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    Raging Bull
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    Votre avis sur Raging Bull ?

    568 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Considéré comme la référence en matière de film sportif, « Raging Bull » narre la gloire et la déchéance du boxeur Jake LaMotta. Outre sa légendaire transformation physique, Robert de Niro y livre une interprétation éclatante d’un homme impulsif, borné et dans l’incapacité de gérer ni carrière, ni sa vie privée et encore moins ses émotions. Dans les rôles respectifs de son frère et de sa femme, Joe Pesci et Cathy Moriati ne sont en pas restent non plus. La mise en scène de Martin Scorsese, tournée dans un magnifique noir blanc, est splendide et inventive comme incruster sa caméra au cœur même du ring pour un rendu brut et saisissant des combats. Oeuvre phare aussi bien pour son réalisateur que pour son acteur principal, oscarisé pour l’occasion, sa renommée ne s’est pas faite en un jour, sa notion culte s’étant imposée avec le temps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    J'ai vu pour la première fois ce film il y a un an et demi/deux ans et je l'avais trouvé sans plus. Je profite donc de mon cycle Scorsese pour en poster un vrai avis, après l'avoir revu. Ce film est tout simplement excellent : il réussit à faire avec justesse le portrait d'un homme violent, jaloux, excessif, antipathique et possessif, mais également humain. Certaines scènes sont juste magnifiques, tant elles montrent le côté torturé de La Motta. Le noir et blanc donne un vrai cachet, une vraie ambiance unique au film, et tout ceci est renforcé par la belle musique et la mise en scène impeccable de Martin, surtout pour les combats de boxe (qui sont incroyables de violence et de force). Robert De Niro livre une prestation exceptionnelle, pour laquelle il aura donné de sa personne. Il est très bien épaulé par le tandem Joe Pesci/Cathy Moriarty, chacun trouvant son premier grand rôle et chacun très à l'aise.
    Un film captivant, beau et violent sur un personnage ambiguë. A voir.
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Après l'immense Taxi Driver, et la surprenante/ambitieuse/intime comédie musicale New York, New York, quelle surprise de voir Scorsese proposer un film mineur tel que RAGING BULL !!!

    Oui, un film mineur... Mais seulement au sein de la filmo de Scorsese. Il paraît évident que le cinéaste à cherché à épurer au maximum les enjeux de son histoire pour en extraire le maximum de puissance émotionnelle. Ainsi, Scorsese n'explore pas un nouveau genre ou un nouvel univers. Il ne cherche aucune nouvelle approche de thèmes déjà développés, se "contentant" d'un certain recyclage et d'une certaine simplification. Il continue à faire confiance à ses acteurs (De Niro !!!). Seule vraie évolution: il propulse sa mise en scène en orbite;
    Ces éléments mis bout à bout suffisent largement à faire de RAGING BULL un véritable masterpiece... Voire même plus. Explications.

    Le premier gros atout du film, c'est sa p***** de mise en scène !
    Autant jusqu'ici, Scorsese convainquait et marquait sa personnalité, autant là il nous met complètement K.O. Sa façon d'immerger le spectateur sur le ring est tout bonnement hallucinante. La caméra portée est ultra-dynamique, use de nombreux gimmicks (ralentis, accélérés, travellings avant, longs plans, etc.), sans oublier la superbe photo jouant sur la binarité du N&B, évidemment, pour illustrer toutes sortes de douleurs intérieures comme extérieures. Surtout, la mise en scène capte l'intensité derrière chaque coup, nous fait vivre le combat au rythme de Jake La Motta.
    Un des meilleurs indicateur de la qualité d'une mise en scène est d'ailleurs d'observer son impact sur l'inconscient collectif. Simple: rien que dans la décénnie, Warrior, Fighter et Southpaw ont tenté de représenter l'implication d'un homme dans un sport de ring, sans jamais parvenir à effleurer cette puissance. De pales imitations au même titre que de très nombreux autres.
    Cela dit, je parle de mise en scène des combats, mais elle s'étend bien au delà, car c'est bien dans le parallèle entre la vie privée de Jake la Motta et sa vie sur le ring que se situe la puissance émotionnelle suintant de ces combats, et celle du film par extension.

