Mort à Venise
Note moyenne
3,7
3542 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Mort à Venise ?

124 critiques spectateurs

5
40 critiques
4
35 critiques
3
18 critiques
2
11 critiques
1
15 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

216 abonnés 2 551 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 mars 2017
Mort à Venise est un beau film, très poétique de la part de Luchino Visconti.
L'histoire, adaptée d'un roman de Thomas Mann, est magnifique. Le film arrive à nous faire ressentir les émotions du personnage principal et ce, malgré le fait qu'il les dissimule.
Les acteurs sont très bons : Dirk Bogarte porte très bien dans un rôle très renfermé et mutique. Le jeune Björn Andresen est assez naturel, même si son rôle n'implique pas forcément de grandes performances d'acteur.
La musique de Gustav Mahler est absolument majestueuse, le film peut même être vu uniquement pour sa bande originale.
Les décors de Venise sont très beaux (en même temps, c'est Venise).
Encore un bon film de Visconti.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 9 octobre 2008
un bon somnifère!
tres tres long beaucoup trop long, ennuyeux
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 novembre 2009
Du visconti, certes, mais du mauvais. Je n'ai vraiment pas adhéré à cette histoire de compositeur psycho-rigide tombant en pamoison devant ce jeune éphèbe comme le qualifirait Frédéric Mittérrand.. Tout le film n'est qu'un jeu de dupe guignolesque entre le vieil homme libidineux et le jeune gringalet. Seule la scène du sablier m'a réellement interpellée. Venise est tout de même magnifiquement filmée et la réalisation soignée, mais le jeu d'acteur et le scénario sont vraiment trop légers pour le coup.
Shékiinä .
Shékiinä .

58 abonnés 678 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 octobre 2012
Du grand art ! Le premier film de Luchino Visconti que je regarde, et je dois dire que je ne suis pas déçu du voyage même si au début du film j'ai eu du mal à complètement rentrer dedans. Mort à Venise est un film particulier, mystérieux, troublant, avec une réflexion philosophique (comme il y en a souvent dans le cinéma italien) et une façon de filmer spéciale : d'abord de loin puis la caméra se rapproche lentement petit à petit et s'arrête fixe devant les visages de Aschenbach et Tadzio pour qu'on puisse voir leurs émotions ; cela crée un rapport d'intimité entre les deux comme si plus rien ne semblait exister autour d'eux. L'acteur Dirk Bogarde est super, il incarne à la perfection ce personnage/artiste désabusé dont la mort inéluctable approche de plus en plus (la dernière scène est magistrale), qui est en quête d'inspiration et fasciné par la jeunesse et la beauté d'un adolescent qu'il croisera à plusieurs reprises, sans jamais osé le parler, se satisfaisant uniquement de leurs jeux de regard et de sa beauté angélique .
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Mais comment peut - on parler de "Mort", puisqu'il n'y a Aucune VIE qui se dégage de ce film ?!
De très beaux paysages ne sont que prétextes à une histoire inutile, sans intérêt et très ambiguë...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2007
Mort à Venise est encore plus subjective que le Crépuscule des Dieux. Et c'est justement le thème de l'oeuvre la beauté est elle le pur produit des sens et de notre subjectivité où alors le fruit d'une harmonie entre les sens, la raison et l'imagination. Bien évidemment Visconti anti-kantien par excellence veut nous démontrer la première théorie. Le désir du beau est l'amour du musicien pour Tadzio. Il essaye de se raisonner mais se laisse tuer par son désir. Il veut atteindre cette harmonie mais ses sens pourfendent sa morale pour l'envahir par le désir destructeur. Encore une fois Visconti peint la décomposition de l'esprit par les sens. Les scènes sont filmées de façon a ce que nous contemplions cette marche au tombeau en nous procurant l'intensité du drame par par la contruction filmatographique d'une barrière morale incassable entre les deux personnages. Quel est le rôle de la musique de Mahler? La musique de Mahler se caractérise par un drame latent où nos sens sont perturbés et stimulés par des thèmes démoniaques et tutélaires. Chez Mahler il n'y a pas de beauté sans corruption des thèmes par la dissonnance. La musique de Mahler est alors le symbole de la destruction du personnage par son désir de la beauté et du mal. Dans la scène finale il se décompose sur la contemplation ultime de l'objet de son désir qui n'est que purement sensuel. Son amour le détruit comme la musique de Mahler a décomposé l'harmonie tonale pour nous faire dériver vers la dissonnance et la jouissance de l'ambigue. Quand le personnage se refait une beauté chez le coiffeur Mahler est là car il montre le persoonage détruit par sa vieillesse qu'il tente de camouffler pour satisfaire son désir qui le ronge. Visconti peint alors de façon magistrale la beauté qui éclipse la peste au point que le musicien dans son ultime idéal y sacrifie sa réalité c'est-à-dire sa vie. Le musicien se décompose alors sur la fusion de la beauté qu'est Tadzio et du mal qu'est Mahler.
stans007
stans007

