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Yetcha
879 abonnés
4 398 critiques
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4,0
Publiée le 9 octobre 2024
Voilà des années que je voulais voir ce film. Quelle maestria. Les acteurs sont incroyables et apportent une grandeur folle à ce huis-clos incroyable. Une histoire dont on ne se détache pas jusqu'aux derniers instatnts.
Sigourney Weaver et Ben Kingsley s'en sortent bien, c'est grâce à leur jeu que j'ai trouvé ce film relativement captivant. Pas le chef-d'oeuvre auquel je m'attendais en lisant les critiques, cela dit.
Un quasi huis clos de Roman Polanski où Sigourney Weaver joue une femme traumatisée par l'agression d'un homme (Ben Kingsley) qu'elle revoit de manière fortuite par connaissance de son mari. L'ambiance glauque d'une maison isolée et le suspense grandissant sont maniés d'une main de maître par le réalisateur polonais. Un très bon film
J'ai pas accroché ce film, qui me semble peu crédible. Une histoire tirée par les cheveux, qui n'apporte aucune plus value sur le sujet de la quête vengeresse. Le huis clos, qui alourdie trop grossièrement la tension et installé dans un décor studio convenu. J'ai trouvé les jeux d'ombres avec les éléments du décor (lampe huile, bougies...) intéressant. L'actrice a un jeu dans l'action et pas assez dans le ressenti : elle ne semble pas comprendre le personnage et surjoue chaque émotion. Polanski cherche a passer des messages dans des répliques toutes faites ("bien sûr qu'il ne fait rien, c'est la justice") ce qui fait empêche toute compassion du spectateur pour les comédiens.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 17 avril 2021
La Jeune Fille et la Mort raconte une histoire déchirante qui n'est pas censée être agréable. Mais même il y a une différence entre raconter une histoire désagréable et créer une expérience cinématographique désagréable et malheureusement le réalisateur Roman Polanski ne maintient pas cette distinction avec ce film. Nous voyons dans cette production morbide la règle du relativisme moral du début des années 90. Le docteur maléfique n'a jamais appris à établir des relations avec les femmes et donc dès qu'il en a eu l'occasion il a exercé sa sordide vengeance sur ses captives sans défense. Et il a était pardonné pour ces atrocités parce qu'il disait je les aimais. L'autre homme de l'histoire le mari froussard est l'exemple de l'homme banal qui est un avocat bien sûr et il a ses propres problèmes paralysants en essayant d'imposer la raison et la loi sur des questions de relation et donc il ne peut ou ne veut pas défendre sa femme. Et il croit apparemment que ces deux crapules ont une justification pour leurs motivations de haine des femmes et il choisit de subir les conséquences en silence. Où se cachaient les féministes lorsque ce film est sorti...
"La jeune fille et la mort", film important dans la carrière du réalisateur. En résumé, l action se déroule dans un pays non cité d'amérique latine, ce pourrait être l Argentine ou le Chili. C est en tous cas dans un pays qui a recouvré la démocratie après une période de dictature ou l on a torturé les opposants. Une femme mariée à un responsable politique qui va être chargé de présider une comition d enquête sur les crimes commis pendant la dictature pense reconnaître, dans la personne d un médecin un de ses tortionnaires. Elle décide de lui faire avouer ses crimes. Mais, ne se trompe t elle pas de personne ? Il s agit ici d un huis clos. Le film est très bien interprété par les trois acteurs, Sigourney weather notamment. Le film est glaçant et porté par son sujet. Il est une tentative réussie de s aventurer sur les rivages noirs de l ame humaine. C'est un film qui laisse des traces dans l esprit du spectateur longtemps après la projection et qui nourrit la réflexion. A voir.
Sigourney Weaver est au top dans ce film j'ai adoré son interprétation! Roman Polanski est un parfait metteur en scène et le scénario est très bon. L'énigme reste présente tout le long du film et on doute sans arrêt de la réalité des choses! A voir sans hésitation!
huis clos efficace, rien à rajouter, il fait parti des films dont je me souviens. l'ambiance est pesante et, ce film m'a fait découvrir un moment d'histoire mal connu pour moi. à regarder
Ayant vu à la suite la vénus à la fourrure et la jeune fille et la mort, deux huis clos signés Roman Polanski, j' apprécie particulièrement ce cinéaste qui fait des films diamétralement différents l'un de l'autre et tout autant passionnants sur le même sujet central qu'est l'humanité et ce qu'elle peut relever de tragique ou d'inhumain à travers ses rapports de force . Autant l'un est ludique et ne se prend pas au sérieux (dans la veine de cul de sac à l'humour polanskien si caractéristique ) autant l'autre sans humour a une approche réaliste .( a l'image du pianiste ) La victime peut elle devenir bourreau et le bourreau devenir victime? A cette terrible question, le film est trop subtil pour apporter une réponse définitive. La force de l'interprétation de Sigourney Weaver fait que l'on ne sait pas presque jusqu'à la fin du film si elle atteinte d'une certaine folie la déshumanisant ou au contraire fait preuve d'une lucidité que ne peuvent vivre que ceux qui ont vécu dans leur chair les épreuves et qui leur confére une humanité d'une plus forte intensité . Ben Kingsley , personnage d'apparence sociable nous fait parcourir le chemin inverse que celui de sigourney Weaver ( qui s'est coupé de la société) jusqu' aux deux dernières scènes particulièrement fortes et qui nous en disent plus sur l'indicibilité du mal que des films plus spectaculaires comme la liste de Schlinder ou même le pianiste du même metteur en scène.
