Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrisbal
15 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 avril 2024
Des cowboys étonnants de par leur âge, face à un John Wayne vieillissant mais toujours omniprésent. Plus de 20 ans après "Red river" d'Howard Hawks, il est ici sous la direction de Mark Ridell pour un passage de flambeau à la nouvelle génération qui nous régale par leur dextérité et leur audace. Les paysages du Montana sont fidèles à eux mêmes et montre le côté sauvage de la dure vie de ces hommes...ou plutôt de ces gamins en passe de le devenir. Bruce Dern, quant à lui, est impeccable dans le rôle du méchant et assure le suspense de ce western à une époque où ce dernier a du plomb dans l'aile.
« Les Cow-boys » est un western qui mélange deux genres : (a) le récit initiatique, celui d’une bande d’enfants/préadolescents qui va se trouver embarquer dans une aventure, à priori, qui pourrait les dépasser, (b) le récit crépusculaire, celui d’un éleveur de bétail bourru pour qui ce sera le dernier convoi. La montée en tragédie est progressive jusqu’à spoiler: l’assassinat de Will Andersen joué avec charisme par John Wayne . Question pour les cinéphiles : dans combien de westerns John Wayne et son ego meurent-ils ? Le cuisinier noir, Jebediah Nightlinger (Roscoe Lee Browne), ami de l’éleveur, aidera la petite bande à se venger. J’aime beaucoup une des scènes finales où les jeunes sur le trajet du retour essayent de retrouver la tombe de leur mentor qui a disparu (« « Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu redeviendras poussière »). « Les Cow-boys » est un bon western honnête et à taille humaine. Remplacez John Wayne par Santa Claus et les gamins par des lutins et vous obtenez un excellent conte de Noël ! Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
John Wayne , valeur sure du western. Avec son air bourru et ses manières d'ours mal léché il va former des gamins au rôle de cowboy. Fin de l'innocence pour ces jeunes recrues qui rendront hommage à leur formateur et père spirituel....
Convoyer du bétail a servi de base à bons nombre de westerns mais le vrai plus est qu’ici le vieillissant John Wayne doit faire appel à des gamins. Un très bon film qui mérite qu’on lui consacrer une soirée et que l’on peut interpréter comme un passage de témoin initiatique, à la fois humain et très touchant.
Que The Cowboys soit un immense western tient à plusieurs raisons. La première est l’originalité tonale d’une œuvre qui passe de la comédie pure à la violence la plus brutale, tout entière incarnée par la lente exécution de l’icône qui surprend autant qu’elle porte en elle le crépuscule du genre investi. Se joue ici, sous nos yeux ravis, une transition entre deux âges du western, le premier attaché aux traditions et soucieux de continuer à appliquer ses bonnes vieilles recettes, le second marqué par le hors-la-loi et l’immoralité qui s’efforce de mettre à mort un aîné qui continue de lui faire de l’ombre. Les enfants sont ainsi tiraillés entre deux modèles imparfaits et définis par un rapport problématique à l’autorité : Will Andersen comme Asa Watts s’affirment tels des êtres violents, mais dont la violence diffère en ce que le premier la place en l’éducation de jeunes individus qu’il faut dresser comme on dresse des chevaux, là où le second la convertit en arme de cruauté qui se suffit à elle-même. Mark Rydell signe ainsi un long métrage à la fois lumineux et crépusculaire, dont l’intelligence thématique – l’affrontement des deux âges du western – se déplace également vers une intelligence symbolique de l’icône revisitée : il choisit John Wayne pour interroger ce qu’il représente encore en 1972 dans le paysage cinématographique américain. Soit le gardien d’un art de vivre et de voir le monde tributaire d’une idéologie conservatrice, heurtée ici aux expérimentations formelles du réalisateur dont les effets de caméra, l’amplitude de ses mouvements, la précision chirurgicale du montage et la composition picturale des plans annoncent une esthétique qui se prolongera dans les années suivantes. Formidable western gorgé de vie et de mort que The Cowboys, qui mériterait aujourd’hui plus grande considération.
J'adore les westerns John Wayne est l'icône du genre Autant dire que j'étais conquise d'avance Un inédit pour moi ( ! ) .Original, âpre, dans de vastes paysages à la mesure du Duke. Belle découverte
Un très bon western avec notre éternel John Wayne, ce film est émouvant car les cowboys sont des adolescents en passe de devenir des hommes, et ils vont le prouver ! Notre héros éternel meurs dans ce film mais il aura su faire passer l'âme des cowboys aux jeunes garçons. C'est très moral car ils vont défendre l'injustice au risque de leur vie pour venger leur patron patriarche. Maintes fois revu on ne se lasse pas car l'histoire est belle et humaine. Les adolescents sont parfaits dans leur rôle. Vous aimez les westerns et films émouvants n'hésitez pas le voir malgré son âge car il est très différent des autres westerns !
