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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 octobre 2007
Film de photographe : on a l'impression de feuilleter un album, ce qui peut ne pas plaire, mais ces photos sont magnifiques. Corbijn a voulu démythifier son héros (car il s'agit plus d'un film sur Ian Curtis que sur Joy Division ), et c'est réussi ; on peut cependant presque regretter que son "portrait de l'artiste en jeune crétin" ne laisse pas plus de place au processus créatif.
Sam Riley est un Ian Curtis bluffant de réalisme : les scènes de concert correspondent point pour point aux enregistrements existants (d'ailleurs pendant les premières sessions, le groupe...joue faux, et va en s'améliorant tout au long du film ).
Alors mon avis définitif ? J'aimerais mettre trois étoiles et demi, mais bon, comme je suis fan, j'arrondirai à quatre ;)
Film absolument bouleversant, qui m'a fait découvrir Ian Curtis et la musique incroyable de Joy Division. Sam Riley est tout simplement magnifique dans le rôle de ce leader charismatique et torturé. Les scènes de concert sont tout simplement parfaites. J'ai adoré. Le plus beau film de 2007 avec "Les Chansons d'amour".
Control est un biopic retraçant l’existence éphémère d’Ian Curtis, leader du groupe Mancunien mythique Joy Division. Ce premier long-métrage d’Anton Corbijn est une franche réussite tant sur le fond que sur la forme. Parlons du côté visuel: le cinéaste nous livre une mise en scène élégante et sobre à la fois, nous rappelant ses œuvres d’antan (photographies et vidéoclip). D’ailleurs, l’utilisation du noir et blanc est une idée judicieuse, cela représente bien l’austérité de l’époque ainsi que le caractère réservé du protagoniste principal. En ce qui concerne le fond, Anton Corbijn s’en sort remarquablement bien, puisqu’il dépeint avec justesse et délicatesse la personnalité tourmentée du jeune chanteur. De ce fait, les scènes intimistes teintées d’amertume ne sombrent jamais dans le pathos. On peut souligner la bonne prestation des acteurs, notamment le débutant Sam Riley qui irradie l’écran et la confirmée Samantha Morton qui est impeccable comme d’habitude. Et enfin, quel aubaine de pouvoir entendre dans une salle de cinéma les titres phares de Joy Division, j’en avais la chair de poule.
Pour conclure, tout admirateur de ce groupe se doit de le voir au ciné (ceci dit en passant, les non connaisseurs s’y retrouveront également), au risque de louper une expérience unique.