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714 abonnés
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4,5
Publiée le 16 octobre 2014
(...) Le film est un miracle d'équilibre, avec une 1ère partie consacrée au recrutement et aux préparatifs avant le départ, et qui posera toutes les bases de qui suivra. Les gamins sont assez impressionnants et voir ces petits hommes portés le ceinturon, attrapés des veaux au galop ou encore juchés sur des chevaux est un spectacle assez étonnant. Une fois le départ donné, le film deviendra une petite comédie sympathique teinté d'initiation et d'une pointe de morale mais qui délivrera surtout le cœur du message à savoir la question de la transmission, de l'héritage. La dynamique entre le vieux cowboy et son cuistot apportera son lot de bons moments, tout comme les quelques petites bêtises des garnements, qui feront l'apprentissage de ce dur métier. (...) Le personnage d'Andersen lègue bien plus à ces enfants que son troupeau, il leur imprime aussi quelques idées fortes et des valeurs pour survivre dans ce monde violent. Les lâches et les voleurs n'ont pas leur place dans cet univers, selon la conception du monde par Andersen et les américains en général. L'émotion est alors très présente dans cette dernière partie et les larmes me sont vraiment montées aux yeux. Un western qui respecte autant les mythes fondateurs du genre tout autant qu'il les bouscule, une superbe histoire d'hommes et de filiation mais aussi une des évocation parmi les plus réalistes que j'ai vu du métier de cowboy, bien loin de tous les clichés et les passages obligés. C'est beau, c'est dur, c'est poignant et c'est pour ça qu'il faut absolument découvrir ce film. La critique complète sur
Les Cowboys (1972) est un western assez conventionnel, dans le sens où le film ne révolutionne pas le genre, on assiste simplement ici à la fin d'une époque, celle des cow-boys (la ruée vers l'or en est la principale cause). Ce qui est originale ici, c'est de voir la place que prennent les adolescent au coeur de ce western, ce qui est assez rare pour être souligné. John Wayne, figure emblématique du western Hollywoodien, cède le flambeau d'un rôle qui lui va comme un gant, face à une dizaine de jeunes garçons apprentis cow-boys. 120 minutes d'initiation, d'apprentissage, d'école de la vie, pour ces pré-adolescents, face à "un vieux de la vielle" qui lutte pour ses traditions et la mort lente du métier de cow-boys.
A première vue, "Les Cow-boys" est un banal western, dans lequel on trouve des cow-boys qui doivent convoyer un troupeau dans les grands espaces de l'Ouest. Mais ce film a pourtant une originalité, puisque les cow-boys sont des gamins (entre 9 et 15 ans), dont cet événement servira d'initiation à leur passage dans le monde adulte.
Qu’est-t' il passé par la tête du ‘’Duke’’ pour accepter un tel scénario et un débutant pour réalisateur? En tous cas bravo et merci, ce fut une bonne surprise et un plaisir renouvelé depuis 1970. La première partie du film est admirable, pas une seule fausse note et de l’émotion en permanence,on aurait pu croire à du John Ford. La seconde, bien plus courte, qui démarre avec la prise de possession du troupeau par les voleurs est beaucoup moins travaillée, la mise en scène est moins belle et il apparaît quelques complaisances de style. Le calme revient à l’arrivée à Belle Fourche et la fin est sereine. C’est assurément un des plus beaux rôles de John Wayne vieillissant qui se retrouve quasiment le père de 11 fils remplaçant les deux qu’il a perdu et qui le culpabilisent. Sarah Cunningham fait une apparition exceptionnelle, Rosco Lee Browne est inoubliable: ‘’j’ai tout ce qu’il vaut madame, je vous remercie mais voyez vous c’est le temps qui me manque’, Bruce Dern encore meilleur que chez Hitchcock et la belle musique du compositeur de ''Star wars'' pour couronner le tout. Vraiment un superbe western capable de plaire à presque tout le monde.
Il est certain que ce western que l'on peut dire de la veine crépusculaire car il sent la fin d'une époque n'est un des films majeurs du genre et pourtant il ne se laisse pas regarder sans émotions. Le scénario n'est pas ce qui y a de plus original, ni la réalisation pourtant plutôt bien menée, dans le film malgré une très bonne idée de départ mais il y a John Wayne. Et l'acteur malgré sa bedaine et ses rides en plus a un charisme plus que jamais intact et d'une présente forte incroyable. Il est par ailleurs très émouvant dans ce rôle de vieux cowboy. C'est pour toutes ces raisons qu'une scène qui aurait pu passer autrement sans problème s'avère très choquante. C'est vraiment là qu'on comprend que ce n'est pas des décennies d'Histoire qui ont fait le Far West dans l'esprit des gens mais des hommes comme John Wayne.
