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    Les Damnés
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    55 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2016
    Comme il filmait la décadence d'un roi avec Ludwig, Visconti filme ici la décadence d'un peuple, représenté par une famille plutôt malsaine dans un pays habité par le fléau du nazisme. Un film mi-historique, mi-drame baroque assez brutal dans son message, immoral même mais fascinant sur son style.
    Acidus
    Acidus

    723 abonnés 3 710 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2014
    Moyennement convaincu par ce drame shakespearien aux accents de "Dallas". Le scénario tient la route mais se trouve plombé par plusieurs longueurs ainsi qu'une réalisation bien trop plate et sobre. Sna sparler d'ennuie, "Les Damnés" ne m'a guère captivé.
    Julien D
    Julien D

    1 200 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Véritable drame shakespearien sur fond d’idéologie national-socialiste, Les damnés est le premier volet de la fameuse trilogie de la déchéance (qui sera complétée par Mort à Venise et Ludwig) de Luchino Visconti. Celui-ci ayant déjà prouvé, six ans plus tôt avec Le guépard, qu’il est le maitre en matière de reconstitution historique et de fresque familiale, se permet de mettre en scène la montée du régime nazi vu par une famille de riches aristocrates allemands propriétaires d’usine de métaux. La frénésie et la violence avec lesquels les membres de ce clan vont s’entredéchirer mais aussi la déshumanisation de la société, qui atteint son paroxysme dans la nuit des longs-couteaux qui apparait comme une vaste orgie meurtrière, apporte au scénario des moments de tension qui contrebalancent ses longues scènes de dialogues. Un rythme inégal donc, mais une peinture de la folie humaine servie par des acteurs exceptionnels, dont une remarquable prestation en transsexuel d’Helmut Berger (que l’on ignorait à l’époque être l’amant de Visconti), qui fait froid dans le dos. Peut-être est-ce surtout l’utilisation de l’anglais pour faire parler tous ces personnages allemands qui empêche au film d’accéder au statut de chef d’œuvre absolue auquel il prétend (pour une fois il vaut surement mieux le voir en VF).
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Visconti, c’est une Palme d’Or à Cannes, un Lion d’Or à Venise, des chefs d’œuvre à la pelle et une filmo presque exclusivement composée de classiques. Voilà, ça pose le décor. Le maître, puisqu’il faut bien appeler un chat un chat, croque ici des magnats de l’acier germanique, en pleine effervescence depuis qu’Adolf est devenu Führer. La dynastie est disparate : l’intègre, la perfide, le déviant, l’ambitieux, le vieux loup, l’innocente, l’éventail des courants qui la secouent est riche. Et il faut dire, magnifiquement mis en images. Les acteurs au toucher théâtral rivalisent de prestance et de tempérament dans le décor d’époque, enluminé de compositions symboliques tout en clair-obscur. Un cadre où chaque élément, son, grain, prise de vue, performance s’accorde pour alimenter les rayons des écoles de cinéma. Oui, sauf que devant ce cadre, il y a l’intrigue, équivoque, dérangeante, oppressante. C’est qu’il n’est pas que des héros chez ces collabos par naissance. Alors bon, évidemment, tout ça paraitra probablement un peu vieillot aux yeux du jeune spectateur d’aujourd’hui. Un demi-siècle après sa sortie, pensez, l’impact s’est quelque peu émoustillé. Il n’empêche, c’est dans ce cinéma, puissant, amoral et beau, qu’on reconnait le véritable septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Un film d'excellente facture, avec un superbe casting, sur la descente aux enfers par la face nord d'une famille de grands industriels pendant la montée du nazisme, entre ambition égoïste, vanité et haine. On peut regretter un petit manque de nuance dans les réactions des personnages tout de même.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2022
    La décadence d'une nation et d'une riche famille d'industriels durant l'ascension du nazisme dans l'Allemagne des années 30. Deux thèmes parallèles permettant à Visconti, témoin des évênements d'alors et lui-même noble italien (de gauche), d'exprimer son désarroi face à la chute de la grande culture allemande qu'il estimait tant. Luchino Visconti fit preuve d'un talent de dramaturge étourdissant, puisant dans ses propres obsessions comme dans les pages les plus troubles de l'histoire du 20ème siècle pour construire une tragédie digne de Shakespeare (Macbeth en l'occurrence). D'une puissance peu commune, d'une profondeur remarquable et d'une immoralité inoubliable, «Les Damnés» est bien l'un des plus grands films de l'aristocrate italien. Le casting est exceptionnel, rassemblant les plus grands interprètes des 4 coins de l'Europe : avec Helmut Berger et Ingrid Thulin, on retiendra tout particulièrement Dirk Bogarde, presque aussi magistral que dans «The Servant». La mise en scène est grandiose et révèle un grand savoir faire de la part du cinéaste. J'ajouterais cependant un bémol, moindre eut égard à la magnificence de l'édifice : il manque à Visconti un certain génie cinématographique pour lier tous les majestueux éléments à l'oeuvre. En effet, «Les Damnés» s'apparente un peu trop au théâtre filmé, et l'on peine à vraiment « rentrer » dans l'histoire et à éprouver de l'empathie pour les personnages (ce qui reste le propre de l'essence cinématographique). Le lyrisme déployé rend du coup certains passages artificiels, et le jeu parfois outré des acteurs peine à accréditer le tout. Il n'empêche que malgré ces (rares) moments bancals, la force du récit nous submerge tout au long du visionnage du film. Cette clairvoyance historique et cette complexité morale propre à la fois au cinéaste et à la période évoquée font des «Damnés» un long métrage incontournable, en plus d'être terriblement fascinant. Un très grand film, à défaut d'être un chef-d'oeuvre absolu du 7e art. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2012
    Un peu pompeux, parfois ampoulé et trop théatral, Les Damnés reste néanmoins une oeuvre d'une grande richesse, un échiquier familial et politique dans la période troublée d'avant-guerre. La tension psychologique palpable, la virtuosité de certains passages (l'orgie des S.A par exemple) et le sens du détail permettent une bonne immersion. A noter la présence d'une bien jeune Charlotte Rampling.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Un film psychologique, probablement historique (bien que très romancé), hautement perturbant de par son ambiance et les thèmes abordés.

