être politiquement correct avec cette histoire d'un amour impossible et interdit mais noble entre Gustav VON ASCHENBACH et Tadzio, âgé de 14 ans, l'âge de tous les émois et de toutes les découvertes. Néanmoins, à l'époque, il a eu un grand succès. Depuis, il est devenu un film-culte. Les 2 principaux interprêtes, Dirk BOGARDE dont j'avais déjà apprécié la prestation dans Chaque soir à neuf heures et un Bjorn ANDRESEN éblouissant et lumineux notamment par son physique androgyne et son sourire font de par leur relation que beaucoup jugeraient scandaleuse le succès du film. Lucchino VISCONTI a eu le courage de mettre cette relation amoureuse entre un majeur et un mineur à l'écran. Peu de réalisateurs avaient osé aborder le problème de l'homosexualité à l'écran mais il est vrai que ce film a été tourné quelques années après Mai 68 et qu'enfin les langues commençaient à se délier et les idées à se libérer. Ceci d'ailleurs explique en grande partie le succès du film. Quoi qu'il en soit, allez le voir s'il se joue dans un cinéma près de chez vous ou alors achetez le DVD. Ainsi, vous serez sûrs de passer un bon moment que vous n'oublierez pas de sitôt.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2008
    un bon somnifère!
    tres tres long beaucoup trop long, ennuyeux
    Valek72
    Valek72

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2008
    Bien des amis m'ont dit qu'il ne se passait rien dans "Mort à Venise". Et pourtant! Les jeux de regards sont en permanence d'une puissance émotionelle exceptionelle. Le regretté Dirk Bogarde est tout simplement extraordinaire. Bjørn Andresen, quand à lui, subjuge son personnage de Tadzio, si bien que, tout spectateur que je sois, je tombe comme Gustav von Aschenbach sous le charme non de l'acteur, mais bien du personnage.

    Un filme culte de Luchino Visconti, aux multiples lectures, que ce soit la réductrice vision de l'homosexualité ou la compréhension d'un artiste en mal d'inspiration qui pense tenir en ce jeune garçon le déclencheur de l'émotion, peut-être amoureuse, qui, jusqu'à la mort, lui fera penser que son chef-d'oeuvre musical ultîme passe par l'inspiration que cet éphèbe lui procure.
    SebD31
    SebD31

    94 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    Un chef-d'oeuvre des années 70. Visconti aborde des thèmes intéressants comme la solitude, l'homosexualité ou encore la mort. Brillant d'un point de vue visuel. Dirk Bogarde est un acteur de très grande classe. Inoubliable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2008
    Film d'une lenteur majestueuse que la musique de Mahler accompagne merveilleusement, reflexion sur l'art, la vieillesse, la mort mais aussi l'homosexualité refoulée, Bogarde étincelant, Visconti au sommet de son art, magnifique un chef d'oeuvre parmi les premiers de l'histoire du cinema.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2008
    Revu à la télé la semaine dernière ce film qui m'a fait découvrir le 7e art à sa sortie.D'une beauté implacable et inégalée... Le regard de Visconti pénètre l'homme dans ce qu'il a de plus secret.L'horreur et la beauté qui convergent vers un etre d'une sensibilité extreme...La contemplation de la beauté au moment ou la mort vient vous chercher...La scène finale ou Tadzio semble saluer son admirateur en s'avaçant dans la mer est grandiose...Sublime
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Je remercie Visconti d'avoir réalisé cette véritable bombe cinématographique, un film d'une trés grande beauté. Un des plus beaux films que j'ai vu, l'interprétation de dirk bogarde est tout simplement énorme, un trés grand classique qui marquera à jamais l'histoire du cinéma.
    max6m
    max6m

