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    La Paysanne aux pieds nus
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Un drame de la guerre qui met en lumière une mère qui veut protéger sa fille de la guerre mais qui n’oublie pas non plus d’être femme lorsqu’elle rencontre Michele. Un cheminement qui au départ semble joyeux, témoin les soldats qui lui disent tous bon voyage et parce qu’elle part pour retrouver son village, mais qui finit en drame lorsqu’elle se rend compte qu’elle n’a pas pu échapper aux horreurs commises par les soldats.
    La femme forte a failli. Et cette très belle scène finale des pleurs est la seule façon d’échapper à son destin misérable. Et de renaître en quelque sorte.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    « Ouh là ... le film « La Ciociara » est une magnifique photographie de l’Italie campagnarde en pleine deuxième Guerre Mondiale, avec une formidable icône du cinéma italien, Sophia Loren ! J’apprécie énormément les jeux de lumière et d’ombre superbement maîtrisés dans ce film. Et, il faut dire qu’il m’est difficile de me défaire d’une scène très choquante à la fin du ce film. J’admire la subtilité du réalisateur Vittorio De Sica pour tourner cette scène dure ! Cette partie de l’histoire est malheureusement inspirée de faits réels des crimes de 1944 en Ciociarie. Dans l’ensemble, ce film m’a permis de me rendre compte que l’histoire de l’Italie pendant la 2e Guerre Mondiale m’est méconnue et d’imaginer que ce n’est pas évident pour les Italiens de vivre oscillé entre la politique fasciste de Mussolini, l’invasion des Allemands et l’arrivée des Alliés ! En effet, tous les Italiens ne sont pas des fervents de Mussolini ... et ils ne pensent qu’à survivre et à finir avec la 2e Guerre Mondiale !

