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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 août 2012
Ce film est très traditionnel, mais c'est ce qui fait son charme. En effet, tout est basé sur les règles et les croyances japonaises ; On peut le remarquer par les décors ainsi que les costumes qui sont réalistes. Et puis, on sent l'effort de la mise en scène, notamment pour les rêves. Le scénario également tient bien la route, et c'est aussi le point original de tout ce côté traditionnel, ce qui le rend bon.
"Rashômon", Les sept samouraïs", quels chefs d'oeuvres. "Yojimbo" excellent. "Chien enragé" pas mal mais peut être aurais je besoin d'une seconde vision. Je m'attendais à de la qualité de la part de "Kagemusha", un film épique, spectaculaire, avec un personnage principal qui se perd à force d'imiter une autre personne. Mais non rien du tout. Le changement de personnalité c'est à 30 minutes de la fin. Les scènes de batailles sont filmées hors champ, au revoir le spectacle. Beaucoup de scènes paraissent inutiles. Le film est très très très peu découpé, les plans de coupe on les compte sur les doigts d'une main, par contre les raccords sont vachement bien faits. et possède un rythme asez très baucoup lent. La lenteur ne me gêne pas du tout si j'aime le film, certains de mes films préférés sont lents. J'ai pas compris pourquoi une telle forme épuré, contemplatif. Produit par George Lucas et Francis Ford Coppola, grands admirateurs de Kurosawa qui ne trouvait pas de financement pour "Kagemusha", ce dernier a obtenu une palme d'or, et vu la longueur on comprend pourquoi.
Grande épopée comme seul Akira Kurosawa sait les faire, "Kagemusha" est un film palpitant, passionant et épique. Produit, pour la version internationale, par George Lucas et Francis Ford Coppola, tous deux admirateurs du réalisateur japonais ("Star Wars" est en partie inspiré par "La Forteresse Cachée"), c'est cette fois-ci un subterfuge qui occupe l'histoire. Au XVIe siècle, un conflit fait rage entre plusieurs clans. Dans l'un d'eux, le clan Takeda, leur grand maître Schingen est mortellement blessé lors du siège d'un château rival. Afin de protéger la maison Takeda, un Kagemusha est désigné pour remplacer durant 3 ans, le maître Schingen. Le Kagemusha en question, alors vulgaire voleur, se retrouvera au sommet du pouvoir. Véritable question sur la guerre et l'ivresse du pouvoir chez les hommes, "Kagemusha" est un des principaux chefs d'oeuvres de Kurosawa. Comme toujours chez ce dernier, la mise en scène est parfaite. Les mouvements de caméra de même que la direction d'acteur restent un exemple dans ce domaine. Lauréat de la palme d'or en 1980, "Kagemusha" est surtout intéressant dans la manière ou il met en avant les sentiments humains avant tout autre chose. Le voleur, devenant maître, est un thème original ou se mêlent complots, alliances. Mais c'est surtout l'ivresse du pouvoir qui est traité. Contraint de suivre des ordres afin de faire durer le subterfuge, le voleur n'est pourtant pas entièrement libre. En exemple cette scène ou il se voit refusé de coucher avec des femmes, alors que sa libido lui en donne l'envie. Pourtant, petit à petit, ce dernier se transformera en cet homme, Shingen, qu'il n'a alors qu'imité jusqu'à se comporter comme lui à la perfection. Belle démonstration de la transformation qu'exerce le pouvoir sur un homme, jusqu'à une issue qui se révelera tragique. Kurosawa prouve encore une fois que l'étendue de son talent est sans égale, en privilégiant toutefois les moeurs humaines plus que les combats. Pourtant, cela n'empêche pas le film d'être aussi passionant que la plupart des films du genre, grâce à une réalisation excellente et perfectionniste.
Génial et renversant ! Un film impressionnant qui traite de la futilité de l’existence et de l'abération de la guerre. Kurozawa, une fois de plus se joue de l’élitisme et de la rigidité de la société japonaise. L'histoire est grandiose, l'image est sublimes et les acteurs sont criant de vérité. Les scènes de bataille sont très réalistes. Un sommet du cinéma mondial. Incontournable.
Cette fresque épique en couleur produit par Lucas et Coppola fait parti de ces grandes réussites du cinéaste Kurosawa dans les chambaras. Il allie l'héroïsme au pathétisme, l'humour au drame avec une maîtrise exceptionnelle et livre une fabuleuse aventure qui mérite d'être vue. Impressionnant et humble à la fois, il sait allié les moments grandioses à ceux beaucoup plus intimes et balance un concentré d'humour très efficace, dans lequel son héros burlesque et pourtant touchant fait des merveilles.
Un peu lent peut être, mais la beauté des images et la tristesse des scènes finales font oublier les longueurs du début. L'un des chefs d'oeuvres de Kurosawa.. à voir !
Akira Kurosawa n'est décidément pas appelé le plus grand réalisateur japonais pour rien, c'est à se demander si un seul homme a pu donner naissance à tant de chefs-d’œuvre. "Kagemusha" ne déroge pas à la règle et sur une intrigue parfaitement trouvée (un homme ressemblant traits pour traits à un seigneur de guerre prend sa place après que le seigneur soit mort pour que personne ne le sache), Kurosawa dépeint le Japon féodal avec ses guerre, sa cruauté, ses tromperies. Jamais on ne s'ennuie devant ce film admirablement mis en scène et interprété avec talent par Tatsuya Nakadai.
J'aurais volontiers mis les 5 étoiles au complet si je n'avais pas trouvé ce film un poil trop long. Les armées qui luttent, c'était un peu trop long à mon goût. Hormis ceci, comme d'habitude, Kurosawa prouve à quel point il aime et respecte le cinéma et les spectateurs en leur offrant à chaque film un véritable cadeau. Cette fresque historique est ahurissante en beauté de décors et les costumes sont tous plus beaux les uns que les autres ! Kurosawa était vraiment un génie du cinéma asiatique. Arigato gosaimasu !
Un film merveilleux, autant par les décors stupéfiants, que par le scénario et le jeu de rôle qui se veut convaincant et admirable. Kurosawa continue à nous faire rêver avec ce film splendide, dans lequel il nous faudra retenir nos larmes. L'art de la guerre japonnais y est illustré avec beaucoup de noblesse.
Je n'ai vu que trois films de Kurosawa (Les sept samuraïs, Rashomon et celui ci) et c"est typiquement devant ce genre de film que l'on prend conscience de toutes ses limites "cinéphiliques", et qu'on ne peut parler que de ressenti... quand la magie du cinéma vous paraît à ce point mystérieuse, vous ne pouvez qu'admirer ce qui vous est offert, et finalement le Cinéma ne devrait se résumer qu'à ça: la contemplation. Et Nakadaï, qui remplaçait Mifune dans le rôle de muse de Kurosawa est magnifique et bouleversant...
Une fresque de Kurosawa un peu vieillotte aujourd'hui, mais qui témoigne néanmoins du talent incontesté de ce cinéaste en matière de mise en scène : hypnotisant et théâtral, Kagemusha mérite largement le visionnage.
Du pur Kurosawa: des personnages magnifiquement dépeints, toujours avec un soupçon d'humour, un scénario original (bien que basé sur des légendes) et une réalisation virtuose. Seul petit bémol: le film commence à vieillir, les scènes de guerre de la fin sont très marquées années 80 et aurait gagné à être tourné en plein air, et pas en studio... Etait-ce intentionnel de la part du réalisateur, ou par simple manque de moyen?