26 abonnés 1 346 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 novembre 2021
D’après le roman de Thomas Mann et sur une musique de Gustav Mahler : au Lido, l’attirance réciproque entre un vieux compositeur en proie au doute créatif et un bel adolescent isolé dans un parterre de femmes, l’occasion pour le maître Visconti de nous présenter un film lent, éminemment esthétique où chaque plan ou presque est un tableau impressionniste, avec une mention particulière pour la baignade finale de l’ado. Un magnifique classique de l’âge d’or du cinéma italien indispensable à toute culture cinématographique.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 septembre 2009
Le chef d'oeuvre absolue de l'histoire du cinéma. Un modèle d'adaptation de la nouvelle de T.Mann. Tout sur le Beau qui est aussi la Mort.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 décembre 2012
Je n'oublierais jamais ce film, cette errance, cette musique, ces regards. Un chef-d'œuvre avec un Dirk Bogarde proche du génie !
thamnophile
thamnophile

12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 octobre 2008
J'ai acheté la VHS de ce très beau film voici une douzaine d'années et j'ai plaisir à la revoir de temps en temps. Ce film de Lucchino VISCONTI est loin d'être politiquement correct avec cette histoire d'un amour impossible et interdit mais noble entre Gustav VON ASCHENBACH et Tadzio, âgé de 14 ans, l'âge de tous les émois et de toutes les découvertes. Néanmoins, à l'époque, il a eu un grand succès. Depuis, il est devenu un film-culte. Les 2 principaux interprêtes, Dirk BOGARDE dont j'avais déjà apprécié la prestation dans Chaque soir à neuf heures et un Bjorn ANDRESEN éblouissant et lumineux notamment par son physique androgyne et son sourire font de par leur relation que beaucoup jugeraient scandaleuse le succès du film. Lucchino VISCONTI a eu le courage de mettre cette relation amoureuse entre un majeur et un mineur à l'écran. Peu de réalisateurs avaient osé aborder le problème de l'homosexualité à l'écran mais il est vrai que ce film a été tourné quelques années après Mai 68 et qu'enfin les langues commençaient à se délier et les idées à se libérer. Ceci d'ailleurs explique en grande partie le succès du film. Quoi qu'il en soit, allez le voir s'il se joue dans un cinéma près de chez vous ou alors achetez le DVD. Ainsi, vous serez sûrs de passer un bon moment que vous n'oublierez pas de sitôt.
Tom H.
Tom H.

8 abonnés 62 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 3 mai 2014
Mon premier Visconti, il m'a conquis avec la beauté de son film, sa poésie dans l'image, car le film est en réalité un long enchaînement d'images entre deux personnes qui se regardent sans se parler. Une vraie beauté ce film, un film sur la beauté physique, un vieil homme qui adule un jeune garçon androgyne sans pour autant y voir un côté sexuel, simplement l'admiration de la douceur (et de la fraîcheur sans doute) physique et l'élégance du personnage.
Newstrum
Newstrum

52 abonnés 261 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 octobre 2017
Visconti adapte Thomas Mann et livre une méditation sur la nature de l'art (qui se partage entre instincts dionysiaques et sérénité apollinienne selon Mann, qui s'inspire ici de Nietzsche) et sur le temps qui passe. Sublimes images de Pasquale de Santis. La musique de la symphonie n°5 de Mahler contribue beaucoup à l'émotion que l'on ressent. Voir ma critique et mon analyse du film sur mon blog : newstrum.wordpress.com
labadens
labadens