    Le film « La Ciociara » raconte l’histoire d’une jeune femme qui fuit avec sa fille adolescente, les bombardements à Rome, vers son village natal ! Malheureusement, elles seront prises dans la tourmente de la 2ème Guerre Mondiale car l’Italie est envahie à la fois par les Allemands et les Allies ! Sophia Loren est magnifique dans le rôle d’une femme forte, qui n’a pas froid aux yeux, très déterminée à ne pas se faire berner par les hommes et à protéger sa fille, comme une féline ! Wouah, ses gestes brutes typiques de la culture italienne ! Son évolution vers la perte du contrôle de soi, la souffrance atroce suite à une situation traumatisante, est parfaitement subtile ! Elle sentira perdue, plus vulnérable ! Elle n’arrivera pas à consoler sa fille. Elle est bouleversante à la fin du film ! D’ailleurs, le thème du passage brutal de l’enfance vers l’âge adulte des adolescentes est intéressant à explorer. Enfin, Jean Paul Belmondo m’a surpris dans son rôle plus sobre et discret du professeur de lettres ! Assez méconnaissable puisqu’il a réussi à mettre dans la peau d’un personnage plus posé, intellectuel ... Oubliez ses mimiques d’un charmeur rigolo, il n’y en a pas ! J’ai beaucoup aimé ce film poignant ... Mmmhhh ... »
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2008
    L'intérêt du film réside en grande partie sur la prestation de Sophia Loren et sur son développement inattendu.
    Belmondo joue dans un registre innabituel mais son personnage disparait un peu contre la logique du film.
    Après il y a la scène du viol pas vraiment à notre avantage mais on ne peut pas nier certains faits.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2013
    Plus connu sous le titre de "La Ciociora"(1960),ce mélodrame de Vittorio De Sica hésite constamment entre le néoréalisme absolu et les concessions hollywoodiennes. Il faut croire que ce fut une bonne pioche,puisque la divine et matriarche Sophia Loren y remporta un Oscar de la meilleure actrice inédit(première fois pour une non-anglophone). La Loren y est donc fabuleuse en veuve courage qui parcoure l'Italie rurale avec sa fille de 13 ans pour fuir les Nazis en 1943,qui trouve refuge auprès d'une famille de pacifistes catholiques,dont le fils n'est autre qu'un étonnant Jean-Paul Belmondo ! L'acteur y est très sobre pour l'occasion,mais disparaît du champ un peu inexplicablement. Le film comporte d'autres griefs comme certains anachronismes,une vision partielle de l'adoration religieuse et surtout un racisme qui saute aux yeux lors de la terrible scène du double viol. De Sica est allé un peu loin pour imposer ses idées. Quoi qu'il en soit,le film est un hymne à la gloire de Sophia Loren,emblème de la femme italienne pulpeuse,indépendante,pas farouche et qui assume ses origines paysannes. Rien que pour elle...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Marquant. Difficile de qualifier autrement ce film sombre de Vittorio de Sica qui, en 1960, dirigea un rayon de soleil nommé Sophia Loren. Cette Ciociara, qui signifie paysanne dans le jargon italien, était simplement magnifique d’authenticité - et de charme évidemment. Un rôle dramatique qui valut à la mythique actrice italienne deux récompenses majeures : l’Oscar de la meilleure actrice, et le prix d’intérprétation à Cannes. La trame, écrite par Alberto Moravia (‘Le mépris’) se déroule vers la fin de la seconde guerre mondiale. Cesira et sa fille Rosetta fuient leur commerce de Roma – mais surtout les bombardements allemands – pour retrouver la campagne natale de Cesira, plus paisible. Là, elles y rencontrent des paysans, et puis surtout Michele (Jean-Paul Belmondo, alors dans sa période éblouissante), un professeur idéaliste. Ils évoquent le conflit, leurs sentiments, la lutte des classes, l’arrestation du Duce, la libération toute proche… Une première partie campagnarde (les décors, presque entièrement naturels, alors que nous sommes en 1960, sont idylliques) presque douce, n’augurant pas le côté dramatique, en tout point, de la seconde. C’est fort. Mais au-delà de cet aspect, le récit propose plusieurs réflexions fortes. Le résultat est sublime, et même si le noir et blanc et la thématique de la guerre confortent l’idée de dramaturgie, il ne faut pas être un cinéphile confirmé pour reconnaître que c’est du tout grand cinéma. Le doublage français est plus qu’honorable, car effectué par les principaux acteurs eux-mêmes. L’accent de la Loren est même parfois touchant. A noter aussi, la sévère critique des alliés nord-africains, dans une scène symbolique se passant au sein d’une église délabrée. A signaler enfin, que la télévision italienne proposa un remake de cette Ciociara en 1988, soit vingt-huit ans plus tard, avec la même Sophia Loren (!)…
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    A travers le portrait d'une femme forte et d'une mère courageuse, illuminée par l'interprétation oscarisée de Sophia Loren, Vittorio De Sica dresse une peinture tragique de l'Italie en 1943 et de ses habitants qui tentent de fuir la guerre et les bombardements.
    A noter la présence pas inoubliable de Belmondo qui a dû se faire doubler en Italien.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2023
    La Ciociara, est digne de ses films, qui au travers d'un détour raconte l'impact de la grande histoire, sur la petite et tisse au fond un de ses parallèles profond, sublime, telle l'Italie, mieux que quiconque, n'a à cette période, à su le faire. Vittorio De Sica, dans un geste fou, commence de ce fait son film par un générique de fin, ou la musique, si l'on excepte de rares tons plus joviales, dépeint, déjà, un contexte à la fois grave et pernicieux, lugubre, pour ne pas le dire !

    De cette rue qui s'anime, post images figées, l'on retiens cette alerte, qui poussent la foule amassée là vers une course dont la suite n'a ni logique, ni gage de sureté. L'échappatoire, la fuite de Rome, de cette Femme et de sa fille que l'on découvre dans cet instant fragile et tragique sera notre ancrage dans la narration de cette démonstration de torpeur. Il ne faut pas attendre longtemps pour croisé l'étrange paradoxe de ces " aides ", puisque pour partir, Cesira, devra cédé, dans un semi-abandon à une passion qui n'a pas la sienne, qu'elle connait, néanmoins très bien, dans l'évocation de son défunt mari, pas vraiment regretté. Cette fois, son " ami / allié " de circonstance, cloisonnera la pièce, sombrera dans la pénombre et fera dans un contre jour un autre portrait taillé sur mesure sur la personnalité de cette incroyable personnage qu'est cette Ciociara !