    Car plutôt que de nous immerger dans l'univers de la boxe (qu'on ne voit presque jamais en dehors des matchs), c'est bien dans l'intimité du couple Jake / Vickie que Scorsese nous emmène.
    Ainsi, chaque (long) interlude personnel entre les (courts) combats est le lieu d'un micro-enjeu. Ennui d'abord, puis courage, orgueil, cupidité, jalousie, remords et enfin culpabilité... Jake est incapable d'exprimer ses émotions autrement qu'en démolissant un adversaire. La ténébreuse blonde Vickie (Cathy Moriarty) est bien malgré elle, au centre de ces enjeux. Cause, conséquence, et victime de la passion que lui voue Jake. RAGING BULL ne raconte donc pas un quelconque parcours vers la réussite (ou la rédemption). Une différence majeure avec les films de boxe susmentionnés, ceux-ci reposant sur une formule hollywoodienne d'entertainment, plus que sur une vision très personnelle d'un auteur exprimant ses obsessions sur pellicule. Cela, à mon sens, ne serait pas un défaut si tant de réalisateurs ne pastichaient pas vulgairement la mise en scène de Scorsese sans réussir à saisir que ce qui la fait fonctionner se situe bien au delà.

    L'intime est ainsi le vrai cœur de RAGING BULL. Pourtant là aussi, cette relation ne saurait être plus simple: un mec tombe amoureux d'une meuf, mais cet amour associé à son caractère irascible et violent le mèneront à une légère folie et des actions inconsidérées.
    Mais Scorsese étoffe ce pitch avec sa propre sensibilité, et notamment cette thématique du rapport hommes/femmes exploré depuis son premier long métrage. Who's That Knocking at my door est ainsi le film du constat. Le cinéaste nous y présentait une considération de la Femme par l'Homme très binaire, très ancrée dans les valeurs italo-américaines et par conséquent immuable et nécessaire à l'équilibre d'une relation. La Femme ne peut donc être que maman, ou broad (à traduire comme "putain", ce terme s'applique à toutes les autres femmes). Ce qui est immédiatement passionnant, c'est que Scorsese, non satisfait d'une telle vision, cherche à la comprendre, l'analyse par le biais d'histoire intimes, de cas particuliers. Les films suivants seront donc (entre autres choses) des points de vue sur le sujet.
    Celui de la Femme, "broad" dans Boxcar Bertha, celle qui ne veut être ni l'une ni l'autre dans Mean Streets, celui de la "maman" dans Alice n'est plus ici;
    Enfin celui de l'Homme, incapable de choisir entre les deux dans Taxi Driver, ou celui qui ne regarde que lui dans New York, New York.
    Dans RAGING BULL, les deux points de vue masculins précédents seront associés à un manque de confiance en soi et une incapacité à exprimer ses sentiments autrement que dans la violence. Mine de rien, le comportement et la psychologie borderline de Jake s'expliquent plus facilement, si tant est que l'on puisse recomposer cette introspection chez Scorsese.
    Robert De Niro étant cet homme Scorsesien par excellence sachant exprimer à la perfection les obsessions du réalisateur, aucun autre acteur n'aurait pu interpréter La Motta. Bizarrement, ce personnage est le plus basique vu dans le cinéma de Scorsese jusqu'ici, mais De Niro lui donne une profondeur bluffante, en cachant surtout énormément de choses dans le non dit et la fureur latente. Cet espace invisible de son caractère transforme peu à peu notre perception de La Motta. D'un mec violent et bête, il devient de plus en plus psychopathe avant de faire ressentir l’inéluctabilité de sa douleur et de sa déchéance. Un tel degré d'empathie envers un vrai sale con est assez impressionnant, et seul lui semble capable d'une telle chose. On parle souvent d'actor studio sans vraiment prendre la mesure de ce terme. De Niro explique clairement par son jeu qu'il est La Motta, le temps de ces deux heures de film, et qu'il nous emmènera ou il le souhaite. Jeune, fougeux, endolori, transi d'amour, jaloux, vieux et repentant sous les apparences... On ressent comme lui, ses émotions. Peut-être un des rôles les plus marquants du septième art.
    Le reste du casting n'est évidemment pas en reste, Joe Pesci est déjà impérial, et la mystérieuse Cathy Moriarty vient donner "la réplique" par son absence de dialogue. Sa présence n'est presque que physique, ce qui rend encore plus troublante sa relation fusionnelle avec Jake.