    Sans aucun doute, ce film nous fait violence. Il nous met face à nous même, pauvres pêcheurs, face à nos instincts les plus bas, nos ambitions les plus viles, mais aussi face à notre Histoire.

    Chacun peut en effet s'identifier à l'un des personnages de cette famille dérangée, se livrant ainsi à une vraie catharsis (cela va si loin que l'on s'en trouve dégoûté et nous faisons tout, suite au visionnage du film, absolument tout pour ne pas ressembler à l'un de ces cinglés).

    L'oeuvre nous montre vraiment comment les hommes puissants peuvent se sentir au-delà de la morale.

    On peut malheureusement réaliser un film similaire se déroulant à l'époque actuelle, ce genre de choses n'arrive pas que dans les familles nazies, mais le nazisme est magnifiquement prit comme objet (sûrement du fait des convictions et du vécu de Visconti).
    Mais on apprécie l'ambiance 3ème Reich et le fanatisme de ces nationaux-socialistes convaincus, prêts à prolonger leur état de décadence pendant mille ans.

    Le personnage d'Herbert représente ici la raison et la contestation qui, à toute les époques mais plus particulièrement dans l'Allemagne des années 30, étaient sans cesse condamnées par la majorité.
    On jette toujours la pierre à celui qui sonne l'alarme !

    L'oeuvre de Visconti, pleine de force et délicieusement malsaine, nous rappelle qu'il faut prendre garde à nos élites car ce sont des hommes comme nous, soumis leurs pulsions et à leurs ambitions parfois immorales.

    Chaque personnage est, je trouve, plein de charisme.
    spoiler: Martin, l'innocent de la famille, qui va se révéler être un pervers pédophile et incestueux, mais aussi un monstre profitant du nazisme pour s'approprier le pouvoir.


    Merci Visconti !

