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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Quelques courtes phrases pour parler de Mort à Venise. Mort à Venise de Visconti, ce n'est pas seulement Venise, ce n'est pas seulement la Mort, c'est aussi la Beauté, c'est aussi l'Intelligence, c'est aussi l'Art. Que dire brièvement, quand on parle de Mort à Venise, il y a tant à dire, tant à écouter, tant à comprendre. Peut-être est-ce le dépassement ultime de ce que l'Art a d'absolu. Car Mort à venise, c'est l'Absolu dans son néant. C'est la détresse humaine peinte de manière symbolique et irréelle. Et pourtant, tant de réalisme qui saisit au coeur que l'on saigne, que l'on verse des larmes sur notre peau qui peu à peu, meurt. Paralysée par la beauté, on reste ainsi ébloui du génie de Visconti, de l'intelligence de Thomas Mann, de la fascination exercée par Dirk Bogarde, figés ainsi que nous sommes dans le silence irréel du temps. Après avoir vu Mort à Venise, tout vous semble à jamais enfoui sous les eaux amères de la nostalgie....
Un amour platonique entre un vieux compositeur au crépuscule de sa vie et un adolescent à Venise sur fond de réflexion sur l'art:le Beau est-il une pure création de l'esprit humain dans un monde globalement laid et souillé, ou existe-t-il dans la nature? Le vieil homme penche vers la première thèse et la Venise suffocante et infectée semblerait lui donner raison;mais l'apparition du bel adolescent remet tout en question et l'ébranle au plus profond de lui-même.Un grand chef-d'oeuvre cinématographique à tout point de vue.
Apologie de la pédophilie ? Courrier du coeur d'un journal de province? Clichés éculés d'une époque ? Académisme obsolète ? Technique filmique ennuyeuse? Intellectualisme de façade ? Visconti essaie de nous tirer la larme du coeur et de l'esprit sans rien avoir, Mort à Venise ne vaut pas mieux que le film de vacances de Jean Dupont à Ostende (traveling "touristique" et gros plan disgracieux) , que les petites annonces nauséabondes de Gai Pied (vieil homme encore jeune, j'ai croisé ton regard dans le train Petaouchnok-Birouette) , que les fausses questions philosophiques d'adolescents pré-pubères (l'art est-il bon pour l'homme ?), que la grossièreté sentimentale d'une histoire graveleuse de bistrot... Les critiques encensent-ils ce film par hypocrisie, bêtise ou corporatisme ?
Un grand chef d'oeuvre... L'adagietto de Mahler est depuis pour moi intimement lié à cette première scène inoubliable de l'entrée dans Venise. Un des plus grands moments du cinéma...
L'ensemble peut sembler répétitif et ne pas rassasier, cela n'enlève rien à la remarquable subtilité de la mise en scène. Tristesse de la fascination avortée, prison de la médiocrité, tension érotique inavouée planent en cette ode à la beauté, à l'art, d'être et d'aimer. Tadzio est beau à mourir.
Un film extraordinaire, cruel, sur l'art, la beauté et la mort, avec une ambiance inoubliable. Peu de dialogues mais tout est dit grâce au jeu très touchant des deux acteurs principaux. Un ensemble vraiment passionnant.
Je remercie Visconti d'avoir réalisé cette véritable bombe cinématographique, un film d'une trés grande beauté. Un des plus beaux films que j'ai vu, l'interprétation de dirk bogarde est tout simplement énorme, un trés grand classique qui marquera à jamais l'histoire du cinéma.
a la fin de sa vie un vieux compositeur se rend compte avec amertume qu il est passe a cote de la beauté et que sa vie parfaite n a été en fait qu n gâchis ,superbe,magnifique
Revu à la télé la semaine dernière ce film qui m'a fait découvrir le 7e art à sa sortie.D'une beauté implacable et inégalée... Le regard de Visconti pénètre l'homme dans ce qu'il a de plus secret.L'horreur et la beauté qui convergent vers un etre d'une sensibilité extreme...La contemplation de la beauté au moment ou la mort vient vous chercher...La scène finale ou Tadzio semble saluer son admirateur en s'avaçant dans la mer est grandiose...Sublime
Bien des amis m'ont dit qu'il ne se passait rien dans "Mort à Venise". Et pourtant! Les jeux de regards sont en permanence d'une puissance émotionelle exceptionelle. Le regretté Dirk Bogarde est tout simplement extraordinaire. Bjørn Andresen, quand à lui, subjuge son personnage de Tadzio, si bien que, tout spectateur que je sois, je tombe comme Gustav von Aschenbach sous le charme non de l'acteur, mais bien du personnage.
Un filme culte de Luchino Visconti, aux multiples lectures, que ce soit la réductrice vision de l'homosexualité ou la compréhension d'un artiste en mal d'inspiration qui pense tenir en ce jeune garçon le déclencheur de l'émotion, peut-être amoureuse, qui, jusqu'à la mort, lui fera penser que son chef-d'oeuvre musical ultîme passe par l'inspiration que cet éphèbe lui procure.
« Mort À Venise » est certes bien réussit techniquement, les décors de Venise, l’imagerie ressemblant à des tableaux, et le jeux sublime de Dirk Bogarde sont très plaisant, mais malheureusement, le long métrage est aussi ennuyant que glauque.
Film d'une lenteur majestueuse que la musique de Mahler accompagne merveilleusement, reflexion sur l'art, la vieillesse, la mort mais aussi l'homosexualité refoulée, Bogarde étincelant, Visconti au sommet de son art, magnifique un chef d'oeuvre parmi les premiers de l'histoire du cinema.
Difficile de voir ce film avec les yeux d'un spectateur de l'an 2006, tant le cinéma a évolué. Ce film est tout en introspections, est très dense, avec des sentiments plus suggérés que montrés. Il est beaucoup plus profond qu'il n'y paraît, en posant des questions philosophiques, sur l'art, l'amour, la beauté, la mort...Il est vrai que le rythme est très lent et certaines scènes, difficiles à appréhender. Mais cela reste du grand cinéma, avec une vision artistique au sens noble du terme et pas simplement un produit calibré dans la cité mythique de Venise.