AlloCiné
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Votre avis sur Control ?
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Percutant ! L'atmosphère lourde est omniprésente, le noir et blanc accentue le côté désespéré de l'histoire de cet homme qui, comme il le dit, a commis une erreur dont il n'aurait jamais imaginé les conséquences en se mariant à l'âge de 19 ans... Grâce à une réalisation superbe on sent tout ce qui a pu peser sur Ian Curtis, de sa culpabilité à ses problèmes d'épilépsie. C'est sur, ce film n'est pas gai, mais il sublime son héros. En plus tout est très fidèle à la réalité, les acteurs sont parfaitement choisis et vivent leurs personnages. Sam Riley transcende son rôle, je retiendrai les scènes où il effectue la danse du papillon crevé de Curtis, où la frontière semble si fragile entre comédie et réelle crise d'épilepsie. On ne peut pas rester insensible face à Control, on rentre à fond dans l'univers de ce groupe légendaire et ses tourments... Et maintenant, je vais écouter Love will tear us appart d'une toute autre oreille...
angleterre fin des années 70, une âme tourmentée, une carriere éclair... un film magnifique en blanc et noir, une interpretation juste et une bo reprenant les hits de joy division. A voir de tout urgence et pas que pour les fans de ian curtis
Il fait parti des rares films que je suis allé voir pour lesquels, à la fin de la séance, les lumières se sont allumées mais personne n'a bougé dans la salle, les gens sont restés scotchés à leur siège. Vraiment à voir
Ce film est réalisé par un photographe qui a bien connu le groupe puisqu'il est le premier à avoir tirer leurs portraits.
Il est aussi basé sur le livre de la femme de Ian Curtis "Touching From A Distance".
J'ai découvert ce groupe de manière plus assidue en regardant ce film. Je suppose que pour réellement apprécié la valeur d'un tel groupe et de telles musiques, il faut connaître les auteurs et leur histoire. Ainsi ce film en est la parfaite image puisqu'il est montré quels anecdotes ont créées ces musiques de manière plutôt fidèle.
Plus qu'être fidèle, ce film est graphiquement magnifique. Les plans de caméra sont très recherchés et beaucoup de détails peuvent être dénombrés. C'est un film visuellement très plaisant. J'ai toujours été réticent au noir et blanc dans les films mais ici, il y a un réel apport qui donne une dimension dramatique et la singularité de la couleur qui se met en contraste avec la pluralité de la vie amoureuse de Ian Curtis est magnifique.
J'y ai découvert un film qui m'a fait rire, qui m'a rendu triste, qui m'a rendu heureux, qui m'a rendu nostalgique, et j'y ai aussi découvert un groupe dont je ne me lasse pas. Les chansons m'accompagnent dans ma vie et les paroles si percutantes et si bien associées à la vie m'enivrent continuellement.
Dommage que comme souvent dans l'art, le mort de l'artiste est souvent le déclenchement de l'intérêt de ses œuvres. On ne saurait apprécié mieux la valeur d'une personne avec la mort de cette dernière, car la mort efface tous les défauts et fait surgir les qualités...
Il est aussi basé sur le livre de la femme de Ian Curtis "Touching From A Distance".
J'ai découvert ce groupe de manière plus assidue en regardant ce film. Je suppose que pour réellement apprécié la valeur d'un tel groupe et de telles musiques, il faut connaître les auteurs et leur histoire. Ainsi ce film en est la parfaite image puisqu'il est montré quels anecdotes ont créées ces musiques de manière plutôt fidèle.
Plus qu'être fidèle, ce film est graphiquement magnifique. Les plans de caméra sont très recherchés et beaucoup de détails peuvent être dénombrés. C'est un film visuellement très plaisant. J'ai toujours été réticent au noir et blanc dans les films mais ici, il y a un réel apport qui donne une dimension dramatique et la singularité de la couleur qui se met en contraste avec la pluralité de la vie amoureuse de Ian Curtis est magnifique.
J'y ai découvert un film qui m'a fait rire, qui m'a rendu triste, qui m'a rendu heureux, qui m'a rendu nostalgique, et j'y ai aussi découvert un groupe dont je ne me lasse pas. Les chansons m'accompagnent dans ma vie et les paroles si percutantes et si bien associées à la vie m'enivrent continuellement.