    Le départ scelle un périple ou le regard des hommes n'aura de cesse d'entrée dans le collimateur de celle qui en subit ces ardeurs. Loin d'être éploré, elle rigole, fait preuve de bon mot, à la fois belle, drole, tendre mais aussi farouche et inteligeante, comme lorsqu'elle brandit sa pierre en guise de défiance face à celui qui la menace, elle et sa petite, milice ou pas, rien ne terrasse son aura de protectrice. La scène du train, bien avant ce passage au village, est une autre de ses facettes sur la condition d'un tel départ. La chaleur étouffante, la faim, la promiscuité et le manque de sommeil seront ensuite approfondis mais déjà à cet instant, l'on ressent ce souffre qui allume les sonars, prennent au cœur, à la gorge aussi.

    Les retrouvailles de la table, des visages plus ou moins connus par cette paysanne de la ville, change la dimension de son fil conducteur. La mort du cycliste, abattu par cette avion qui tire à vue étant la dernière image de terreur manifeste avant un petit moment. Pas de répits cependant dans cette réclusion à la campagne. Le retour au source, ravive le labeur quitté dans le passé, mais appuie surtout sur le manque présent. Cette nourriture qui se raréfie, aux désaccords, en passants par le défilé de cette guerre, ou les pronostics vont bon train. Sécurité et Justice, deux termes et fondements de la société sont évoqués, par notre héroïne, comme de son pendant Michele, que tout oppose à première vue, mais qui unirons une tendresse mutuel l'un à l'autre dans cette épreuve, dont tous, souffrions jusque dans leurs chairs ...

    " Grande Casino " ! Car oui, malgré la dureté, on prend et accepte la moindre réjouissance, à l'instar de Cesira, qui lit son courrier, partage son repas et sa bouteille, s'amuse de la déclaration d'amour de son prétendant en évoquant sa barrière cassé, et qui chasse la chèvre qu'elle appelle " sale bête " dans un sourire d'une générosité incroyable ! La femme " au lait ", en est un autre exemple de fracture, de perte et d'abandon dans cette Italie ou les héros ne sont pas ceux que l'ont attend ... La libération se fait dans la terreur, un vacarme similaire à une occupation de privation, de monopolisation pour la soumission qui entre dans une seule et mem case !

    L'attaque, insoutenable, sur ces femmes, de la meurtrissure qu'elles partagent et qui pourtant les éloignent nous poussent à revoir touts les moments mère / fille jusque là vu avec joliesse, qui nous poussent cette fois à la colère et l'apathie, comme elles ! Sa suite, entres cris et larmes, fatigue qui les taisent, avec le chant du cuistre immonde accrédite encore nettement plus la thèse qui fulmine en nous, irrémédiablement !

    Le partage de douleur, de la douleur, et la consolation face à l'ignominie ne soignent pas les plaies molestés de la veille ... Le fine, qui clôture, sans rien autre libère une autre frustration ...

    Je profite de cette critique pour déclaré pour amour à Sophia Loren, la plus immense des actrices ! Belmondo and co sont magnifiques, mais elle est au-dessus de tout ! Elle procure ses émotions, sur le fil tendu, un éloge de mélancolie dans un visage qui ne perd rien de sa superbe, au delà des traits, dans ses yeux qui ne disent pas touts ... Que l'on observe à la recherche du petit détail.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2023
    Pas mal sans plus, car si l’histoire tient la route, la mise en scène est un peu statique et théâtrale, et le jeu de Sophia Loren est un peu outrancier ( en VO). On trouve néanmoins notre bébel national à ses débuts , avec une voix italienne qui n’est pas la sienne, et le noir et blanc a été bien restauré. Du bon cinéma qui a toutefois vieilli.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2021
    J’admire depuis longtemps cette courte période de l’histoire du cinéma où la guerre était encore assez proche pour être remémorée avec acuité, mais suffisamment loin pour que l’art sache quoi en faire et respectueusement.

