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Nicolas S
46 abonnés
548 critiques
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2,0
Publiée le 3 janvier 2019
'Mort à Venise' ressemble au 'Guépard', l'autre grand succès de Visconti : un homme vieillissant meurt lentement dans l'agitation baroque de décors somptueux. Le procédé, cependant, lasse terriblement. 'Mort à Venise' est en effet interminable et semble parfaitement vain, à bien y regarder : que c'est clinquant, pompeux et vide ! Peut-être faudrait-il que je le revoie dans d'autres conditions.
Je n étais peut être pas dans de bonnes dispositions mais je n ai pas apprécié grand chose. Jusqu au bagage égaré je me suis beaucoup ennuyé. Les scènes m ont paru très longues et sans intérêt. Ainsi, la traversée du bateau m a semblé interminable. C est l ouverture du film, on ne sait rien de ce que le film va raconter, et on a droit à 20min de traversée en bateau où je pense qu il ne se passe rien, on n apprend rien sur ce que le film va raconter, le film ne fait rien pour nous intéresser. Les images sont normalement belles, pas spécialement remarquables. Tout juste comprend on t on que l homme ressent un mal de vivre, de l ennui. La seule chose qui dynamise ce très long début est l agression du comique chanteur. Sauf que je m ennuyait déjà fermé et aussitôt la se hence passer, que le film repart sur sa trajectoire sans parole, sans but et avec très peu d action. L épisode du gondolier est inutile. C est incroyablement long si le but est juste de dire que l homme est veule et si ça dit plus, je suis passé à côté..
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Je me suis tellement ennuyé que je n avais rien remarqué lorsque l homme commence à enquêter sur les événements qui sont cachés aux touristes.
Je me suis tellement ennuyé que la seule chose qui a tellement retenue mon attention de tout le film, c est la chemise blanche du jeune homme avec ses broderies. La seconde fois qu on le voit avec, je me suis persuadé qu il porte une chemise de femme et j’ai passé la fin du film à espérer le revoir avec et regarder ses boutons. Je pense que visconti a voulu une ambiguïté sexuelle dans l apparence du jeune garçon et je me disais que cette chemise la renforçait.
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J ai bien remarqué des petites choses, telles qu une très forte présence de musique d orchestre, un peu trop. Et qu au moment de retrouver son inspiration il y a bien un silence qui précède afin que le spectateur ne puisse pas manquer de remarquer que la musique commence en même temps qu il compose et que donc, ce qu on entend est le résultat de son travail. C est bien fait, mais je n en pense pas grand chose. C est plutôt bien mais un peu convenu, l idée ne me fait réagir ni en bien ni en mal, tout comme nombre de détails, ca ne m a pas semblé remarquable et je n ai pas d avis tranché dessus.
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Un film qui ne m a pas déplu, mais vraiment pas plu pour autant. Ennuyeux.
La passion muette et douloureuse d'un vieux musicien sur le déclin pour un bel adolescent en vacances à Venise. Le cinéma de Visconti a des affinités évidentes avec les écrivains de la décadence qu'il a adaptés dans sa filmographie (ici Thomas Mann): contemplation mélancolique du passage du temps, chant du cygne d'une aristocratie qui emporte avec elle une certaine idée de la culture et de la sociabilité, goût pour les histoires d'amour vouées à l'échec, représentation impressionniste des sentiments, lyrisme étouffé par un pessimisme lucide, etc. Il faut aimer ce type d'oeuvres, très datées et parfois un peu indigestes, mais pour les amateurs, Mort à Venise est une magnifique tragédie et l'un des plus beaux films du cinéaste.
« Mort À Venise » est certes bien réussit techniquement, les décors de Venise, l’imagerie ressemblant à des tableaux, et le jeux sublime de Dirk Bogarde sont très plaisant, mais malheureusement, le long métrage est aussi ennuyant que glauque.
"Mort à venise" ou comment foutre en l'air un sujet interessant en faisant du délayage soporifique. Il n'y a que la musique qui est bien mais autant se payer le CD
« Mort à Venise » est un beau film, très poétique. L'histoire est belle, tournant autour du temps qui passe, irrésistiblement, imperceptiblement (d'où la lenteur du rythme) et qui conduit à la décrépitude et à la mort, aux regrets peut-être, à la nostalgie surement. La scène finale est inoubliable, Tadzio, insolent de beauté et de jeunesse dans le soleil au zénith avançant dans la mer alors que la mort s’avance doucement … (je n’en dis pas plus !). Le film arrive à nous faire ressentir les émotions du personnage principal. Les acteurs sont bons : Dirk Bogarte campe bien dans son personnage, seul, renfermé et frustré. Le jeune Björn Andresen est assez naturel, même si son rôle n'implique pas forcément de grandes performances d'acteur. La musique de Gustav Mahler est absolument majestueuse, les décors de Venise et les costumes de l’époque sont magnifiés. Bravo !