Dommage que comme souvent dans l'art, le mort de l'artiste est souvent le déclenchement de l'intérêt de ses œuvres. On ne saurait apprécié mieux la valeur d'une personne avec la mort de cette dernière, car la mort efface tous les défauts et fait surgir les qualités...
Magnifique film, on se laisse bercer par la sublime musique du groupe et on s'attache très vite au personnage. émouvant
caro18
Mou et cherchant à expliquer à tout prix le suicide de Ian Curtis (film inspiré du livre de sa femme donc elle se met beaucoup trop en avant), reste le belle performance de l'acteur principal.
Histoire bien rendue d'un pov' poète complètement largué et épileptique de surcroît. Plutôt indiqué aux fans de Joy Division, la musique étant des plus désespérée.
Grand film. Bien plus qu'un biopic "Control" nous entraîne dans une véritable tranche de vie. Celle d'un jeune adulte en proie au doute malgré la gloire naissante et la facilité qui en découle. Le noir et blanc sied parfaitement à l'Angleterre de la fin des années 70 tout comme à la noirceur de l'histoire. Sam Riley, tout comme Samatha Morton sont excellents. Les séquences musicales sont parties intégrantes de l'histoire et mises en scène avec brio. A voir.
Quelle élégance que le film d'Anton Corbjin ! Etant photographe des plus grands groupes, il a particulièrement soigné l'image, donnant à CONTROL une identité esthétique puissante et rare. Cette attention particulière ne fait que souligner la noirceur de l'homme et du chanteur Curtis, artiste et homme au destin maudit. Sam Riley a mis ses tripes sur la table, s'effaçant totalement pour être Ian Curtis, donnant la même fièvre dans l'interprétation et sur scène. Corbjin a préféré s'intéresser à l'homme plutot qu'au chanteur, focalisant sa vision sur la routine, que Ian Curtis ne supporte pas. Sa caméra ne laisse rien passer, montrant les corps lourds, les yeux gonflés. Ce parti pris semble payant, avec l'intervention de la musique. Ce film permet aux non-initiés de découvrir Joy Division, et aux habitués de rire des quelques allusions sur le monde du rock à la fin des années 70. Un très beau film sur le rock, sur l'homme, et un très beau film tout court.
Un film maitrisé de bout en bout, poignant, parfois drôle, profondément touchant et toujours juste à travers le portrait de ce jeune homme qui a changé l'histoire de la musique, "sans le vouloir, sans le savoir". Rien dans Control ne sonne faux, au contraire. Et comment résister à ce Sam Riley littéralement possédé par son rôle de poète sur le fil. Sa vie et son malaise au début pudique et retenu finissent par prendre possession de nous tant les émotions transpirent sur le visage de l'acteur. La musique du groupe accompagne et donne une force supplémentaire à l'oeuvre et à l'homme qu'elle dépeint, associant finalement la vie de cette icône partie trop tôt à ses envies, ses peurs, ses erreurs et ses faiblesses. Malgré son noir et blanc profond, Control est brillant, superbement réalisé et dégage une poésie noire et triste, fardeau d'un chanteur à fleur de peau et, nous donne un réalisateur à suivre...très bientôt d'ailleurs.
Franchement c'est pas terrible, surtout que je suis sûre que la vie de Ian Curtis ne sait pas du tout passé comme ça! Ecouter la musique de Joy Division est beaucoups plus interressante que de regarder ce film qui ne finni pas de lasser. Au final je oenses que cela aurait put être une bonne réussite mais le film est trés mal scénarisé et réalisé.
Christoblog
Control raconte l'ascension de Ian Curtis, chanteur mythique de Joy Division, qui s'est suicidé à 23 ans.
Que vous connaissiez, ou aimiez, la musique de Joy Division a peu d'importance. L'intérêt du film est ailleurs, dans le magnifique portrait d'un jeune Rimbaud épileptique, issu du fond de l'Angleterre.
Control fait partie de ces films qui possèdent une sorte de grâce intrinsèque. Tout ce qu'il tente, tout ce qu'il propose, semble parfait et adéquat, parfaitement dans le ton.
