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AMCHI
5 946 abonnés
5 936 critiques
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2,0
Publiée le 29 novembre 2019
Lamiel adapte un roman inachevé de Stendhal et ce n'est pas grandiose. Le casting est le point fort du film et donne envie de le découvrir. Anna Karina interprète le rôle titre, une jeune femme adoptée par des paysans qui veut s'affranchir de sa condition, l'histoire est assez typique des romans d’initiation du XIXème siècle, grandeur et décadence d'un personnage qui voulait vivre sa vie. Malheureusement la réalisation est assez triste, les décors pas joyeux (à quelques exceptions près) et les personnages peu attachants de plus cela manque de rythme, c'est court donc on évite l'ennui mais je n'ai pas été emporté par ce film.
Pour ma part, il m'aura été difficile d'apprécier véritablement ce long-métrage, car j'ai trouvé que la photographie d'Alain Levant manquait d'élégance, que les décors était assez kitsch, mais aussi par rapport à l'histoire qui n'est pas des plus passionnante à suivre. Reste que la réalisation de Jean Aurel est plutôt appliquée et que nous avons le droit à une prestation toute en finesse de la belle Anna Karina dans le rôle principal.
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2,5
Publiée le 24 juillet 2019
Sur les dialogues de Jacques Laurent, le film est inspirè de l'oeuvre cèlèbre de Stendhal et pour lequel Jean Aurel a signè la rèalisation! C'est Anna Karina qui est choisie pour incarner Lamiel, jeune paysanne protègèe d'un mèdecin de campagne pervers, devenue lectrice de la duchesse de Miossens, cherchant à s'informer sur l'amour! Michel Bouquet (excellent comme souvent), Pierre Clementi, Jean-Claude Brialy et Robert Hossein complètent avec conviction le casting masculin! Certes ce n'est pas du grand cinèma mais la vraisemblance est sauvegardèe! Bonne interprètation et très belle photo aux abords du château du jeune duc Fèdor de Miossens : que demander de plus à ce film tirè de Stendhal qui lorgne du côtè de "Caroline Chèrie". Le fait d'avoir dèbutè dans le mètier avec Godard, son premier mari, et d'avoir surtout jouè uniquement sous sa direction permet à Anna Karina de varier son registre dans les sixties avec d'autres metteurs en scène tels que Visconti, Deville, J. Lee Thompson, Schlöndorff ou Cukor...
L'avantage de faire un scénario avec un roman inachevé c'est qu'on garde une certaine liberté, l'inconvénient c'est qu'on n'est pas certain d'avoir un résultat à la hauteur. Ici on dira que le résultat final reste un peu faible, la réalisation qui fait plutôt penser à un vieux téléfilm n'aide pas non plus par contre le casting est intéressant et Anna Karina au top