    74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2010
    Visconti est un grand cinéaste, indéniablement. Et "Mort à Venise" est assurément un chef d'oeuvre. Cependant, le cinéma de Visconti ne m'a jamais profondément emballé ou touché. Il y a quelque chose de trop rigoureux, de trop maîtrisé chez ce cinéaste, qui, au final, fait que ses films sont superbes, certes, mais d'une beauté froide, distante, qui ne parvient jamais à me submerger totalement. Je me reconnais ainsi complètement dans les propos de Godard à cet égard, dans son célèbre texte "Bergmanorama", auquel je renvois donc le lecteur. "Mort à Venise", adapté de la nouvelle de Thomas Mann, est un film somptueux qui mûrit lentement après le 1er visionnage et révèle alors toute sa richesse thématique: l'art, la Beauté, le désir, la mort, la fuite du temps, la pureté et l'impureté, la crise de sens de la bourgeoisie... Rien de moins, malgré le fait que l'anecdote du film est bien mince, se résumant à un simple jeu de regards. Superbement filmé jusque dans les moindres détails, bercé d'une douce mélancolie, le film illustre parfaitement la maîtrise stupéfiante que Visconti a de son outil, malgré quelques scènes flirtant parfois avec un romantisme légèrement niais, en raison d'un abus certain des travellings optiques et de la musique de Mahler. Il n'empêche, c'est très beau, et très riche. Je relèverai un parallèle saisissant entre l'art de Visconti et les propos d'Aschenbach, celui-ci estimant que la Beauté est le fruit du travail rigoureux et acharné de l'artiste, opposé en cela à son ami Alfried, qui affirme qu'elle n'est en aucun cas le fruit d'un travail. Le film donne raison à Alfried, dans le fond, mais est une application des théories d'Aschenbach, dans la forme. On imagine alors la part autobiographique contenue dans le film et on comprend mieux pourquoi l'adaptation de cette nouvelle tenait tant à Visconti. "Mort à Venise" révèle une maîtrise parfaite, trop parfaite... Au final, c'est un film que j'admire, non que j'aime. N'est-ce pas Jean-Luc?
    au-dela-des-nuages
    au-dela-des-nuages