Je ne suis pas trop western mais celui-là je l'ai adoré tout comme Big City d'ailleurs. John WAYNE campe là un de ses derniers rôles dans une histoire assez originale puisqu'il s'agit d'enfants ce qui est rare dans le western. J'ai adoré ce film que j'ai enregistré en DVD. Les paysages de l'Ouest américain sont vraiment splendises et les jeunes acteurs très bien dirigés à commencer par Nicolas BEAUVY qui interprête Dan, le petit personnage le plus émouvant du film mais aussi A.MARTINEZ dans le rôle de Sy MALONE, Stephan P.HUDIS et Robert CARRADINE pour n'en citer que quelques uns. Vraiment, ce film est à voir et à revoir en famille ou entre amis et si vous le faites vous ne le regretterez pas, bien au contraire ! Là, vous êtes vraiment assurés de passer un très bon moment que vous n'oublierez pas de sitôt !
Même si l'histoire possède quelques longueurs, ce western de Mark Rydell mérite tout de même le détour car il y a une très belle prestation du casting (notamment celle des enfants), une BO de John Williams bien agréable à écouter et une réalisation globalement de qualité. Pas un western marquant dans son genre mais qui n'est pas déplaisant à suivre.
Western de la phase "Adieu" du Duke. Un vieux rancher dont les cow-boys l'ont laché et qui a perdu ses deux fils se voit contraint d'embaucher des gosses pour conduire son troupeau ; ce qui sera aussi le moyen de vivre des moments forts qui lui rappeleront ses enfants. Plus qu'un western il s'agit d'un film sur l'apprentissage, le respect envers les anciens et le courage.
Dans la quasi indifférence générale, de riches proprètaires monopolisent la totalité des affaires d'une ville & certains sont forcés de prendre des mesures originales: ce western presque écolo avant l'heure peut évidemment séduire, avec, de +, ses figures variés de traîtres jaloux avant l'heure éxagérant les initiatives diverses de réappropriation des "bons"...
Un bon western avec ce bon vieux John Wayne, toujours aussi classique, avec la même chemise rouge, le même chapeau, le même veston et le même discours qu'il soit devant des indiens, des nordistes ou des gamins comme dans ce western ci ! On ne change pas une recette gagnante...
Un western a l'ancienne , un peu naïf mais qui n'est pas nul non plus , un spectacle tout public ou l'honneur et la morale est sauf , pour les inconditionnels des anciens westerns
L'un des derniers films de John Wayne, fidèle à son image d'homme bourru, intransigeant mais au grand coeur. Les jeunes acteurs qui l'entourent sont excellents. Bruce Dern, en rôle de salaud, apporte une dose d'adrénaline. Bon western.
Convoyer du bétail a servi de base à bons nombre de westerns mais le vrai plus est qu’ici le vieillissant John Wayne doit faire appel à des gamins. Un très bon film qui mérite qu’on lui consacrer une soirée et que l’on peut interpréter comme un passage de témoin initiatique, à la fois humain et très touchant.
Que The Cowboys soit un immense western tient à plusieurs raisons. La première est l’originalité tonale d’une œuvre qui passe de la comédie pure à la violence la plus brutale, tout entière incarnée par la lente exécution de l’icône qui surprend autant qu’elle porte en elle le crépuscule du genre investi. Se joue ici, sous nos yeux ravis, une transition entre deux âges du western, le premier attaché aux traditions et soucieux de continuer à appliquer ses bonnes vieilles recettes, le second marqué par le hors-la-loi et l’immoralité qui s’efforce de mettre à mort un aîné qui continue de lui faire de l’ombre. Les enfants sont ainsi tiraillés entre deux modèles imparfaits et définis par un rapport problématique à l’autorité : Will Andersen comme Asa Watts s’affirment tels des êtres violents, mais dont la violence diffère en ce que le premier la place en l’éducation de jeunes individus qu’il faut dresser comme on dresse des chevaux, là où le second la convertit en arme de cruauté qui se suffit à elle-même. Mark Rydell signe ainsi un long métrage à la fois lumineux et crépusculaire, dont l’intelligence thématique – l’affrontement des deux âges du western – se déplace également vers une intelligence symbolique de l’icône revisitée : il choisit John Wayne pour interroger ce qu’il représente encore en 1972 dans le paysage cinématographique américain. Soit le gardien d’un art de vivre et de voir le monde tributaire d’une idéologie conservatrice, heurtée ici aux expérimentations formelles du réalisateur dont les effets de caméra, l’amplitude de ses mouvements, la précision chirurgicale du montage et la composition picturale des plans annoncent une esthétique qui se prolongera dans les années suivantes. Formidable western gorgé de vie et de mort que The Cowboys, qui mériterait aujourd’hui plus grande considération.