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    Raging Bull
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    568 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2020
    Ce film est parfait ! Non, sérieusement, le film est parfait...je cherche des défauts, des défauts...il n'y en a pas ! Aucun ! Zéroooo ! Mais un nombre incalculable de qualités et je vais vous les dire :
    Le film est extrêmement bien écrit, l'histoire est magnifiquement bien narrée (du Scorsese, quoi) , l'interprétation de De Niro est magistral ! On a vraiment l'impression que c'est un vrai boxeur qui fait ça tout les jours ! De Niro est Jake La Motta, il est complètement dans son personnage et sa performance est sublimé par la mise en scène et la réalisation de Scorsese qui est incroyablement innovant et dynamique ! L'ambiance est parfaite, également ! Elle est lente et posée quand il le faut et tendu quand il le faut, également ! Et c'est vraiment aidé par la musique sublime de Pietro Mascagni qui est incroyable de bout en bout et qui colle toujours avec les situations du films ! La photographie, bien que le film soit en noir et blanc, est sublime ! Et le montage, le montage ! Wow ! Il rend les scènes de combat et même les autres scènes extrêmement dynamique et à couper le souffle ! Merci Thelma Shoonmaker (la monteuse attitré de Scorsese) franchement, un film avec toutes ces qualités et en plus des répliques qui tue ("You fuck my wife !?"..." You never get me down !") que lui demander de plus ! Je sais pas ce qu'on peut lui reprocher !
    Robin
    Robin

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Époustouflant ! Tout comme le jeu d'acteur ! Je m'attendais à beaucoup de scènes de combat mais elles ne sont que minoritaires. On voit là ce qu'il y a derrière le champion, un détraqué qui descend lentement aux enfers...
    Kénan H
    Kénan H

    13 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    Ce film a tellement de scènes mémorable, que se soit violent, ou dialogué.
    Robert de Niro est excellent, il joue un personnage assez différent de ses autres rôles, son personnage est très bien écrit, et développé, il a une façon de penser, et d'agir très intéressant.
    Joe Pesci pareil aussi, mais c'est par-contre très en dessous de ses autres rôles, car il est parfois pas présent.

    Du côté de l'image, c'est magnifique, le jeu du noir et gris apporte de l'ambiance au film, et aux combats, puis la réalisation est parfaite, c'est du Scorsese.

    L'histoire est assez bien écrite, il se passe pas mal de chose, et sa évoque plusieurs sujets, comme l'amour, la confiance, la violence, et d'autres encores,,,

    Conclusion:
    C'est un très bon film, avec plein de qualité, et d'originalité, mais qui n'est pas un chef d'oeuvre.
    Corneliussylla88
    Corneliussylla88

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    Raging Bull est un biopic relatant la vie de Jack Lamotta, champion poids moyen entre les années 1949 et 1951 et surnommé à juste titre "le taureau du Bronx", en raison de sa méthode de combat reposant sur une grande résistance aux coups et une riposte terrible. Et si la vie de ce champion avait de quoi mettre l'eau à la bouche, de part ses exploits sur le ring que part les tumultes qu'il connut dans sa vie privée, j'ai été déçu par le parti pris de Scorsese de ne montrer que les moments forts de sa carrière. Car pendant tout le film nous passons d'une scène à l'autre sans véritablement s''attarder dessus et de ce fait, ce sentiment de survoler la vie du bonhomme ne m'a pas lâché d'un pouce. De même il aurait été intéressant d'évoquer sa jeunesse et notamment le fait que son père l'envoyait combattre les jeunes du quartier pour distraire la galerie, à la fois pour montrer d'où lui est venu sa passion pour la boxe et peut-être donner quelques pistes d'explication sur son caractère endurci.
    Ensuite, même si Raging Bull n'est pas réellement un film de boxe, j'ai trouvé que les quelques de combats manquaient d'éclats, surtout celui contre Marcel Cerdan, qui est quand même considéré comme l'un des plus célèbre de l'histoire de la discipline.
    Sinon, De Niro fidèle à lui-même s'est parfaitement approprié le personnage, à tel point qu'en comparant sa prestation sur le ring avec les images d'archives, on a l'impression de voir Lamotta combattre sous nos yeux( il a d'ailleurs était entrainé par LaMotta en personne). D'ailleurs les gros point fort pour moi, c'est véritablement ce travail de restitution de la gestuelle, de l'ambiance, la violence des combats, la présentation de l'envers du décor avec la mafia, son caractère auto-destructeur et la relation entre sa vie privée et son comportement sur le ring.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Cette critique s'appuie sur le déroulé de l'intrigue.