    44 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2007
    Je n'oublie jamais ces regards et cette musique ainsi que ces couleurs qui participent bien sûr à faire de "Mort à Venise" un film à part, un "chef-d'œuvre".
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    155 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2007
    Dix-sept ans après "Senso", Luchino Visconti revenait à Venise dans un contexte radicalement différent. Fini le 19ème siècle et les grandes fresques historiques, le style flamboyant aux couleurs vives, l'excentrisme marqué des personnages et le rythme sans aucun temps mort... Place au drame intimiste et obsessionnel, introspectif également ; parfaitement ancré dans une approche de cinéma dit d'"auteur", lent, contemplatif et profond, allant directement au sujet principal sans forcément proposer les différents niveaux de lecture d'un magnifique "Guépard" et autres oeuvres semblables. S'il met un peu de temps à démarrer vraiment, la faute à une introduction trop longue se regardant dérouler, ce long-métrage possède LA scène déclic extraordinaire, significative du grand maître lorsqu'il atteint les plus hauts sommets. En quelques mouvements de caméra, tout est posé, décrit, construit avec une précision implacable : les personnages entrent et ressortent du cadre, se déplacent avec une grâce inouïe et servent la formidable mise en scène d'un L.V. enfin lancé. Lui a tiré les enseignements du passé et s'est inspiré du cinéma "moderne" mis en place en Europe au cours des années 60 sans délaisser les origines de sa maîtrise : son image est plus soignée que jamais et comporte des figures de style maniant aussi bien la caméra à l'épaule (rare toutefois), que les zooms (abusifs et lassants) ainsi qu'autres audaces narratives comme le flash-back ou la voix-off, tous deux intelligemment utilisés. La réflexion sur l'intégrité artistique est passionnante, celle d'un homme se mourrant tout autant. Quant aux amours tant décriés, ils sont finalement remarquablement rendus dans un souci de justesse cinématographique rare. Parfois long voire auto-satisfait, un peu élitiste (attention à la prétention), "Mort à Venise" captive cependant sans soucis par l'appui de plusieurs séquences ravageuses psychologiquement et émotionnellement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2008
    "Mort à Venise", film lumineux et complexe, est probablement l'un des plus grands chefs-d'oeuvre du 7e Art. Il est une longue méditation sur l'ambiguïté de l'artiste confronté à son art et à la mort. L'histoire du film est centrée sur les états d'âme du héros et rendue plus intense et crédible par le recours aux souvenirs et aux réminiscences.
    Un musicien arrive à Venise et croise à l'hôtel des Bains, où il est descendu, un jeune garçon d'une surprenante beauté qui le subjugue immédiatement. Leur relation se réduira à un jeu de regard mais n'en troublera pas moins le musicien qui voit soudain ses convictions remises en cause. Il tente de fuir, puis décide de rester, de prolonger son séjour, alors qu'une épidémie de choléra s'annonce et que la ville, elle-même, parait s'engloutir dans les eaux, ainsi qu'un navire en perdition.
    Tout est subtilement évoqué de cette lente érosion à laquelle le temps condamne les êtres et les choses, alors que la beauté traverse cette réalité telle un ange exterminateur. On voit dans le gondolier un passeur d'âmes, dans le visage maquillé de poudre blanche d'Aschenback son fantôme dérisoire, dans les calli désertées et putrides une cité qui s'abandonne à l'oubli, dans l'hôtel que les estivants s'apprêtent à quitter, un monde sur le point de disparaître, mort annoncée d'une époque que la guerre va bientôt déchirer et ouvrir aux lendemains inquiétants du XXe siècle.
    Le génie de Visconti est d'avoir trouvé le langage approprié pour exprimer la beauté et les sentiments qu'elle inspire et, par l'image et le son magistralement utilisés, rendu sensible l'angoisse, la mélancolie et le désir jamais comblé. ( Voir ma critique sur mon blog "La plume et l'image". Rubrique Cinéma d'hier - page 4 )
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2007
    Mort à Venise est encore plus subjective que le Crépuscule des Dieux. Et c'est justement le thème de l'oeuvre la beauté est elle le pur produit des sens et de notre subjectivité où alors le fruit d'une harmonie entre les sens, la raison et l'imagination. Bien évidemment Visconti anti-kantien par excellence veut nous démontrer la première théorie. Le désir du beau est l'amour du musicien pour Tadzio. Il essaye de se raisonner mais se laisse tuer par son désir. Il veut atteindre cette harmonie mais ses sens pourfendent sa morale pour l'envahir par le désir destructeur. Encore une fois Visconti peint la décomposition de l'esprit par les sens. Les scènes sont filmées de façon a ce que nous contemplions cette marche au tombeau en nous procurant l'intensité du drame par par la contruction filmatographique d'une barrière morale incassable entre les deux personnages. Quel est le rôle de la musique de Mahler? La musique de Mahler se caractérise par un drame latent où nos sens sont perturbés et stimulés par des thèmes démoniaques et tutélaires. Chez Mahler il n'y a pas de beauté sans corruption des thèmes par la dissonnance. La musique de Mahler est alors le symbole de la destruction du personnage par son désir de la beauté et du mal. Dans la scène finale il se décompose sur la contemplation ultime de l'objet de son désir qui n'est que purement sensuel. Son amour le détruit comme la musique de Mahler a décomposé l'harmonie tonale pour nous faire dériver vers la dissonnance et la jouissance de l'ambigue. Quand le personnage se refait une beauté chez le coiffeur Mahler est là car il montre le persoonage détruit par sa vieillesse qu'il tente de camouffler pour satisfaire son désir qui le ronge. Visconti peint alors de façon magistrale la beauté qui éclipse la peste au point que le musicien dans son ultime idéal y sacrifie sa réalité c'est-à-dire sa vie. Le musicien se décompose alors sur la fusion de la beauté qu'est Tadzio et du mal qu'est Mahler.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2007
    Un pur chez d'oeuvre pour inititiés ,
    le meilleur acteur de ce film ç'est la musique de MALHER , regardez comment les images collent parfaitement à la musique (ou le contraire).
    Aprés la beautée des images , des personnages ,
    Le trouble de dirk face à cette beautée juvénil ,
    cette symphonie restera à jamais gravée dans vos mémoires et quand vous l'entendrez vous vous direz
    " mais je connais cette musique là ...... "
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