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Adrien B.
20 abonnés
238 critiques
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3,0
Publiée le 12 mai 2017
La prestation de Robert De Niro (par La transformation physique et le maquillage entre autres) y sont pour beaucoup dans la qualité de Raging Bull. Le noir et blanc apporte quant a lui son charme esthétique.
Dans la lignée des biopics sombres, violents, reflétant la psychologie d'un homme paranoïak et sans scrupules, Raging Bull est sans doute l'un des films les plus poignants de l'histoire du cinéma. Martin Scorses décide s'attaquer à l'autobiographie du célèbre Jake La Motta, boxeur à succès dans les années 50 qui tombera au fur et à mesure dans l'oubli puis gérant d'une boîte de nuit dans les années 60. Réalisation exceptionnelle portant sur un noir et blanc d'une beauté sans nom symbolisant un peu la tristesse et la violence de l'entourage de Jake, et de son époque, sur des slow-motion magnifiques dans lesquels s'enchaînent les combats du Taureau du Bronx, et enfin sur une intro tout simplement prenante mettant en scène La Motta sur le ring en train de s'échauffer. Il y a aussi un très beau jeu sur les miroirs assez subtile et aussi une mise en scène qui, au lieu de nous procurer de la joie ou de l'amour dans certaines scènes, nous procurent juste un mal à l'aise quant à l'idée de se trouver face à Jake La Motta. Personnage historique de la boxe interprété par un monstrueux Robert de Niro qui tient là l'un de ses rôles les plus performants, et avec à ses cotés une Moriarty convaincante et un Joe Pesci flamboyant de justesse. Bref, Raging Bull est un biopic violent et sombre qui prend aux tripes. Le final nous donne un goût amer tant il est, finalement, assez rapide et symbolise la chute du boxeur. Beau et poignant.
Dans ce chef-d'œuvre absolu, Martin Scorsese se concentre d'abord et surtout sur la personnalité sombre, excessive et terriblement jalouse du boxeur Jake LaMotta, depuis ses premiers combats mythiques jusqu'à sa déchéance absolue quelques années plus tard. Robert De Niro, qui remporta un Oscar mérité pour son rôle, offre ici une prestation du tonnerre, n'hésitant pas à gagner 30 kilos pour incarner l'ex star du ring dans la dernière partie du film. La mise en scène est excellente, les dialogues sont cultes et l'image en noir et blanc magnifique. Un bonheur.
Ce que j'ai le plus apprécié du film : La musique. Absolument magnifique. Une bonne chose également que le film soit en noir et blanc. Jake La Motta vit encore aujourd'hui, à plus de 94 ans. Ce qui est un bel exploit. Le film est moins bouleversant que je ne le prévoyais. C'est un bon film avec Robert de Niro en bonne forme et Joe Pesci dans un bon rôle également mais loin d'être aussi digne d'intérêt que dans les films mafieux où ces deux grands acteurs ont joué. Raging Bull donne un aperçu de la vie de Jake La Motta, sa carrière, sa paranoïa, ses combats. Mais les combats du film ont beaucoup de défauts, surtout dans les coups rendus qui ressemblent davantage à des combats de catch que des combats de boxes. Les coups sont évidemment évités et cela se voit facilement. Personnellement, j'ai préféré la série des "Rocky" avec Stallone où le rendu est meilleur et où l'on voit l'acteur s'entraîner.C'est, selon moi, ce qui manque le plus ici.
Un chef d'oeuvre de Martin Scorsese. Robert DeNiro incarne un boxeur. Le noir et le blanc apportent de l'émotion et de l'action. Joe Pesci a un très bon rôle. Il campe le frère du héros. Le réalisateur fait une apparition remarquable.
Scorsese dépeint avec grâce la vie tourmentée du légendaire Raging Bull Jake LaMotta. Sa caméra vole littéralement de plan réussi en plan virtuose, et son acteur fétiche, j'ai nommé Robert De Niro, est époustouflant - il n'aura pas volé son oscar. Viscéral, profond, un magnifique portrait d'une figure passionnante du monde du Noble art, mais aussi de la folie auto-destructrice humaine. Peu de biopics m'ont fait autant d'effet.
Deux grands artistes au sommet de leur talent: Martin Scorsese, dans une évocation sauvage et bouleversante, en noir et blanc, du monde de la boxe et de la pègre, et Robert De Niro, dans sa composition oscarisée la plus autodestructrice, en roi du ring invincible (Jake La Motta) devenu monstre de graisse et d'apitoiement sur lui-même.
Raging Bull est un film sur la boxe, mais c'est avant tout l'histoire d'un homme, - boxeur, certes -, mais d'un homme avant tout, dans toute la complexité de son entièreté. Adulé dans son domaine, Jake La Motta était un géant de force et d'efficacité sur un ring de boxe. On ne peut malheureusement pas en dire autant de sa vie privée, où pleuvent les claques à la moindre contrariété, l'ego du bonhomme occupant très largement le devant de la scène en lieu et place de la confiance en soi qu'on a tendance à prêter d'office à ceux qui incarnent le modèle de réussite sociale tel qu'on se l'imagine tous. L'image qui nous est donnée là est loin de la grande star à qui tout réussit, bien plus proche d'un homme fragile, perclus de désespoir et de pression à la réussite, coûte que coûte. Ce portrait dépeint par Martin Scorsese n'adopte donc pas une posture admirative romanesque mais un regard profondément humaniste, visant davantage à susciter de la compassion que de l'admiration. La pression est palpable tout au long du film, tout comme le mal-être et la solitude qui accompagnent l'idole comme son ombre quoi qu'il arrive.