    En bref, RAGING BULL surprendra (comme souvent avec Scorsese) celui qui s'attend à un film précis; Une immersion dans un univers marqué. Ni la boxe, ni même la mafia ou Little Italy ne sont dépeints autrement qu'en toile de fond.
    Cette fois, Scorsese nous immerge au cœur d'une relation destructrice influençant la carrière professionnelle de boxeur de Jake La Motta. RAGING BULL est un film simple qui ne propose de vraie évolution au cinéma de Scorsese, que dans sa mise en scène. Le reste n'est qu'un développement efficace de ses thèmes de prédilection, et une émotion indéniable provenant de l'impérial Robert de Niro. Pourtant, une fois de plus, tout s'accorde à la perfection pour constituer un tout logique, empathique et émotionnellement puissant. À nouveau, Scorsese nous prouve la puissance de son cinéma.

    RAGING BULL a été chroniqué dans le cadre de notre rétrospective consacrée à Martin Scorsese, réalisée en couverture du Festival Lumière 2015 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 septembre 2015
    Un grand classic, de niro juste incroyable, un de ses plus grands rôles !!
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    40 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Même si on peut clairement me reprocher de l'avoir vu en VF ( la plus horrible qui soit d'ailleurs ), Raging Bull m'a laisser de marbre. Le personnage de La Motta est vraiment pathétique. Si sa vie in-ring est une réussite, c'est un raté sur tout les autres aspects. Sa vie affective se résume à menacer sa femme, jurer, et beugler sur son frère. On est loin du héros picaresque de Taxi Driver, mais quand même. On peut apprécier le fait que De Niro se soit plongé dans la Méthode pour incarner au mieux son personnage, on peut apprécier le jeu de caméra pour filmer les combats, mais sinon que dire d'autre ? C'est simple, à partir du moment où l'excellent Joe Pesci disparaît des écrans, Raging Bull devient presque aussi lourd que son personnage. Certes Scorsese aborde bien le thème de l’obsession, trop même, ce qui m'a peut être agacer au final. Au fond on espère que Jake n'est pas uniquement qu'une bête, mais avant tout un être humain, capable d'agir par bonté, vainement je pense.
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Superbe biopic de la vie tourmentée du boxeur Jack La Motta, boxeur de légende des grandes heures de ce sport sublimée par une mise en scène fine et intelligente de Scorcese et par l'interprétation inoubliable de De Niro (Oscarisé) bien aidé par un Joe Pesci des grands jours. Plus qu'un film de boxe, c'est l'humanité et les tourments d'un portrait. Upercut et Ko assuré !
    Guimzy
    Guimzy