La réussite du film tient entièrement sur la très grande performance de Sigourney Weaver. Malgré un sujet très dur et scabreux, Sigourney Weaver parvient miraculeusement à garder ce film sur les rails jusqu'au dénouement avec un grand Ben Kingsley pour lui donner la réplique. L'ambigüité sur la culpabilité du tortionnaire est maintenue jusqu'à la scène finale et le film réussit à traiter d'un sujet aussi difficile avec beaucoup d'intelligence et d'invention. Les changements de plans et de lumières incessants de Polanski accompagnent la dramaturgie et les affres que traversent les différents personnages. Le film illustre l'impossibilité de trouver une solution satisfaisante pour les victimes de tels crimes et la folie des tortionnaires et des victimes à laquelle conduit de telles situations.
Thriller en huis clos qui tient en haleine. Un homme se réfugie chez un couple dont la femme pense le reconnaître comme son ancien tortionnaire et va le séquestrer pour qu'il avoue. spoiler: Mais à force de torture et de menace, ne va-t-il pas avouer n'importe quoi ? Est-il vraiment son ancien bourreau ?
L'histoire de ce supposé médecin violeur sous un régime répressif qui ne veut pas avouer son identité face à une de ses victimes armée qui l'a reconnu est intéressante, et nous tient jusqu'au bout pour savoir ce qu'il en est. Va-t-elle le tuer ? Est-il vraiment le monstre décrit ? On ne le saura qu'à la dernière minute ! Mais, si le film est assez envoutant (comme la somptueuse musique La Jeune fille et la mort, dont le film tire son nom, et qui nous est donnée à écouter quelques fois), il accuse une certaine longueur, due à la répétition de certaines scènes (il arrive ponctuellement que l'interrogatoire piétine...) et surtout au cloisonnement des acteurs presque exclusivement en une pièce, ce qui donne une impression de pièce de théâtre assez bavarde, sommes toutes. Mais l'interprétation des acteurs est audacieuse, le sujet se tient, et malgré la longueur on parvient à être surpris au bout du compte. Un peu longuet, aux allures de pièce de théâtre bavarde, mais dont les acteurs sont bons et l'intrigue intéressante.
je suis resté troublé par le revirement final malsain avec une ambiance étouffante le film est bon mais on a envie qu'il s'arrête pour stopé l'horreur de l'histoire de ce film.
Polanski revient ici à son cadre de prédilection : le huis clos, à la différence près que celui-ci semble plus ouvert à une réflexion politique car il prend les dictatures sud-américaines des années 1970 - 1980 comme toile de fond. Une ancienne opposante au régime se trouve donc confrontée à son ex-tortionnaire qu'elle séquestre et qu'elle veut juger. S'ouvre alors, dans la maison de la vengeresse et de son mari une mise en scène de procès qui confrontera les notions de justice et de revanche, de vérité objective et de ressentis affectifs, de légalité et de légitimité. Polanski ne tranche jamais véritablement dans ces oppositions que lui-même dispose et au lieu d'apporter des réponses, celui-ci préfère poser des questions ouvertes. La fin, aussi peu rassurante que possible, préfère opter pour une hypothèse peu probable quoique terrifiante. Sigourney Weaver compose un personnage constamment sur le fil du rasoir, oscillant entre désir de vendetta et souci d'impartialité ; trouvant un difficile équilibre entre la retenue dramatique et l'hybris tragique.
Un huis-clos adapté d'une pièce de théâtre du même nom et qui est à mon sens l'un des plus grands film de Roman Polanski. Malgré quelques longueurs, le réalisateur réussi à nous tenir en haleine jusqu'au bout avec un sujet terrible et inquiétant pour cette rescapée du régime de Pinochet ! La victime, interprétée par une très grande Sigourney Weaver à la hauteur dans ce rôle difficile et son tortionnaire ici Ben Kingsley, sont tous les deux admirablement traités par Polanski. Et même, le doute subsistera toujours sur la prétendue culpabilité du meurtrier ou sur la confusion mentale du martyr avec cette fin laissant donc à interprétation. Mais quelle fin !