Les moments de création, le mariage et la petite fille arrivés trop tôt, puis un véritable amour, rayonnant, lumineux. L'angoisse de la maladie, augmentée de celle de l'inspiration, puis de celle de la culpabilité du à ses incartades conjugales, tout cela est superbement montré. Le film est tourné dans un noir et blanc, riche, profond, chaud, l'exact opposé de celui du Ruban Blanc.
Après les brouillons de films vus récemment (Mammuth, Copie Conforme), quelle émotion profonde de voir une belle histoire racontée avec talent, un art de la mise en scène associé à une direction d'acteur époustouflante ! (J'ai commencé par dire que ce n'était pas le plus important, mais la composition de l'acteur Sam Riley est incroyable, notamment dans les quelques scènes de concerts).
Bonus, pour ceux qui ont connu cette époque, on croise les ombres de Bowie, de Lou Reed, de Cabaret Voltaire, des Sex Pistols, des Buzzcocks, des Clash...
Une telle maestria dans la mise en scène laisse augurer d'une grande carrière pour Anton Corbijn, dont j'attends désormais le prochain film, The American (un thriller avec Georges Clooney) avec impatience. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Que vous connaissiez, ou aimiez, la musique de Joy Division a peu d'importance. L'intérêt du film est ailleurs, dans le magnifique portrait d'un jeune Rimbaud épileptique, issu du fond de l'Angleterre.
Control fait partie de ces films qui possèdent une sorte de grâce intrinsèque. Tout ce qu'il tente, tout ce qu'il propose, semble parfait et adéquat, parfaitement dans le ton.
Les moments de création, le mariage et la petite fille arrivés trop tôt, puis un véritable amour, rayonnant, lumineux. L'angoisse de la maladie, augmentée de celle de l'inspiration, puis de celle de la culpabilité du à ses incartades conjugales, tout cela est superbement montré. Le film est tourné dans un noir et blanc, riche, profond, chaud, l'exact opposé de celui du Ruban Blanc.
Après les brouillons de films vus récemment (Mammuth, Copie Conforme), quelle émotion profonde de voir une belle histoire racontée avec talent, un art de la mise en scène associé à une direction d'acteur époustouflante ! (J'ai commencé par dire que ce n'était pas le plus important, mais la composition de l'acteur Sam Riley est incroyable, notamment dans les quelques scènes de concerts).
Bonus, pour ceux qui ont connu cette époque, on croise les ombres de Bowie, de Lou Reed, de Cabaret Voltaire, des Sex Pistols, des Buzzcocks, des Clash...
Une telle maestria dans la mise en scène laisse augurer d'une grande carrière pour Anton Corbijn, dont j'attends désormais le prochain film, The American (un thriller avec Georges Clooney) avec impatience. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Jamais auparavant je n'avais entendu parler du groupe Joy Division. Quelle erreur... Leur musique est vraiment bonne. Mais plus encore l'histoire de ce Ian Curtis. Un homme mal dans son époque. Dépité peut-être par le monde qui l'entoure. Je ne veux pas m'amuser à l'acclamer ou le décrire sous tous les angles en en faisant un homme utopique, car ce serait trahir sa mémoire. Ian Curtis est ce qu'il est, et seul lui sait ce qu'il est. Mais tout ce qu'on a envie de dire en le voyant faire tout ce qu'il a fait c'est : "Mais il a raison !". C'est du moins l'idée que j'ai. Il n'y a pas donc que la musique dans ce film puisqu'on retrouve bien la patte du socio-drame britannique qui nous est chers. Les personnages pas forcément attachant mais plutôt attirant... Il est inutile de précisé qu'un tel film se doit d'être vu en VO. Très bon jeux d'acteur mais mentions spéciale à leur voix. Des intonations très précise qui rendent les phrases cultes. Un film vraiment intéressant qui, je pense, mérite d'être vu !
Control est d'une beauté telle qu'il m'a donné envie de redécouvrir Joy Division. Le noir et blanc impeccable, les acteurs géniaux et la réalisation, tout est là pour revisiter la courte vie de Ian Curtis. Un film qui oscille entre documentaire et fiction pour un résultat brillant.
splendide!
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