    172 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2015
    Dans la lignée des biopics sombres, violents, reflétant la psychologie d'un homme paranoïak et sans scrupules, Raging Bull est sans doute l'un des films les plus poignants de l'histoire du cinéma. Martin Scorses décide s'attaquer à l'autobiographie du célèbre Jake La Motta, boxeur à succès dans les années 50 qui tombera au fur et à mesure dans l'oubli puis gérant d'une boîte de nuit dans les années 60. Réalisation exceptionnelle portant sur un noir et blanc d'une beauté sans nom symbolisant un peu la tristesse et la violence de l'entourage de Jake, et de son époque, sur des slow-motion magnifiques dans lesquels s'enchaînent les combats du Taureau du Bronx, et enfin sur une intro tout simplement prenante mettant en scène La Motta sur le ring en train de s'échauffer. Il y a aussi un très beau jeu sur les miroirs assez subtile et aussi une mise en scène qui, au lieu de nous procurer de la joie ou de l'amour dans certaines scènes, nous procurent juste un mal à l'aise quant à l'idée de se trouver face à Jake La Motta. Personnage historique de la boxe interprété par un monstrueux Robert de Niro qui tient là l'un de ses rôles les plus performants, et avec à ses cotés une Moriarty convaincante et un Joe Pesci flamboyant de justesse. Bref, Raging Bull est un biopic violent et sombre qui prend aux tripes. Le final nous donne un goût amer tant il est, finalement, assez rapide et symbolise la chute du boxeur. Beau et poignant.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 821 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2015
    Aux Etats-Unis, des champions de boxe (toutes catégories confondues), il y en a eu quand même quelques-uns. Citons par exemple : Ali, Frazier, Foreman, Tyson, Holyfield. Mais un peu plus loin de nous, il y en avait un que l'on a un peu oublié au fil du temps : il s'agit de Jake LaMotta. Surnommé « Le Taureau du Bronx », il n'était pas doué pour esquiver, mais il possédait une résistance aux coups (jamais il n'a été mis KO), une endurance, une rage et une force de frappe hors du commun. C'est d'ailleurs grâce à cette rage qu'il put gravir les échelons un par un avant d'arriver au Graal : remporter le titre de champion du monde des poids moyens. « Raging Bull », signé Scorsese nous montre donc le parcours de LaMotta. Les débuts du boxeur issu d'une famille modeste du quartier Little Italy, la consécration et la déchéance. Sur le plan sportif, sa carrière fut accomplie. Mais sa vie privée, ce n'était pas la même musique. On y découvre un homme bête, assez fêlé du bocal, agressif, colérique, jaloux, violent capable de se transformer en un rien de temps en une véritable brute sanguinaire. Sur le papier, tout ceci s'annonçait extrêmement prometteur, quoi de mieux que de découvrir ce qui se cache vraiment derrière un sportif qui fut un crack dans sa catégorie. Le problème, c'est que « Raging Bull » est un film qui est tout de même lent et donc assez ennuyeux. Jamais on ne parvient à rentrer de plein pied dans l'histoire. Jamais on ne parvient à s'identifier aux personnages qui sont finalement peu intéressants. Jamais on ne sent de véritables enjeux. Cependant, le film est à créditer de qualités esthétiques évidentes. La réalisation est super soignée, le noir et blanc et parfaitement bien adapté et les scènes de combats sont super réalistes car filmées à l'aide d'une seule caméra, ce qui était en quelque sorte novateur pour l'époque. Puis il reste Robert De Niro qui donna de sa personne pour ce rôle et qui prit même plus de 30kg en seulement 4 mois pour être le plus crédible possible. L'ensemble n'est pas non plus désagréable à regarder, mais ne laisse absolument aucun souvenir. Les statuts de film culte ou de meilleur film des années 80 ne sont pas justifiés.
    nicolas M.
    nicolas M.

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2015
    meilleur film sur le thème de la rédemption, une réalisation impeccable de scorsese et un de niro au sommet de son art......
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    123 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    L'étude de caractère psychologique de cet homme "Jake la Motta" frise la perfection, il n'y a pas à dire. Le portrait humain avant le sportif, dépeindre ses affres, c'est ce qui intéresse Scorsese. On l'a souvent vu dans ses biopics. Et celui-ci est un modèle du genre. Et quand on sait à quel point De niro s'est investi corps et âme dans ce rôle cela nous donne une performance d'acteur parmi la plus mythique du 7ème art. Toute la folie furieuse du bonhomme ressort parfaitement dans ses combats de boxe, et même en dehors, dans sa vie de famille bien mise en avant. Mais "Raging Bull" ce n'est pas simplement qu'un film d'acteur. L'esthétique du film est stylisée et donne un cachet d'ambiance pertinent. Et la mise en scène de Scorsese sait aussi être dynamique quand il le faut avec ces scènes de boxe très punchy et violentes. Les dialogues valent quant à eux seuls le détour (le monologue final d'une intensité rarement atteinte au cinéma) c'est filmé comme personne (la scène d'ouverture à couper le souffle), (mais ça je n'ai même pas besoin de le faire remarquer avec ce dieu qu'il y a derrière la caméra) et le montage, d'une fluidité exemplaire, fait que l'on ne se perd jamais dans le récit. Scorsese a, au sein d'une intensité dramatique qui n'a pas vraiment d'égale, d'une main de maître conjugué l'intime et le spectaculaire pour nous signer l'un des meilleurs biopics de tous les temps aux côtés d'"Amadeus" de Forman. On s'incline donc devant ce monument du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Un bon film qui raconte l'ascension d'un boxeur au titre de champion du monde mais également tous ce qu'il y a derrière. C'est à dire un homme en colère et d'une extrême jalousie. Les acteurs sont bons et le scénario aussi. A part quelques longueurs le film est plutôt plaisant.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Avec "Raging Bull", Martin Scorsese dresse un beau film classieux pour son acteur Robert De Niro, au sommet de son art dans le rôle d'un boxeur ne sachant s'exprimer qu'avec ses poings. Mais le plus touchant est sans doute que Scorsese y trouve sa propre rédemption de cinéaste.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2015
    Splendide, indestructible et rageur sur le ring. Bouffi, paranoïaque, pathétique et terriblement humain hors du ring. Scorsese filme cette grandeur et décadence annoncées comme De Niro l'interprète : avec fureur et humanisme.
    guifed
    guifed