    Scorcese qui représente ses origines au cinéma, cela donnait, dans les années 70, Mean Streets ou Raging Bull, deuxième grand film du réalisateur dans lequel De Niro tenait le rôle principal. Portant sur un boxeur tant légendaire pour son ascension que pour l'étendue de sa déchéance, un certain Jake LaMotta, Raging Bull s'inscrit dans la droite lignée du plus grand film de boxe sorti alors, Gentleman Jim, en plus moderne et, de fait, encore plus tourmenté.

    On sait, dès le départ, que l'entreprise a pour but de mettre en scène la chute de son personnage principal : s'ouvrant comme un film noir sur un discours rétrospectif de De Niro grimé pour paraître trente ans plus vieux, ce mythique film de boxe nous dévoile sa finalité pour mieux développer les étapes qui y conduiront. Mariage, amitié, paranoïa qui vire à la jalousie maladive, sexisme et violence conjugale seront ainsi les maîtres mots d'une histoire de vie à la rédemption difficilement envisageable.

    De l'élévation de LaMotta de son quartier italien jusqu'aux succès sans défaite des grands rings couverts par des journalistes internationaux, en passant par la rivalité contre Sugar Ray Robinson et la victoire face à Marcel Cerdan, on retient que cela ne durera qu'un temps : la début l'avait annoncé, l'ami Jake, s'il commence très bien sa carrière, est pourchassé par trop de démons intérieurs pour que dure cet âge.

    Et l'on voit poindre peu à peu les signes d'un comportement autodestructeur qui conduira à sa chute finale : au spectateur de subir la révélation de son véritable caractère, entre les injures à tout va, la violence conjugale et la perte de confiance en son meilleur ami, touchant Joe Pesci qui trouva là l'un des rôles de sa carrière, pour déboucher en point d'orgue sur la fameuse scène du déchirant "You fuck my wife?", où De Niro, à l'aise dans un rôle taillé sur mesure, peut démontrer toute l'étendue de son talent, et l'évolution psychologique et physique de son personnage.

    On comprend alors qu'un cap est passé, et qu'on arrive sur la periode de ses combats désastreux, que Scorcese filmera avec ce génie toujours unique : sa mise en scène, dynamique et réaliste, transforme la réalité en fiction par un classicisme de l'image (le noir et blanc) paradoxalement couplé au modernisme novateur de ses mouvements de caméra voltigeurs, aériens, presque surréalistes.

    Toujours très expérimental, Scorcese se permet le luxe de réinventer sa façon de filmer les combats en entrecoupant un massacre par des photos balancées par des flashs d'un personnage sonné par un coup qui s'effondre sur les cordes, et de reprendre sa mise en scène classique au moment de le voir s'écrouler puissamment sur le sol ensanglanté du ring, propulsant son art au stade de divertissement grandiose, et le spectateur jusqu'au plafond, réduit à gueuler dans son canapé comme s'il suivait un véritable combat de boxe.

    Les impacts des coups, la fatigue des combattants ainsi que l'endurance nécessaire pour rester debout jusqu'à la fin du combat sont ressentis par le public, puissance mille; c'est aussi pour cela, je pense, que l'on s'attache autant aux personnages de Raging Bull : ils sont filmés, écrits et interprétés avec tellement de simplicité, de justesse et de réalisme qu'on ne peut que s'identifier à ces hommes qui veulent épouser un destin rêvé, à ces femmes désireuses de mener une existence humble, tranquille avec leur époux tant aimé.

    LaMotta prend alors la place de la victime : spectateur de sa déchéance, il semble contrôlé par une force extérieure, celle du vice, d'une ambition démesurée qui n'est pas, de base, un élément fondateur de sa personnalité. C'est le goût du public, du succès, de la popularité qui l'ont conduit à devenir un aliéné, un détraqué du système, au point de gagner les combats de sa vie personnelle quand il perd ceux de sa vie professionnelle.

