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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 janvier 2017
Adapté d'une pièce de théâtre, le rythme lent puis hâché s'en ressent quelque peu mais ce huis-clos est l'un des films les plus réussis de Polanski. Le doute subsiste jusqu'à la fin -une fin inattendue- sur la prétendue culpabilité du bourreau ou sur la folie paranoïaque de la victime.
Un sujet terrible et émouvant, habilement traité par le réalisateur et admirablement interprété par Sigourney Weaver et Ben Kingsley. La prestation de Monsieur Kingsley, je m'y attendais, il s'agit d'un acteur hors pair mais celle de Sigourney dans un rôle ô combien difficile, je ne m'y attendais pas vraiment : elle s'avère pourtant à la hauteur des enjeux, quelle grande actrice !
"La jeune fille et la mort" dispose d'un scénario très emballant avec une mise en scène relativement simple, mais néanmoins très appréciable. Le maître Polanski nous livre un huis-clos saisissant où les dialogues, les prestations, et ce petit jeu de propre justice feront toute la différence.
Un bon casting. Seuls 3 acteurs sont présents et le film est tourné dans un lieu clos, comme au théâtre. Le réalisateur s'est amusé à jouer sur notre psychologie. Dans les dires, on ne sait pas bien qui est dans le vrai mais dans le jeu des acteurs, c'est encore meilleur. L'intensité du jeu est tellement bonne que l'on ne sait distinguer le vrai du faux sans avoir une belle part de doute. Bref, un bon film psychologique au dénouement original et presque inattendu.
Porté par trois acteurs époustouflants – Sigourney Weaver et Ben Kingsley en tête – La jeune fille et la mort est un huis-clos étouffant, à l'atmosphère crépusculaire, dans la plus pure tradition d'un Roman Polanski qui adopte ici un discours directement politique – la torture pratiquée sous une dictature sud-américaine – qui n'est pas sans rappeler le style de Costa-Gavras. Une remarquable réflexion sur la culpabilité, la vérité, la légalité, le droit à la défense, la vengeance...et un face-à-face psychologique d'une intensité rare, ponctué par la troublante musique de Schubert.
Très bon huis clos engagé de Polanski, avec Sigourney Weaver et Ben Kingsley au sommet de leur art. Beaucoup de blabla mais on ne s'ennuie pas car l'action va crescendo jusqu'au final surprenant et déroutant.
Polanski continu de lorgner sur son péché-mignon : les pièces de théâtre. Pour cette adaptation, j'ai du mal à trouver mon compte. Il faut le dire, scénaristiquement il y a une épaisse couche de mystère qui enveloppe le destin de la femme interprété par Sigourney Weaver. S'en prendre au premier venu pour régler ses comptes avec le lit conjugal et son passé. Sauf qu'à trop vouloir confiner sa mise en scène dans cette maison sur côte, au milieu de rien, assez lambda, la dynamique du film reste sur le point de vue théâtrale. D'où un l'intérêt quasi nul d'en fabriquer un objet de cinéma.
Un hui-clôt en forme de thriller, dans lequel Polanski joue avec son spectateur. De manière "classique" d'abord, en oscillant entre mensonge et vérité, doute et certitude. Puis de façon plus malsaine en jouant avec nos désirs et nos instincts les plus bas, c'est horrible, mais on veut entendre Sigourney Weaver nous raconter ce qu'elle a subie. Tout au long du film, le suspense est habillement maintenu, jusqu'à cette fin, terrible et très dérangeante.
Superbe huis-clos psychologique, un thème de prédilection pour Polanski qui filme à merveille l'ambiance de ces lieux fermés au monde extérieur où toutes les passions (et ici elles sont tragiques) font surface. Un suspense tendu où l'on attend férocement de connaître la vérité.......jusqu'à cette fin énigmatique et presque cruelle......
Un des chefs d'œuvre de Roman Polanski, un huit clos glauque et sordide entre Sigourney Weaver et Ben Kingsley qui prend aux tripes jusqu'au bout. Le jeu d'acteur est excellent, le scénario très bien construit sur un sujet grave. Roman Polanski dose formidablement bien le suspens du début à la fin, ce qui rend le film vraiment très intéressant à regarder. C'est un film noir, psychologiquement assez dur, pour un public averti.
Roman Polanski réalise un bon huit clos intimiste qui donne des frissons. Sigourney Weaver affronte son bourreau joué par le grand Ben Kingsley. Stuart Wilson joue bien le rôle du mari affolé. La réalisation de cette pièce de théâtre d'après un morceau de Schubert est réussite.
Un huit clôt de Polanski brillant avec une tension qui monte crescendo et un trio d'acteur impeccable. Une ancienne opposante politique au régime de Pinochet (Sigourney Weaver) se retrouve confrontée à son ex tortionnaire (Ben Kingsley) qu'elle séquestre en voulant des aveux, lui nie tout en bloc. Son mari (Stuart Wilson) se retrouve confronté à un dilemme, qui croire dans cette histoire ? Leur maison se transforme alors en un tribunal de la vengeance où l'on ne sait qui défendre, on est sur le fil du rasoir tout le long du film, jusqu'à un dénouement final superbement interprété par Kingsley. Un très bon film, passionnant et éprouvant.
Un rôle dur pour une Sigourney weaver toujours aussi impréssionnante mentalement et physiquement à l'écran, face à un Ben Kingsley impénétrable et un Polanski qui brouille les cartes à la réalisation. D'autant que le réalisateur fait affleurer par l'image une dimension trouble, suggérant une relation SM des 2 protagonistes. Les dialogues auraient pu être plus constructifs tout de même.