    PS : Evitez de faire visionner ce film à des personnes sensibles ou à des enfants de moins de 12 ans, le fait que cela leur soit déconseillé n'est vraiment pas une plaisanterie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    La montée du Nazisme dans les années 30 à travers la décadence d' une riche famille d' industriels allemands. Un très beau casting, Dirk Bogarde et Helmut Berger excellent dans ce film dans son rôle de perturbé qui évolue avec le régime Nazi. Certains themes abordés comme l'inceste ou la pédophilie sont très dérangeants, un chef d'oeuvre de Visconti sur cette famille damnée
    cylon86
    cylon86

    2 519 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Visconti met en scène sa vision de l'Allemagne nazie à travers le destin tragique de cette famille où personne n'est reluisant. Tous les personnages sont pourris que ce soit par l'ambition, par leurs pulsions ou par l'idéologie nazie et le scénario de cette fresque est brillament écrit, avec ce qu'il faut de trahisons et de coups bas. Quant à Visconti, il s'arme d'une superbe photographie et de somptueux décors pour souligner la décadence de cette famille, l'éclairage est soigné et le seul défaut vient de la mise en scène en elle-même où le cinéaste s'autorise des zooms affreux sur les personnages. L'ensemble est froid mais colle parfaitement à l'ambiance du film porté par de fabuleux interprètes, Dirk Bogarde et Helmut Berger en tête.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    70 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2011
    Pour mettre en images sa vision de l'Allemagne nazie, Luchino Visconti prend un parti audacieux ; il ne nous parle ni de la guerre (on dénote à peine quelques allusions à la futur expansion du troisième Reich), ni d'antisémitisme. Exit également les rangs de soldats bien rectilignes, l'organisation de fer des troupes hitlériennes : il s'agit pour le cinéaste italien de peindre les tableaux d'une décadence, de mettre en scène la bêtise crasse d'une ideologie et de son élite et l'absurdité d'un mouvement qui s'autodétruit, tout en analysant avec une réelle acuité le pourquoi et le comment de sa venue au pouvoir. Sorte de danse macabre d'une beauté visuelle ténébreuse et obscène, l'oeuvre s'avère d'une puissance sans équivoque.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Décidemment, j’ai vraiment du mal avec le cinéma italien. Pas un seul instant je n’ai ri face à cette comédie plombée par l’outrance du jeu des acteurs et le simplisme de la réalisation. A croire que c’est culturel. N’empêche, me concernant, le résultat est là : l’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 août 2010
    Une belle tragédie, bien qu'un peu lassante. La vie d'une famille durant la seconde guerre mondiale ou quand la petit histoire, faite de convoitise et d'ambition mortifère, rencontre la grande dans ces instants les plus sombres...blablabla. Un classique dans tous les sens du terme : majestueux et imposant mais aussi ultra-archétypal.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2010
    Le film est une transposition de Mac Beth au sein de la famille des grands industriels allemands Krupp au moment du nazisme. Au fur et à mesure de la montée en puissance du personnage de Martin Von Essenbeck on a aussi l’impression d’une réminiscence de l’histoire de l’empereur Néron (surtout à la fin, avec l‘affrontement et l‘inceste mère fils). Sur le plan politique c’est une illustration de la thèse marxiste de la complicité entre capitalisme et fascisme. Esthétiquement Visconti a su allier son sens du fastueux habituel avec celui du glauque, du malsain. C’est resté le modèle dominant pour évoquer le nazisme.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2019
    GE 3 - nov 15
    revu en grand écran ce Visconti excellent mais pas aussi somptueux comme le Guépard ou Mort à Venise.
    aucun lueur d'espoir dans cette évocation de ce que peut devenir une grande famille dynastique dans un secteur clé (l'armement aujourd'hui?) lorsque la guerre et/ou le totalitarisme pointe le nez.
    Thullin et Rampling crèvent l'écran de beauté, vénéneuse pour la première, innocente pour la deuxième.
    D. Bogard m'a moins convaincu.
    M. Jarre délivre une bande son parfois surprenante, avec des réminiscences de Dr Jivago (??).
    Le cousin nazi est glaçant à souhait. Le règlement de comptes entre SA et SS ferait penser pourquoi pas aux affrontements sunnites contres chiites, mais je m'égare...La guerre est un thème éternel de pouvoir et de trahison.
    La qualité obsessionnelle des décors de Visconti est parfaitement rendu avec cette version rénovée.

    DVD 2 - janv 10
    de la chair et des canons, compétition de cynisme entre puissants et nazis
    décadence théâtralisée, un ballet irréel et mortuaire
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