    Frapper sa femme et insulter son meilleur ami, il sait le faire : se réconcilier avec donne la mesure de sa déchéance, et le rend plus adolescent qu'adulte : l'on dirait un enfant perdu dans une vie qu'il n'avait pas désiré, écroulé sous les soucis d'une existence à responsabilités à laquelle il n'avait jamais prétendu : Jake LaMotta, enfant égaré dans un monde d'adultes, immigré qui se sera fait une place éphémère parmi les natifs de son pays d'adoption, se retrouve orphelin, isolé socialement, alors obligé de divertir en alcoolisant, en donnant aux hommes avides de sexe de la chair à canon dont il ne connaît pas même l'âge.

    Comment le blâmer d'avoir voulu exister? Comment peut-on seulement, en le voyant s'effondrer dans les bras de Pesci, larmoyant et se détestant de suivre sa nature profonde et bien enfouie, le détester, le rejeter? Le Jake LaMotta de Scorcese a tout de l'anti-héro qu'on adore malgré ses défauts, qu'on ne peut que voir d'un oeil attendri en fin de bobine lorsqu'on le suivra, en guise d'adieux, grossi, seul et prêt à se reconvertir comme acteur, marquant le lien entre l'industrie du spectacle de la boxe et l'art de la représentation sur scène.

    Et si l'on s'y attendait pas, on peut désormais le dire : Raging Bull, sublime film sur une déchéance totale, est finalement l'histoire touchante de la rédemption d'un homme ayant jouit trop intensément des plaisirs de la vie de luxe, sans savoir contrôler les répercussions d'une existence de débauche sur le quotidien d'un homme originaire des souches populaires, pour ne pas dire misérables.

