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jerry974
14 abonnés
449 critiques
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4,0
Publiée le 26 avril 2008
Sur le thème essentiel de la culpabilité et du pardon, Polanski adapte le livre de Ariel Dorfman. Ce huit clos étouffant est l'occasion pour une victime de régler ses comptes avec son bourreau. Faut-il punir le coupable des mêmes crimes qu'il a commis? Y'a-t-il un pardon possible, et comment y parvient-on? Des questions auxquelles un pays tout entier doit répondre pour se guerir, dans le cas de la dictature chilienne. Mais le film nous interroge aussi sur notre position personnelle sur le sujet. Passionnante interrogation.
Film un peu méconnu et qui pourtant recèle de qualité, d'abord le trio d'acteurs est vraiment parfait (Ben Kingsley surtout). Le scénario est inspiré et glacant, un suspense et un épais mystère plane sur toute la longueur du récit. Oeuvre sur la vengeance, la torture et la culpabilité, passionnant.
SIGOURNEY WEAVER est bien inquiétante dans ce thriller à l'ambiance oppressante, BEN KINGSLEY est impressionnant de réalisme dans son rôle d'ancien tortionnaire, le film nous tient en haleine jusqu'au bout!!!!
Magnifique, mais aussi terrible! L'interprétation de Sigourney Weaver est bouleversante, et Ben Kingsley est exceptionnel. Un chef d'oeuvre, à voir absolument!
Un huis clos aussi réjouissant dans la forme que dans le fond. Roman Polanski parle de la justice personnelle sans parti pris facile et avec un sens du suspense nettement supérieur à celui de "Rosemary's baby" qui se montre digne des plus grands maîtres.
Un huis clos vraiment haletant. Voilà le Polanski que j'aime mieux que "un couteau dans l'eau". On ne s'ennuie pas une seconde. Les dialogues et l'intrigue sont vraiment très bon, tout comme les acteurs Ben Kingsley et Sigourney Weaver. En un mot un film magnifique. J'aime Schubert et j'aime Polanski.
Sigourney Weaver se interprète à merveille dans son rôle où sa froideur physique colle parfaitement au personnage et renforce le réalisme. Malgré tout, si une bonne intrigue peut parfois tout à fait remplacer la dose habituelle d'action dans les films, ici, l'intrigue, peut-être à cause du sujet, ne réussit pas à pallier le manque d'action. Mais pour le genre et ceux qui l'apprécient, ce film est sans aucun doute une réussite.
Un grand film sur un sujet difficile ben kingsley est glaçant, la musique forcément incommodante et l'atmosphere est pesante,on en ressort marqué mais avec la satisfaction d'avoir vécu un bon moment de cinéma
Polanski est le maitre du huis-clos théatral et ici il est tout simplement génial. Pourquoi la vengeance ? une perte de statut de juré au détriment d'une partie civile ? la douleur justifie t-elle le fait que l'on devienne meurtrier à son tour ? mais si l'on ne se venge pas que fait la société ? réponse : rien, nous sommes bien dans l'absurde. Ce film, qui n'est en fait qu'un flash-back, est un des plus grands Polanski. Les acteurs, la mise en scène, le scénario, sont époustouflants, on peut le regarder tous les jours sans se lasser. Quand le cinéma s'y met : çà fait mal !
Film dur sur les conséquences d'un ancien régime politique instaurant la terreur, la torture, et le viol dont a été victime le personnage de Sigourney Weaver. Huis clos soulevant des thèmes intelligemment exploités comme le pardon, la vengeance, le courage, la justice... Que faire lorsque l'on retrouve son bourreau et qu'on le tient entre ses mains ? L'éclairage de la maison, chaud, accueillant au début du film prend une autre tournure au retour de Sigourney Weaver, métamorphosée. Au fur et à mesure que l'histoire avance, on veut connaître les circonstances, est il coupable ? Jusqu'à la fin, un doute subsiste...
Film intéressant car il donne à réfléchir sur la vérité et la subjectivité. La vérité est ici insaisissable car connue seulement de deux personnages, dont on ne pénètre pas l'intériorité. Mais le film trouve aussi ses limites dans la focalisation sur l'unique question de la culpabilité ou de l'innocence du Dr Miranda. Il devient alors plus anodin, malgré la cruauté et l'horreur évoquées.
Un fabuleux film politique porté par un trio d'acteurs époustouflant. Sigourney Weaver est magistrale dans ce rôle de femme torturée ( dans tous les sens du terme ). Ce huis clos est habilement fondé sur le suspense, et la musique de Schubert est géniale, car elle reste aujourd'hui significative. C'est l'histoire de Paulina Lorca, une femme instable qui semble reconnaître la voix de son tortionnaire, un homme qui l'avait violée alors que la dictature sévissait en Amérique du Sud dans les années 1970. On retrouve alors le grand Polanski, celui capable de jouer avec la naïveté et les nerfs du spectateur, comme à l'époque du Locataire ( on retrouve la thème de la folie dans La jeune fille et la Mort, mais le caractère politique du film apporte à celui-ci une autre dimension ). Le procès du docteur Miranda est un magnifique morceau de bravoure car l'on ne s'ennuie jamais tant le scénario est dense et efficace. Acteurs hors pair, mise en scène précise, intrigue intelligente, tout est agencé de manière à estomaquer le spectateur. Un chef d'oeuvre du grand Polanski, qui reste parmi mes préférés avec Le Locataire et le Couteau Dans L'eau...
Un huis clos qui tiens à la gorge jusqu'au bout. Acteurs très bon, histoire franchement pas mauvaise. Un ensemble inpeccable mais à voir une fois nettment pas 36.