Un des plus grands rôles à Oscar de l'Histoire du cinéma avec un Robert De Niro qui se sera mué en boxeur au cours d'une première transformation qui aura duré un an. Il s'est entraîné comme Jake La Motta, avec Jake La Motta afin de mimer ses gestes, son attitude, ses postures si spéciales au point de devenir Jake La Motta. Et que dire de la deuxième transformation où De Niro prendra 30 kilos afin de montrer la déchéance de l'ancienne gloire de la boxe. Si la prestation de De Niro est époustouflante, le film souffre du côté didactique du biopic malgré les prouesses de Scorsese à la réalisation. "Raging Bull" reste toutefois une oeuvre majeure du septième art qu'on se doit d'avoir vu au moins une fois car c'est lors de son visionnage que le mot "acteur" prend tout son sens.
Il y a beaucoup de classiques qui me passent par-dessus la tête (le décalage générationnel sûrement), et puis il y a les classiques que je trouve indémodables. Oui, là encore, en disant cela, je fais preuve de subjectivité, mais je m’en fous. Moi j’aime ce cinéma très exigeant formellement, où aucun plan n’est laissé au hasard. Cela ne peut qu’aider davantage la pleine expression de l’histoire narrée et du grand Robert, une fois de plus impressionnant. Du cinéma comme ça, j’adore.
J'ai vu un film... qui est exceptionnel. Un chef d'oeuvre à tous les niveaux... Sur un faux rythme, M. Scorcese habille son film avec des images d'une beauté à couper le souffle... Le noir& blanc disingue cette oeuvre. Le sujet déjà est incroyable. Le destin de Jake La Motta est vraiment émouvant. L'incarnation par Robert de Niro tout simplement sublime. Un vrai travail sur sa composition, sur le maquillage et sur son physique (bluffant...). Joe Pesci, son alter ego régulier, est lui-aussi super. Les films sur la boxe révèle souvent des histoires terribles et fortes. Ce film restera pour moi une référence. Je le recommande.
Le meilleur film tourné (et de loin) sur le milieu de la boxe à travers le parcours de Jack la Motta. L'un des grands scorcese avec les affranchis et casino!
Les gros plans sur les combats sauvent les effets spéciaux modestes (on va mettre ça sur le compte de l'année de production). Mais non, pas de traitement de faveur : Les combats sont totalement irréalistes avec un déroulé absolument fantaisiste ! Outre le fait qu'ils se donnent des KO en étant le poing à un mètre du visage de leur adversaire, le coup du boxeur qui encaisse une avoinée terrible pendant plusieurs rounds puis, tel un phœnix, renaît de ses cendres et dérouille son adversaire comme jamais, je veux bien que ce soit du cinéma mais il y a des limites à ne pas franchir... Rajoutons à cela une non fin qui doit être sanctionnée, un manque de rythme. Les dialogues ne sont pas assez percutants, marquants, touchants pour apporter la profondeur, l'intensité que ce genre de film doit transmettre. On est quand même loin du chef d'oeuvre ! Dans le même genre, "La rage au ventre" prend vraiment aux tripes.
ps : Cathy Moriarty est d'une beauté renversante !
Raging Bull est un biopic excellent sur la vie de Jake LaMotta : la mise en scène est parfaite, De Niro est au sommet de son art, c'est lui qui "tient ce film sur ses épaules", Joe Pesci est également très bon. De plus, les partitions de musique utilisées tout au long du film sont sublimes. Par contre, le film est assez prévisible, voilà le petit côté négatif du film. Bref, un film à voir absolument, vous y verrez une autre facette du talent de De Niro.
Martin Scorsese déploie une fois de plus son talent dans ce biopic majeur bien éloigné du courant hagiographique. Le milieu de la boxe est décrit de façon ultra-réaliste avec des combats impressionnants, filmés au plus près des participants, de manière à faire partager au spectateur la souffrance qu’ils ressentent et les efforts qu’ils mettent en œuvre. Le dernier d’entre eux possède d’ailleurs une résonance particulière, avec un ton tragique inédit, un montage terrassant et une incroyable utilisation des éclairages. Les scènes de la vie courante sont quant à elles assez proches de celles de "Who’s that knocking at my door", Scorsese abordant certains thèmes déjà présent dans son premier long-métrage. Jake LaMotta apparaît ainsi comme un personnage écœurant, tant la violence et la misogynie débordent de son âme, et il est pourtant très attachant, car humain et donc sujet à la chute. Robert De Niro se révèle exceptionnel dans son interprétation, n’hésitant pas à subir une impressionnante transformation physique. Pris en étau entre nécessité de la performance, jalousie dévorante, volonté de se mettre en avant, poids de la famille, le boxeur paraît d'autant plus crédible dans ses tourments que l'acteur semble se fondre en lui et que le réalisateur prend soin de laisser d'amples scènes aux personnages secondaires. À n'en pas douter, "Raging Bull" est un chef-d’œuvre...