    Gare à ne pas trop s'élever de sa condition : le risque serait de se perdre dans ses rêves sans avoir remarqué qu'ils se sont mués en cauchemars.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    On a déjà tellement dit, écrit ou raconté sur Raging Bull. Que pourrais-je bien y ajouter?
    Que le film marquait l'Histoire du cinéma par la performance hallucinée (et hallucinante) De Robert De Niro?
    Que Raging Bull est tout autant l'histoire d'une gueule cabossée (le boxeur Jake La Motta) qui a brûlé la chandelle par les deux bouts que la rédemption de son réalisateur parti lui aussi sur la voie des excès? (Scorsese fut sérieusement dépendant à la cocaïne à cette époque).
    Oui, la beauté du film se niche ici. Mais pas seulement.
    L'utilisation du noir et blanc - loin d'être superficielle - renforce l'idée d'un temps révolu, que le metteur en scène transfigure à de nombreuses reprises en l'emmenant sur le terrain d'un expressionnisme magnifique (le générique ouvrant le film, par exemple).
    Par la simplicité d'un dispositif traduisant de manière limpide la/les prison(s) dans lesquelles s'enferme Jake La Motta à chaque étape de sa vie . Confiné dans le ring, confiné dans une cellule ou dans sa tête, le personnage déborde. Il doit bouger, taper, s'imposer; c'est tout ce qu'il sait faire. Martin Scorsese file l'allégorie pendant deux heures, montrant tour à tour son "héros" (et double fictif) digne, pathétique, antipathique et tragique. Autant dire que c'est presque trop beau pour être vrai.
    Mais s'en tenir là ne serait suffire. Joe Pesci mérite également les acclamations les plus sincères, tant sa justesse transforme Joey en contrepoint (ou contrepoids) idéal de Jake. Puis Cathy Moriarty épatante dans un rôle périphérique et pourtant catalyseur dans le destin contrarié de Jake.
    Il y aurait tant de choses écrire sur Raging Bull. Malheureusement, la plupart ont déjà été couchées sur le papier depuis 1980. Contentez vous de ça : voyez-le.
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Un film de boxe aux combats puissants, qui se démarque du lot grâce à des scènes ingénieuses pour l'époque due à un montage rythmé et audacieux. Chaque coups est plus puissant que le précédent et la mise en scène arrive à les rendres d'autant plus grand avec les flash durant les affrontement qui surgissent comme des upercute. Le film valut d'ailleurs un oscar bien mérité pour la performance de Robert De Niro, transformé dans le rôle de Jake La Motta qui va descendre dans la société tout au long de l'histoire.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Dix ans avant les Affranchis, Robert de Niro (dont c'est l'oscar à la clef) et Joe Pesci nous émerveillais déjà avec ce film sur l'histoire et la vie de Jake la Motta ou d'un boxeur en rédemption, aggressif et attiré par Carthy Moriarty très belle réalisé par Martin Scorsese. Les images, le cadrage et les scenes caractéristiques du cinéaste sont reconnaissables, fortes et remarquables. On retrouve la trame mafieuse de la majeur de ces films. Un film violent filmé en documentaire tourné en noir et blanc dont on devine la couleur tellement c'est clair et net. Les dialogues sont incisif et tous excellents voir culte comme la réplique de de Niro "you fuck my wife! You fuck my wife!" et c'est sur ces paroles que Jake se fâche pour de bon avec son frère Joey ce qui donne à la fin un drame humain et suffocant.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    C’est Robert de Niro qui a proposé à Martin Scorsese de faire ensemble ce film sur cette légende de la boxe qu’est Jake LaMotta. Et c’est bien l’acteur qui « fait » le film, par une prestation exceptionnelle, rentrant dans la peau d’un personnage qui, s’il le fascine, n’attire, c’est le moins que l’on puisse dire, ni sympathie, ni empathie. Son incapacité à se contrôler et sa jalousie, montrées de façon excessive et répétitive dans le film, confinant à la maladie. Le seul aspect émouvant du personnage se révèle être son regret de s’être une fois « couché », d’avoir cédé aux pressions du pouvoir et de l’argent, sacrifiant ainsi sa maigre conception de l’honneur. Une grande prestation de De Niro et un film mineur de Scorsese.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2021
    De Niro à son apogée. Martin Scorsese nous narre la vie d'un homme qui toute sa vie, s'est battu contre un seul adversaire : lui-même.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Très bonne réalisation et mise en scène, acteurs parfait pour leurs rôles, personnage principal trop détestable pour en faire une icône, c'est dommage
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    Avec "Raging Bull", Martin SCORSESE livre avec brio le portrait humaniste du boxeur Jake La MOTTA. Robert DE NIRO incarne parfaitement ce grand champion déchu et tourmenté. La mise en scène de son ascension et de son déclin est vraiment brillante. C'est assurément un grand classique du cinéma hollywoodien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2019
    Un film qui retrace avec brio la vie du taureau du Bronx, intéressant et très réaliste. Vous en apprendrait beaucoup et ne verrait plus lamottat de la même façon ! Bon film à tous !
    Jonathan J.
    Jonathan J.

    41 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Vu dans le cadre de "Il était une fois" en VO, au cinéma, depuis le temps que j'en entendait parler...

    Quelle ne fut pas ma déception et mon ennui... Heureusement sauvé par le travail de Scorsese, De Niro et Pesci.

    Ici, point de film de boxe, on suit une partie de la carrière, ou plutôt de la vie de Jack La Motta.

    Et c'est là pour ma part que le bat blesse :
    On suit au final l'histoire d'un immigré italien, mysogine, sexiste, violent, limite parano, qui s'en prend sans arrêt à son entourage, qui lui passe tout (jusqu'à un certain point).

    L'époque de l'histoire est sous exploitée (seconde guerre mondiale et années d'après guerre) malgré le terreau fertile que cette période aurait pu être.

    Bref 2h10 sur la vie d'un homme violent, colérique, excessivement jaloux, et égoïste, bref de quelqu'un de méprisable...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    La pub dans les bandes annonces ciné m’a attirée vers ce film, en aperçu, ça m’a l’air d’une banale histoire de boxe peu intense, une biographie romancée qui relate les faits, divers adversaires et champions connus, américains, français. Des frères petites canailles de sang chaud aux racines italiennes, la vie familiale est brossée de manière sans concession, les poings ne prennent pas de gants pour être boxés, je suis restée sans voix. La phrase d’anthologie de Robert De Niro transformé physiquement résonne dans les salles obscures, le boxeur puis retraité fripouille est une montagne de graisse suspicieux de la tromperie de son épouse accusé. La fraternité est ébranlée et le mariage vole en éclat, c’est un drôle de film, le final vaut silence quasi religieux.
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