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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 janvier 2008
Anton Corbijn nous offre un premier long-métrage sous forme de biopic retracant la vie d'un groupe culte. Tourné en noir & blanc ce film est une véritable réussite. Porté par des paroles qui vous écorchent, des citations en voix-off qui vous emportent dans une sombre mélancolie mais surtout par une réalisation superbement soignée et par un Sam Riley impressionant, ce film est une petite perle du genre. On notera aussi Samantha Morton qui apporte sa pierre à cet édifice par son jeu sobre, tout en finesse. Sam Riley s'enfonce quand à lui petit à petit dans cette déprime qui guette son personnage. Les scènes de concert nous transportent... La descente aux enfers est innévitable... Sans aucun doute une des meilleures performances de l'année !
Que ce soit la vie d'un chanteur apporte un petit côté people au film mais celui-ci serait intéressant même au sujet d'un anonyme. Il s'agit finalement d'un jeune homme qui ne mesure pas les responsabilités qui vont découler de ses choix et qui, au bout d'un moment, se retrouve écrasé, incapable de faire face. Ce côté est intéressant. Maintenant, l'aspect "poète maudit" m'a laissé un peu froid et les textes des chansons m'ont un peu semblé sans queue ni tête. Ceci dit, les mélodies ne sont pas désagréables en fin de compte.
Un monument cinématographique à la mémoire d un monument de la cold wave british. Un bijou de mise en scène avec des acteurs respectant à merveille l esprit des membres de ce groupe mythique qu etait Joy division.
Avoir le contrôle, perdre le contrôle, reprendre le contrôle pour finalement le laisser s'en aller à tout jamais. Celui-ci est traître, il nous fais croire que tout est beau et parfait alors qu'on fond on se retrouve la tête par terre lorsqu'on se laisse prendre à la folie du rêve. Premier long métrage de Anton Corbijn, cette histoire a la beauté noir et blanche retrace la vie dérisoire du jeune chanteur leader du groupe Joy Division: Ian Curtis. Grand et svelte, à l'allure quelque peu rebelle et triste, Ian Curtis fait ses premiers pas dans la vie adulte beaucoup trop tôt: il quitte ses études, tombe amoureux, se marie immédiatement, emménage dans un petit appartement, trouve un boulot à la bourse du travail et a un enfant. Mais Ian ne veut pas de cette vie, ce qui le fait vivre lui c'est la musique. Avec les coups de guitares et le batteur déchaîné de son groupe, Ian révolutionnera le New Age. Entre crises d'épilepsies, quelques gouttes d'alcool en trop et une relation passionnelle cachée avec une autre femme, le jeune homme va peu à peu sombrer dans le désespoir, la colère, les regrets jusqu'à la fin qui interviendra à un âge sûrement trop jeune. Le noir et blanc du film, rend l'image d'une beauté folle et le charisme de Sam Riley dans la peau de Ian Curtis est assez bluffant. Mais certaines scènes semblent vide, sans émotions. Manque de dialogue peut-être ou la durée de la scène est parfois trop longue. L'histoire est un peu lente aussi. Si vous êtes fan vous apprécierez amplement mais si vous ne connaissez pas allez-y avec un peu plus de recul. Photographe de métier, le réalisateur Anton Corbijn fait une belle entrée dans le monde fabuleux du ciné.
Tout biopic se heurte à la difficulté de retranscrire avec authenticité un parcours, et la contribution des proches, ainsi que la proximité du réalisateur lui-même avec le groupe, ont permis de s'approcher au plus près de ce que fut Ian Curtis et Joy Division. On ressent la détresse du chanteur, la rage du groupe, le climat lourd de l'Angleterre de Miss Maggie, mis en scène dans un noir & blanc de bon aloi et interprétés par des acteurs de talent. Un grand moment de musique et de cinéma.
Ce film est à voir les yeux fermés : que vous soyez un vieux fan de Joy Division ou que vous ne connaissiez pas le groupe ; que vous aimiez le rock ou non. Car ce film ne dépeint pas le rock mais une réalité, celle de Ian Curtis (joué par l'inconnu mais excellent Sam Riley), celle d'un homme qui a perdu tout repère, ne sait plus ce qu'il est, ni pourquoi il est leader d'un groupe, et comment une célébrité qu'il ne voulait pas lui est littéralement tombée dessus. La caméra d'Anton Corbijn est boulversante et comme l'on dit certains avant moi, vous mettrez du temps à vous en remettre, tant ce film est dur, et pourtant si vrai. Je vous conseille de vous dépécher avant qu'il ne disparaisse de l'affiche, n'ayant pas disposé du campagne de pub décente, et écrasé par les blockbusters holywoodiens habituels. Si vous n'êtes toujours pas convaincus, dites vous que ce film a aussi reçu une mention spéciale à Cannes en mai dernier.
J'ai complètement accroché à ce film. Ce que j'ai préféré c'est la façon dont sa vie est en prise directe avec ses textes et que les deux s'interpénètrent. Je me suis attachée à ce personnage torturé au cours du film. Et puis le jeu d'acteur de Sim Riley est impressionnant ! En plus il chante lui même !
CONTROL est un très beau film, dont l'image est d'une clarté impréssionante. La mise en scène reconstitue très bien l'ambiance de Londres et des tournées des chanteurs anglais dans les années 60. Ce film m'a beaucoup plu. Allez-y, vous ne regretterez pas.
Rien que pour les extraits musicaux en concert, qui nous font taper du pied automatiquement, et l'interprétation de Sam Riley, si proche du mort-prématuré et dépressif Ian Curtis, Control est à voir et à revoir. Sûrement le meilleur biopic musical, après les Doors.
Loin des biopics racoleurs qui polluent bien souvent les salles de cinéma, "Control" est une œuvre ambitieuse mais très réussie et touchante de simplicité. Les choix judicieux de mise en scène collent, de A à Z, à l'univers dépressif, mélancolique, et le tiraillement éprouvé par une personne, le regretter et légendaire Ian Curtis! Le tout n'est jamais trop dramatisé, le noir et blanc et parfait, Sam Riley envoutant, un profond et touchant hommage!