Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 janvier 2012
La montée du Nazisme dans les années 30 à travers la décadence d' une riche famille d' industriels allemands. Un très beau casting, Dirk Bogarde et Helmut Berger excellent dans ce film dans son rôle de perturbé qui évolue avec le régime Nazi. Certains themes abordés comme l'inceste ou la pédophilie sont très dérangeants, un chef d'oeuvre de Visconti sur cette famille damnée
Une plongée cauchemardesque dans une famille gangrénée par l'arrivislme en pleine montée du nazisme. Une mise en scène flamboyante, une distribution hors pair. Un pur chef d'oeuvre.
Excellent, tous ses thèmes sont surexploités dans d'autres films et néanmoins il parvient à être très plaisant dans ses gros plans sur les relations et les personnages, spécialement Martin et sa mère Sophie. Les acteurs sont tous merveilleux et la légèreté avec laquelle les situations sont présentées contraste un peu avec la lourdeur de celles-ci. Cela crée un autre contraste: il y avait un côté "film distrayant" dans ce chef d'oeuvre d'un des plus grands réalisateurs Italiens. Il est très probable que cette sensation est très personnelle et sans doute peu partagée mais je tenais à expliquer pourquoi j'ai autant aimé ce film.
Dans les côtés négatifs, pas mal d'invraisemblances notamment du point de vue des jeux politiques et au sommet desquelles se trouve une scène où une fille de 7 ans se pend... Sans oublier que des allemands qui parlent tous anglais c'est assez curieux et dérangeant, je dirais que c'est surtout ça qui lui vaut d'avoir 3 étoiles au lieu de 4...
A-t-on jamais compris ce que le mot "chef d'oeuvre" veut dire? Sait-on réellement ce que représente l'âme du cinéma ? Visconti nous apporte avec “les Damnés” une réponse magistrale. Le réalisateur italien nous a peut-être légués avant terme son testament, son oeuvre ultime. Dans ce film se mêlent tous ses thèmes et fantasmes de prédilection, déjà en germe dans “le Guépard”, et ils s'y trouvent sublimés. Le cinéma de Visconti nous révèle la ténébreuse beauté du mal sous sa forme la plus douloureuse, celle de la déchéance. Poète de la grandeur défunte, de la décadence, de la soif d'abandon, il est le peintre lucide de la condition humaine, le chef d'orchestre de la symphonie inachevée du bonheur où se croisent et se déchirent comme des sessions de bois, de cuivres et de cordes dans le flamboyant décor du luxe et du désespoir les échos du sang, du sexe et de la mort. La fresque grandiose qu'il nous dépeint, nourrie de meurtre, de lâcheté, de trahison, d'inceste, restera dans les mémoires comme LE film qui fait revivre les fantômes d'Hamlet, du roi Lear, de Macbeth... Une oeuvre Shakespearienne et sauvage portée par un souffle indescriptible. Tout y est, absolument tout ! Que l'on se souvienne "des Damnés" comme d'un chef-d'oeuvre parmi les chefs-d'oeuvre, et plus particulièrement comme d'une leçon magistrale de cinéma. Au même titre que “Citizen Kane” qui a révolutionné l'art du réalisateur, “Les Damnés” représentent une référence dans l'art de la dramaturgie filmée. Car Visconti est avant tout un homme de théâtre, que ce soit sur les planches ou derrière une caméra, un metteur-en-scène qui fait flamboyer ses acteurs et les décors dans lesquels ils évoluent. Cette approche du réalisateur, il a réussi à la transcender jusqu'au bout, jusqu'à cette dernière scène, jusqu'à ces derniers instants, ces dernières secondes qui nous font soudain comprendre ce que peut être l'art absolu du cinéma en seulement quelques plans...
Pour moi, c'est un des principaux chefs d'oeuvres de Visconti. Le rythme du film est fascinant comme l'atmosphère morbide. Les personnages sont comme pris au piège dans cette atmosphère et elle finira par les emporter tout comme le nazisme à emporté l'Allemagne dans les années 30
Chef d'oeuvre absolu que cette tragedie Shakespearienne montrant les liaisons dangereuses entre le capital et la dictature sous le regime nazi. Ce premier volet particulièrement de la trilogie allemande met en lumière les aspects obscènes du fascisme. Inspiré de l'histoire de la famille Krupp.
Un film dérangeant qui mélange nazisme, homosexualité, inceste et vanité bourgeoise. Certains passages sont un peu lourds et pompeux mais les acteurs sont parfaits. La scène du massacre de la "beuverie-partouze" des soldats est particulièrement impressionnante
Une belle tragédie, bien qu'un peu lassante. La vie d'une famille durant la seconde guerre mondiale ou quand la petit histoire, faite de convoitise et d'ambition mortifère, rencontre la grande dans ces instants les plus sombres...blablabla. Un classique dans tous les sens du terme : majestueux et imposant mais aussi ultra-archétypal.
Magistral. Un MacBeth des temps modernes qui prend pour situation l'Allemagne des annees 30. Des acteurs parfaits, surtout Bogarde et Berger. Plongee dans l'auto-destruction d'une famille dont la soif de pouvoir reduira a neant. Une saisissante atmosphere d'inceste, une epouvantable montee du nazisme, epoustouflant
Un film psychologique, probablement historique (bien que très romancé), hautement perturbant de par son ambiance et les thèmes abordés.
Sans aucun doute, ce film nous fait violence. Il nous met face à nous même, pauvres pêcheurs, face à nos instincts les plus bas, nos ambitions les plus viles, mais aussi face à notre Histoire.
Chacun peut en effet s'identifier à l'un des personnages de cette famille dérangée, se livrant ainsi à une vraie catharsis (cela va si loin que l'on s'en trouve dégoûté et nous faisons tout, suite au visionnage du film, absolument tout pour ne pas ressembler à l'un de ces cinglés).
L'oeuvre nous montre vraiment comment les hommes puissants peuvent se sentir au-delà de la morale.
On peut malheureusement réaliser un film similaire se déroulant à l'époque actuelle, ce genre de choses n'arrive pas que dans les familles nazies, mais le nazisme est magnifiquement prit comme objet (sûrement du fait des convictions et du vécu de Visconti). Mais on apprécie l'ambiance 3ème Reich et le fanatisme de ces nationaux-socialistes convaincus, prêts à prolonger leur état de décadence pendant mille ans.
Le personnage d'Herbert représente ici la raison et la contestation qui, à toute les époques mais plus particulièrement dans l'Allemagne des années 30, étaient sans cesse condamnées par la majorité. On jette toujours la pierre à celui qui sonne l'alarme !
L'oeuvre de Visconti, pleine de force et délicieusement malsaine, nous rappelle qu'il faut prendre garde à nos élites car ce sont des hommes comme nous, soumis leurs pulsions et à leurs ambitions parfois immorales.
Chaque personnage est, je trouve, plein de charisme. spoiler: Martin, l'innocent de la famille, qui va se révéler être un pervers pédophile et incestueux, mais aussi un monstre profitant du nazisme pour s'approprier le pouvoir.
Merci Visconti !
PS : Evitez de faire visionner ce film à des personnes sensibles ou à des enfants de moins de 12 ans, le fait que cela leur soit déconseillé n'est vraiment pas une plaisanterie.