Qu'on soit bien d'accord, ce film ne vaut absolument pas sa 36e place au classement des films les plus nuls d'IMDB. En effet, les utilisateurs se sont un peu trop déchaînés sur ce film.
Soyons clair, ce film n'est PAS bon. Ridicule non, mais pas bon. Il faut quand même passer outre les quinze premières minutes, ramassis de plans plus insupportables les uns que les autres, dont un générique-match de streetball tourné à la va-comme-je-te-pousse, coupé toute les quarante centièmes de secondes, ralenti, accéléré, coupé, pas coupé, bref, clippeux (clippesque est une qualité, clippeux un défaut). Une fois passé ces quinze minutes de purge, on tombe sur un film tout ce qu'il y a de plus normal.
Sincèrement, c'est loin d'être mal joué, Wesley Jonathan et Anthony Mackie débordant d'énergie et transpirant la sympathie. Little JJ et Wayne Brady sont un peu en deçà mais loin d'être aussi nul que prévu et Philip Champion ne déroge pas à la règle des rivaux. C'est donc un drame coming-to-age, vraiment convenu mais sacrément sympathique.
Et d'un coup, Preston A. Whitmore retrouve la notion de cinéma et filme plutôt sagement. Son scénario, nul et clicheton, possède néanmoins un très bon message trop mal utilisé. Il en reste qu'on passe un bon moment sans ennui devant ce nanar futile.