    66 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Époustouflante interprétation de la part de Robert de Niro, qui au fil du film fait oublier l'acteur au profit du rôle. Jake La Motta, véritable brute sanguinaire aussi bien sur le ring qu'en dehors, cache-t-il un coeur d'or à l'intérieur? C'est en tout cas ce que le spectateur se surprend à espérer tout le long du film, Scorcese introduisant avec brio de l'ambiguité là où il n'y en avait pas, à l'évidence ( spoiler:
    Pendant une heure on se demande s'il est vraiment violent avec ses compagnes. Et sa femme le trompe-t-elle vraiment? spoiler:
    ) Quand on voit cet homme, perdu et isolé dans sa célébrité, n'ayant personne comme appui sinon son Brother, on se prépare déjà à légitimer n'importe lequel de ses méfaits. Car entre violence conjugale et corruption, ils ne manquent pas. Scorcese parvient à mettre en image les tiraillements d'une bête féroce qui se veut humain. Sa nature, qui transparaît à la fois dans ses combats d'une violence inouïe et dans son rapport aux autres, refuse de laisser le pas à sa volonté d'être bon, qui émerge de temps à autres, dans des scènes assez fortes. Mais même si les combats sont magnifiquement filmés, entre réalisme et esthétisme, je trouve que ces scènes clés, où le pitbull enragé veut laisser place à l'agneau attentionné, ne sont justement pas assez fortes. Très bien cadrées, usant d'un éclairage parfois virtuose sur fond de noir et blanc (la scène dans la prison, ou la dernière scène de combat), certes. Mais à mon goût pas assez emphatiques avec le spectateur. La mayonnaise n'a jamais vraiment pris chez moi, avec ce sentiment, très désagréable quand il survient, de voir un cinéaste narcissique. Scorcese m'a semblé user de son génie pour lui tout seul. Il s'est regardé filmer, en quelque sorte. Tous les efforts formels du film apparaissent comme des artifices aux yeux du spectateur qui est resté extérieur à celui-ci. Bien sûr, Raging Bull est un film culte qu'un cinéphile serait bien avisé de voir au moins une fois. Rien que pour sa signature: il n'y a jamais eu, et il n'y aura jamais, d'autre Raging Bull. Mais aussi pour l'interprétation de De Niro, qui restera sans doute comme l'une des plus saisissantes de l'histoire du cinéma. Enfin, pour se faire sa propre idée du génie de Scorcese. Beau dans son propos, décevant dans sa réalisation: voilà la mienne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2015
    J'ai un avis assez mitigé sur ce film. J'ai aimé, ça c'est sûr, mais j'ai tout de même été légèrement déçu. J'en attendais peut-être trop. Néanmoins, le film arrive à nous tenir en haleine pendant plus de deux heures. La réalisation de Martin Scorsese est très bonne et l'interprétation de Robert DeNiro magistrale. Il nous fait ressentir la détresse de Jake La Motta et arrive même à nous faire ressentir de la compassion envers ce personnage. Sa prise de poids de 30kg pour à peine dix minutes est vraiment impressionante. DeNiro s'est incroyablement investi dans ce rôle et mérite largement son Oscar du meilleur acteur. Concernant les seconds rôles, ils sont tous trè crédibles aussi. Au final, j'ai assisté à un très bon film mais pas à un chef d'oeuvre. Dommage car j'aurais aimé l'adorer. À mon avis, "Taxi Driver" est bien supérieur tant par l'interprétation des acteurs que par la trame principale.
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