20 abonnés 252 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 novembre 2021
Il y avait des ingrédients prometteurs, l'interprétation sobre et géniale du grand Dirk Bogarde, la présence en arrière-plan de la si belle Silvana Mangano, une photographie superbe faisant de chaque plan un petit tableau vivant , et puis la musique sublime de Gustav Malher. Quant au choix du thème il est courageux et aurait pu être intéressant. C'est ce dont se souviennent ceux qui disent avoir aimé le film, en oubliant que ça tourne en rond, que ça n'avance pas, les longueurs exaspérantes, les scènes inutiles qui se comptent par dizaines et qui font que l ' on ne s'accroche à rien. Les dialogues sont rares et t ne servent à rien.
Prenez , par exemple , ces discussions byzantines et improbables sur la fonction de l'art : prise de tête stérile !
Tout cela aurait pu constituer à la rigueur un court métrage de 20 minutes, mais là nous avons deux d'heures d'ennui avec un fin interminable.
Dans ce film ce ne sont pas les vénitiens qui ont des diarrhées cholériques mais bien les spectateurs. En fait, cela aurait pu durer le temps d'un adagio sur un crépuscule à Venise (avec quelques dialogues rétrospectifs sur les vains idéaux du compositeur) et tout le monde y aurait été gagnant. Car , au fil des passages de l'adagio, même Mahler commençait à m’exaspérer. Plus grave : certaines scènes purement nauséeuses ( long plan séquence où l'on observe des bribes éparses des conversations sur la plage ),VIsconti réussit à nous offrir des scènes aussi stériles qu'insupportables telles que l'orchestre de l’édenté.
Alors en lisant des analyses-critiques, on peut voir que, oui , c'est un combat intérieur de l'artiste entre Dionysos et Apollon... La recherche de la beauté absolue ... . Autant lire le scénar et en 5 minutes l'affaire est réglée.
Mourir d' ennui à Venise !
Malgré tout , les chapeaux,de femmes - il y en toute une collection - sont très jolis.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 juillet 2013
J'ai tout détesté dans ce film. Le scénario (si tant est qu'il existe), les personnages, le jeux des acteurs... Bref, ce fut très très long et pénible à regarder, j'ai fini par en rire. Sans doute l'un des films (si ce n'est LE film) qui m'as le plus désagréablement marqué.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

284 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 mai 2015
Luchino Visconti adapte le chef-d'oeuvre de Thomas Mann dont il garde les thématiques majeures (la création artistique, l'idéal, la beauté, le désir, la mort) et le cadre (Venise, de l'aube au crépuscule, de la magnificence à la putréfaction). Mais il change la profession d'Aschenbach, le personnage central, d'écrivain à musicien, pour mieux adjoindre au récit la musique de Gustav Mahler, qui épouse avec une évidence majestueuse et triste le lyrisme du récit. Et surtout, il traduit la dimension intellectuelle du texte-source en une pure contemplation. C'est un véritable tour de force poétique où tout est dit à l'image, sans recourir (ou presque) aux mots, aux dialogues. Zooms avant et arrière pour exprimer les jeux de regards, le magnétisme, le trouble qu'éprouve le personnage principal pour le bel ado Tadzio, sa fascination, son obsession... Lents travellings pour dire la mélancolie d'une fin de vie, le bonheur de tutoyer la beauté incarnée et le malheur de ne l'atteindre jamais (comme cet horizon que désigne Tadzio à la fin du film). Parfum suave et vénéneux d'une passion saisie dans sa polysémie, entre joie et souffrance. Parfum qui se dégage des décors riches et fleuris de l'hôtel où ont lieu les rencontres quotidiennes. Parfum qui se dégage d'une séance chez le coiffeur, d'où Aschenbach ressort le cheveu teint et la peau fardée. Visconti suit son héros subjugué et pathétique (excellent Dirk Bogarde) dans une déambulation envoûtante, sans issue, composant autour de lui des tableaux vivants d'un raffinement sans nom (les scènes d'hôtel) ou de solitude infinie (les dernières scènes de plage, en plan large). Il ajoute à la narration quelques réminiscences proustiennes, n'évite pas toujours un certain maniérisme dans la richesse de son esthétique et la longueur de certains plans. Mais tant de beauté, de lyrisme et d'intelligence laisse pantois.
À noter que le jeune acteur suédois qui interprète Tadzio, Björn Andrésen, était apparu un an plus tôt, en 1970, dans le premier film de Roy Andersson : A Swedish Love Story.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse