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🎬 RENGER 📼
7 226 abonnés
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4,0
Publiée le 23 avril 2010
Premier long-métrage de cinéma pour Anton Corbijn qui dresse ici un biopic sur le groupe mythique de rock anglais Joy Division et plus particulièrement, son leader Ian Curtis (1956/1980), décédé à l’âge de 23ans, en pleine gloire ! Très belle mise en scène, avec un agréable noir & blanc, le tout, interprété avec justesse et persuasion de la part du jeune acteur Sam Riley (brillant dans ce très grand rôle !). Un biopic retraçant la courte mais marquante existence du célèbre chanteur, tiraillé entre sa vie de famille, la gloire naissante et Annik, un amour déraisonnable. Prestations frappantes, superbe B.O et réalisation minutieuse, font de Control (2007), une très belle réussite, saluée lors du 60ème Festival de Cannes, par une mention spéciale de la Caméra d'Or !
Un film d'un ennui indicible, sous couvert de noirceur. On ne ressent pas la moindre empathie pour le héros, qui manque d'ailleurs singulièrement de charisme. Tout au plus, sa lâcheté totale inspire un vague sentiment de pitié. Quant aux autres membres du groupe, aussi expressifs qu'une flaque de lait dans une cuvette de chiotte, ils inspirent carrément l'antipathie. Et puis surtout ce film est une véritable escroquerie. Pour reduire l'histoire à un fait divers tristement banal (les affres d'un mec qui trompe sa femme...) il n'était vraiment pas besoin de se servir de la notoriété de Ian Curtis! Ceux qui espéraient voir en quoi Ian Curtis "a changé l'histoire de la musique sans le vouloir, sans le savoir" en seront salement pour leurs frais. Mais money, money !
Joli noir et blanc pour un joli film sur Ian Curtis le chanteur emblématique de Joy Division (produit par sa femme et BO par New Order anciennement Joy Division !). Problème n°1 à préciser pour certain ce n'est pas un film sur Joy Division mais sur Ian Curtis entre 76 et 1980. En bon point ça donne une partie privée importante qui tient du drame conjugal, avec adultère et scène de ménage et peu d'amour... Mais la psychologie du personnage est peu approfondie (en même temps difficle de savoir pourquoi ?!) et reste trop en surface. Une autre partie avec le groupe bien plus appréciable avec une bonne BO et des scènes de concert réussie... Mais les relations avec les autres membres sont superficielles et semblent traitées avec moins d'importance que sa vie privée. Ca donne un film esthétiquement très beau, avec une certaine nostalgie mais qui nous laisse sur notre faim, le traitement entre groupe et vie intime est bancal. Dommage.
Film entre le bon (Sam Riley, photo) et l'acceptable (psychologie, caméra). Curtis était un de ces artistes dépassés par leurs idées, leur marginalité intrinsèque et leur génie, il mérite ce biopic. Joy Division a été, avec Gang Of Four, le groupe -aujourd'hui peu connu- le plus influent de sa génération. Aucun des deux n'a vieillis, jetez-y une oreille et rendez-vous compte de ce qu'est la musique. Confusion in her eyes it says it all, she's lost control, she's lost control.
Sentiment mitigé concernant ce film. Au premier abord, on est quelque peu séduit par ce biopic qui met en avant le destin du jeune rocker Ian Curtis, un écorché vif, talentueux et inconstant. Et, qui dit long-métrage sur une star de la musique, dit une excellente bande originale (indéniablement le point fort de ce film). Mais bon, à part cela, il faut tout de même admettre qu'on tombe dans une histoire sans saveur et qu'il y a, en fin de compte, pas grand chose de novateur. On dénombre beaucoup de clichés relatifs aux stars torturées et c'est finalement du simple déjà-vu. Ceci dit, on se doit de souligner la belle réalisation, particulièrement bien travaillée. Force est de constater que le noir et le blanc donnent indéniablement de la classe à l'image. Quant au casting, il est sobre et efficace. En résumé, "Control" se laisse regarder tranquillement mais il y a comme un goût de redite plutôt frustrant.
J'en attendais plus que ces cliches rock n roll. N&B tres esthetique, plans calcules cigarette-impermeable... On le sait les anglais on un sens inne du cool, mais comme souvent on peine a y trouver d'avantage.
Bon, ca a le merite d'etre epure et de ne pas romancer la realite, mais franchement on aurait pu faire plus interessant que les tracas de couple du chanteur !
Beaucoup de positif pour cette bio. L'ambiance est formidable : les images et le choix très judicieux d'un noir et blanc magnifique restituent à merveille la vie dans le nord de l'angleterre de la fin des années septantes. La musique extérieure au groupe (David Bowie, Sex Pistols,...) souligne aussi bien l'ambiance seventies que les diverses influences qui marqueront l'existence de Joy Division. L'interprétation de Ian et Debbie Curtis est parfaite et leur relation est plus que crédible. Deux petits bémols cepandant: le personnage d'Annick Honoré est trop éffacé et je ne pense pas que les autres membres de Joy Division étaient si caricaturaux (comme en témoigne d'ailleurs la brillante carrière qu'ils ont menée par la suite au sein de New Order). Une dernière remarque, je n'ai pas regardé Control avec des yeux de fan. J'apprécie comme beaucoup la musique de Joy Division et je possède bien évidemment les deux albums studio qu'ils ont sortis mais je n'ai pas avec eux ce rapport fait d'amour et de fascination, ce qui m'a permis d'être le plus objectif possible pour écrire ma critique.
J'aime Joy Division. Control donne une autre vision de ce que je mettai imaginé du groupe. L'atmosphere ne me satisfait pas pleinement mais le film existe et c'est déjà ça.
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3,5
Publiée le 26 juillet 2010
Remarquable biopic retraçant l'existence èphèmère d'Ian Curtis, leader du groupe Mancunien mythique Joy Division, qui s'est suicidè le 18 mai 1980 à l'âge de 23 ans! Filmè dans un noir et blanc lumineux et saluè par une mention spèciale par le jury de la Camèra d’Or de Cannes en 2007, le cinèaste Anton Corbijn signe un film tout en retenue et en pudeur, avec des images qui parlent d'elle mêmes! Ian Curtis ètait un jeune homme dèpassè par les èvènements, aussi bien personnels (mariè et père trop jeune), que professionnels (il n'a pas supportè la pression du succès qui commençait à poindre) et surtout son impuissance devant sa maladie: des crises d'èpilepsie aussi redoutables qu'imprèvisibles! De plus, il ne pouvait choisir entre sa femme et sa maitresse (la très belle Alexandra Maria Lara)! La vie ordinaire d'un destin qui ne le sera pas...Ian Curtis - où Sam Riley, acteur dèbutant, habite magistralement le personnage - est de ceux à qui la mort aura apportè la gloire! Excellente prestation ègalement de Samantha Morton pour cette oeuvre sur l’amour et l’impossibilitè de choisir que vient sublimer une B.O superbe dont une reprise de "Shadowplay" par le groupe The Killers! Une rèussite...
Sombre, intense et ancré dans l'atmosphère britannique, ce film colle parfaitement à la musique du groupe Joy Division.
Tantôt d'un calme quasi monotone, tantôt complètement folle et ravageuse, l'histoire nous plonge littéralement dans l'univers du groupe. Les aventures "on the road" ou "behind the scene" viennent colorer l'univers torturé qu'était celui de Ian Curtis, avec une photographie parfaite et une sensibilité certaine.
Ce film séduira tous les amateurs de ce style de vie et/ou de musique.