Visconti adapte Thomas Mann et livre une méditation sur la nature de l'art (qui se partage entre instincts dionysiaques et sérénité apollinienne selon Mann, qui s'inspire ici de Nietzsche) et sur le temps qui passe. Sublimes images de Pasquale de Santis. La musique de la symphonie n°5 de Mahler contribue beaucoup à l'émotion que l'on ressent. Voir ma critique et mon analyse du film sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Au début du 20ème siècle, un compositeur en mal d'inspiration se rend à Venise, espérant y retrouver le goût de vivre. Sur place, il va être frappé par la beauté d'un adolescent androgyne, mais il va également réaliser que la ville est en proie à un épidémie. Luchino Visconti filme avec élégance Venise, et offre un contraste fort entre l'angélisme du jeune homme visé par le protagoniste, et le voile de mort qui s'abat peu à peu sur la ville. Par ailleurs, Dirk Bogarde est très imprégné dans son rôle d'artiste vieillissant, pris entre la beauté et la mort, les deux thèmes évoqués dans la mise en scène. Mais à côté de tout cela, ne vous attendez pas à un film rythmé ! "Morte a Venezia" est une œuvre lente, filmée à coups de zooms et travelings lancinants, comportant peu de dialogues, et tournant à moitié rond. Cette lenteur en fera décrocher plus d'un, pour les autres il reste l'ambiance visuelle.
On a dit à sa sortie que c’était le chef d’œuvre de Visconti et que la Palme d’Or de Cannes 1970 lui avait été volé au bénéfice de Losey et « Le messager ». Le temps donne tout de même raison au jury de Cannes. Au bout de 30’ on a compris la thématique du film, mais Visconti choisit de tourner un long métrage de 2 heures autour de ce qui n’est qu’une nouvelle. C’est un film d’ambiance sans dialogue et sans rythme, et j’y suis resté insensible. En lisant le synopsis, je croyais voir un film sur un artiste en fin de vie et en manque d’inspiration succombé au charme d’un jeune homme car il était le reflet de LA BEAUTE à l’état pur. Et le début du film nous entraine sur des questions philosophiques sur ce sujet. Mais dans le rapport entre le jeune homme de 14 ans et l’artiste, cette réflexion s’effondre pour laisser place à quelque chose de plus cru et limite malsain : l’attirance homosexuel et pédophile du vieil homme pour le jeune qui, lui, s’enlace dans des jeux plus ou moins innocents avec d’autres jeunes garçons. La fièvre monte chez le vieil homme qui aimerait tant avoir 40 ans de moins. Quand on sait que Visconti, quelques temps après fera son coming-out, on comprend notre désarroi en visionnant ce film où l’homosexualité flirte avec des fantasmes pédophiles. Visconti est virtuose pour filmer tous les jeux de regards entre les deux personnages. Cette relation est platonique et ne repose que sur les yeux et ceci est bien rendu. Mais voilà, on s’emmerde.
Mort à Venise est un beau film, très poétique de la part de Luchino Visconti. L'histoire, adaptée d'un roman de Thomas Mann, est magnifique. Le film arrive à nous faire ressentir les émotions du personnage principal et ce, malgré le fait qu'il les dissimule. Les acteurs sont très bons : Dirk Bogarte porte très bien dans un rôle très renfermé et mutique. Le jeune Björn Andresen est assez naturel, même si son rôle n'implique pas forcément de grandes performances d'acteur. La musique de Gustav Mahler est absolument majestueuse, le film peut même être vu uniquement pour sa bande originale. Les décors de Venise sont très beaux (en même temps, c'est Venise). Encore un bon film de Visconti.
Il y avait des ingrédient prometteurs, l'interprétation sobre et géniale du grand Dirk Bogarde, la présence en arrière-plan de la si belle Silvana Mangano, une photographie superbe faisant de chaque plan un petit tableau vivant et puis la musique sublime de Gustav Malher. Quant au choix du thème il est courageux et aurait pu être intéressant. C'est ce dont se souviennent ceux qui dise avoir aimer le film, en oubliant que ça tourne en rond, que ça n'avance pas, les longueurs exaspérantes, les scènes inutiles qui se comptent par dizaines et qu'on ne s'accroche à rien. Les dialogues sont rares et soit ne servent à rien, soit sont franchement ridicules (à l'instar de ces discussions byzantines et improbables sur la fonction de l'art). Tout cela aurait pu constituer à la rigueur un court métrage de 20 minutes, mais là nous avons deux d'heures d'ennui avec un fin interminable. PS : pourrait éventuellement intéresser les fétichistes des chapeaux,de femmes il y en toute une collection et ils sont très jolis.
Un film envoutant à l'ambiance sulfureuse et parfois à la limite de la décence morale. Mais Visconti ne transige pas avec son œuvre et tient jusqu'au bout cette passion radicale, jouée avec brio par un Dirk Bogarde déchirant. La bande originale est sublime et le tout est glacé et très émouvant.
AMOUR. Dick Bogarde, le crépuscule d'un dieu. La vieillesse, la nostalgie de la jeunesse et de la beauté, les mystères de Visconti. Des plans magnifiques, comme les tableaux d'un musée, une symphonie tout en regard par un impressionniste du septième art.
Alors là je ne sais pas comment prendre ce film. Une ode à la perversion et à la vision particulière et tendancieuse, d'un artiste en panne d'aspiration, qui décide de faire un voyage à Venise pour se ressourcer et composer une autre symphonie. Déjà on arrive à la limite et la suffocation en lisant cette mise en bouche.
Comment réussir à faire près de deux heures avec un scénario si pauvre ! Oui mort à Venise est vraiment loin d'être un chef d'oeuvre salué par de nombreux cinéphiles.
Maintenant que j'ai vu ce film. Je peux me permettre de considérer ce genre de personnes comme des fous en manque de relations humaines et sexuelles et de vie sociale la plus stable possible. Ode à l'auto-onanisme artistique, cette oeuvre m'a fait mourir d'en mon sommeil à plusieurs reprises.
Impossible de s'accrocher sans raccrocher. Alors trois étoiles pour la partition symphonique inédite et réservée au film, mais c'est vraiment trop généreux.