Même si l'histoire possède quelques longueurs, ce western de Mark Rydell mérite tout de même le détour car il y a une très belle prestation du casting (notamment celle des enfants), une BO de John Williams bien agréable à écouter et une réalisation globalement de qualité. Pas un western marquant dans son genre mais qui n'est pas déplaisant à suivre.
(...) Le film est un miracle d'équilibre, avec une 1ère partie consacrée au recrutement et aux préparatifs avant le départ, et qui posera toutes les bases de qui suivra. Les gamins sont assez impressionnants et voir ces petits hommes portés le ceinturon, attrapés des veaux au galop ou encore juchés sur des chevaux est un spectacle assez étonnant. Une fois le départ donné, le film deviendra une petite comédie sympathique teinté d'initiation et d'une pointe de morale mais qui délivrera surtout le cœur du message à savoir la question de la transmission, de l'héritage. La dynamique entre le vieux cowboy et son cuistot apportera son lot de bons moments, tout comme les quelques petites bêtises des garnements, qui feront l'apprentissage de ce dur métier. (...) Le personnage d'Andersen lègue bien plus à ces enfants que son troupeau, il leur imprime aussi quelques idées fortes et des valeurs pour survivre dans ce monde violent. Les lâches et les voleurs n'ont pas leur place dans cet univers, selon la conception du monde par Andersen et les américains en général. L'émotion est alors très présente dans cette dernière partie et les larmes me sont vraiment montées aux yeux. Un western qui respecte autant les mythes fondateurs du genre tout autant qu'il les bouscule, une superbe histoire d'hommes et de filiation mais aussi une des évocation parmi les plus réalistes que j'ai vu du métier de cowboy, bien loin de tous les clichés et les passages obligés. C'est beau, c'est dur, c'est poignant et c'est pour ça qu'il faut absolument découvrir ce film. La critique complète sur
Qu’est-t' il passé par la tête du ‘’Duke’’ pour accepter un tel scénario et un débutant pour réalisateur? En tous cas bravo et merci, ce fut une bonne surprise et un plaisir renouvelé depuis 1970. La première partie du film est admirable, pas une seule fausse note et de l’émotion en permanence,on aurait pu croire à du John Ford. La seconde, bien plus courte, qui démarre avec la prise de possession du troupeau par les voleurs est beaucoup moins travaillée, la mise en scène est moins belle et il apparaît quelques complaisances de style. Le calme revient à l’arrivée à Belle Fourche et la fin est sereine. C’est assurément un des plus beaux rôles de John Wayne vieillissant qui se retrouve quasiment le père de 11 fils remplaçant les deux qu’il a perdu et qui le culpabilisent. Sarah Cunningham fait une apparition exceptionnelle, Rosco Lee Browne est inoubliable: ‘’j’ai tout ce qu’il vaut madame, je vous remercie mais voyez vous c’est le temps qui me manque’, Bruce Dern encore meilleur que chez Hitchcock et la belle musique du compositeur de ''Star wars'' pour couronner le tout. Vraiment un superbe western capable de plaire à presque tout le monde.
Pour mener son troupeau sur un trajet de plus de 600 km, Will Andersen (John Wayne) se voit contraint d'embaucher des enfants à peines entrés dans l'adolescence en guise de cow-boy. Avec un tel synopsis, on pouvait craindre de tomber sur un film convenue et gentillet calibré pour un public familial. Au final il n'en est rien, le film étant même plutôt dur. "Les cowboys" nous montre un Far-West qui n'a rien d'une image d'Epinal et le voyage initiatique de ces jeunes enfants va prendre un tournant dramatique. Un très bon western, quoi que parfois trop classique, servit par d'excellents acteurs.
Un western a l'ancienne , un peu naïf mais qui n'est pas nul non plus , un spectacle tout public ou l'honneur et la morale est sauf , pour les inconditionnels des anciens westerns
L'un des derniers films de John Wayne, fidèle à son image d'homme bourru, intransigeant mais au grand coeur. Les jeunes acteurs qui l'entourent sont excellents. Bruce Dern, en rôle de salaud, apporte une dose d'adrénaline. Bon western.
Les Cowboys (1972) est un western assez conventionnel, dans le sens où le film ne révolutionne pas le genre, on assiste simplement ici à la fin d'une époque, celle des cow-boys (la ruée vers l'or en est la principale cause). Ce qui est originale ici, c'est de voir la place que prennent les adolescent au coeur de ce western, ce qui est assez rare pour être souligné. John Wayne, figure emblématique du western Hollywoodien, cède le flambeau d'un rôle qui lui va comme un gant, face à une dizaine de jeunes garçons apprentis cow-boys. 120 minutes d'initiation, d'apprentissage, d'école de la vie, pour ces pré-adolescents, face à "un vieux de la vielle" qui lutte pour ses traditions et la mort lente du métier de cow-boys.
Un bon western avec ce bon vieux John Wayne, toujours aussi classique, avec la même chemise rouge, le même chapeau, le même veston et le même discours qu'il soit devant des indiens, des nordistes ou des gamins comme dans ce western ci ! On ne change pas une recette gagnante...