    La Ciociara fait ce travail d’historien avec une dédication dépassant la passion et une représentation allant plus loin que la reconstitution. Ce fut un film douloureux à tourner qui demeure à ce jour difficile à voir, et encore : qui peut prétendre empathiser totalement avec ces personnages de temps inconnus où la guerre était devenue la normalité ? De Sica le pouvait, Loren aussi ; c’est pourquoi ils font partie de ce drame monstrueux où hommes et femmes se font les prismes les uns des autres tandis que les horreurs achèvent lentement de se dérouler autour d’eux.

    Loren, à 25 ans, à un rôle d'un engagement et d'une force qui dépassent de loin son âge : celui d'une femme forte, d'une femme de la campagne mais qui connaît la ville, d'une femme dans l'adversité et bien sûr d'une mère. Sa lutte quotidienne pour le respect et la survie est terrifiante, mais il y a plus terrifiant encore : quand elle finit par la perdre.

    Visitant chaque degré d’amour et de haine entre la création et la destruction d’une vie, ce film est le souvenir de temps dont nous ne devrions pas oublier de tirer des leçons.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2008
    Je trouve le synopsis d'allocine trésss succin...
    Sinon excellent film qui rétabli la vérité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    Je viens de voir ce film que je n'avais jamais vu !!
    Emouvant, terrible parfois, les acteurs sont admirables, bien sûr Sophia Loren, au sommet de son art, si vrai, l'actrice qui joue sa fille, et Belmondo, sobre (et oui !) un film à voir ou revoir !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2009
    Film très décevant et assez ennuyeux. Le scénario semble uniquement écrit pour mettre en valeur Sofia Loren et lui permettre de rafler des prix d'interprétation. Belmondo y joue un intellectuel de gauche, mais catholique, complètement improbable, impression renforcée par le doublage, en VO. La réalisation, peu inspirée et très concertée, en paraît académique. Quant à la scéne de viol, telle qu'elle est amenée et filmée, c'est surtout le racisme primaire qui s'en dégage qui frappe. Copie N & B grisâtre. En plus, une partie des sous-titres, blanc sur blanc, est illisible.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Un film poignant signé en 1961 par le cinéaste Italien Vittorio De Sica !! Je voulais regarder ce long métrage par curiosité pour ses deux interprètes principaux, la belle Sophia Loren qui a un physique avantageux pour le role qui est grandiose mais aussi Jean-Paul Belmondo à ses débuts loin de jouer Bébel tel que le public le connait, il joue là un professeur de lettres qui sympathise avec l'héroine et sa fille adolescente fuyant la guerre en Italie de 1939/1945 occupés par les Allemands. La mise en scène de Vittorio De Sica est remarquable pour filmer cette histoire, il y a des moments touchants de complicités et d'autres durs (je n'en raconte pas plus), le tout dans un pays de l'Italie, mème si l'action se passe en pleine guerre, a des décors magnifiques comme carte postale. Les comédiens sont excellents dans leurs roles respectifs. Une bonne occasion de jeter un oeil dans le cinéma Italien dans sa meilleur période, j'en ai pas vu beaucoup mais ça donne envie.
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Premier Oscar décerné à une actrice pour un film non anglais. Magnifique Sophia Loren dont on ne peut pas résister à sa prestation, son naturel, sa beauté fragile et forte. Jean-Paul Belmondo reste touchant et juste, toujours en tout cas de quoi bien tendre son oreille auprès de ses textes. Sophia ultra protectrice de sa fille unique.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2023
    Tout n'est pas parfait dans ce film de de Sica, qui renoue avec le néoréalisme qui a fait sa gloire, mais l'interprétation de Sophia Loren emporte l'adhésion. La partie la plus réussie est finalement celle qui montre la vie de ces réfugiés fuyant les bombes, s'entraidant et partageant leurs angoisses. Les rapports entre la mère et la fille sont également bien vus et, notamment, leur rivalité naissante autour du "professeur", jeune intellectuel joué par un inattendu Belmondo. En revanche, le fatalisme qui dicte l'attitude des des deux femmes, après le drame terminal, désamorce maladroitement la tragédie qui vient de se dérouler.
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