Très belle réalisation de la part des studios Disney qui pour la première fois, nous emmènent en France, et plus précisément à Paris, en 1910, à la rencontre d’une famille de chats vivant sous le toit de la richissime Mme de Bonnefamille.
Comme l’avait été Les 101 Dalmatiens (1961), ici, il est encore question d’un enlèvement d’animaux, en effet, ce sont les chats qu se retrouvent enlevés par le majordome, qui souhaite ainsi récupérer leur part de l’héritage légué par leur maîtresse.
Loin du Paris de carte postale, Les Aristochats (1971) nous fait découvrir notre bonne vieille capitale, belle la nuit, sans tous les artifices qui font ce quelle est aujourd’hui.
Vue imprenable sur les toits de Paris, le film nous fait faire de très belles rencontres, comme celle de Marie, Toulouse et Berlioz, les chatons de Duchesse, la chatte angora. Sans oublier Roquefort la souris, Thomas O'Malley, un chat de gouttière séducteur et tous ses amis, dont Scat Cat, le trompettiste et ses musiciens, le Cat-Band. Et enfin, les deux chiens de ferme, Napoléon et Lafayette.
De l’aventure, du rire et de l’émotion, voilà ce que nous réserve ce chef d’œuvre Disney, le tout porté par une très belle B.O jazzy et son morceau « Tout le monde veut devenir un cat ».
Pour la petite anecdote, une suite a failli voir le jour, mais l’idée fut avortée en 2006.