Juliette ? Quelle Juliette ? Celle de Roméo ? Oui, elle est mignonne (et même un peu plus). Juliette Lewis ? Oui, j'adore cette actrice souvent trash. Juliette Greco ? Non, ça c'était mon papa. La Juliette que j'aime, contrairement à Gérard Depardieu, c'est Juliette Binoche. Une des rares actrices assez belle, à mon avis, pour interpréter la Luthien de Tolkien. Ou sa mère. (Bon, là, je vais avoir tous les tolkiendili sur le dos...)
Juliette, je l'ai particulièrement appréciée dans Mary et dans Chocolat. Mais de ces films-là, je parlerai une autre fois. Aujourd'hui, place, comme promis il y a quelques jours, à Un divan à New York de Chantal Ackerman. Comme le titre ne l'indique pas, c'est, si, si, un film belge. C'est aussi un film "de femme". mais ce n'est pas un film "pour femmes" (sinon, il n'aurait pas sa place sur mon blog. Je n'aime pas les films pour femmes, ni les livres d'ailleurs.). C'est une très charmante comédie racontant la drôle de rencontre entre un psychanalyste américain, Henry, et une danseuse française, Béatrice, alias Juliette Binoche.
Drôle de rencontre, parce qu'elle n'aurait pas dû avoir lieu. Ils devaient seulement échanger leurs appartements, ces deux-là. mais, ce faisant, ils échangent leurs vies, apprennent à se connaître sans se voir et... Bon, vous avez compris. Le tout avec l'aide très volontaire d'un adorable golden retriever. C'est drôle. C'est frais. C'est touchant. C'est intelligent. Ce n'est pas très tendre pour la psychanalyse, mais sans méchanceté aucune.
Et il y a Juliette. Jolie comme un coeur. Fraîche comme un pois de senteur. Pétillante comme une coupe de champagne. Son personnage fait agréablement contraste avec celui de William Hurt, le psy mal dans sa peau, incapable de s'aider lui même.
Un Divan à new York, ça fait rire, ça fait pleurer, ça met de bonne humeur, et ça vaut toutes les séances psy du monde.