Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
manoj94
45 abonnés
642 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 janvier 2010
Sentiment mitigé concernant ce film. Au premier abord, on est quelque peu séduit par ce biopic qui met en avant le destin du jeune rocker Ian Curtis, un écorché vif, talentueux et inconstant. Et, qui dit long-métrage sur une star de la musique, dit une excellente bande originale (indéniablement le point fort de ce film). Mais bon, à part cela, il faut tout de même admettre qu'on tombe dans une histoire sans saveur et qu'il y a, en fin de compte, pas grand chose de novateur. On dénombre beaucoup de clichés relatifs aux stars torturées et c'est finalement du simple déjà-vu. Ceci dit, on se doit de souligner la belle réalisation, particulièrement bien travaillée. Force est de constater que le noir et le blanc donnent indéniablement de la classe à l'image. Quant au casting, il est sobre et efficace. En résumé, "Control" se laisse regarder tranquillement mais il y a comme un goût de redite plutôt frustrant.
Chef d'oeuvre. Peut paraître un peu ésotérique pour ceux dontle rock de la période post 1975 est inconnu (mais ce n'est pas un film musical). Belle photo et interprétation de l'acteur principal magnifique (et très fidèle au modèle). Fan (par ailleurs) de Joy Division, je m'attendais au pire et le meilleur vint.
Encore un film biographique très bien couché sur écran, Control décrit la vie de Ian Curtis, chanteur de Joy Division, à l'esprit ésotérique et torturé. Sam Riley rentre totalement dans la peau de son personnage et interprète avec justesse Ian. Bon film, qui est malgré tout un peu entaché par certain moment trop longuet à mon gout.
Cobain avait jusque là monopolisé le mythe du rocker torturé et suicidaire,mais celui-ci s'oublie très vite une fois que nos oreilles ont eût la chance,l'audace et la joie macabre de traîner sur un disque aussi intense et pénétrant que peuvent l'être ceux de Joy Division.C'est pourquoi je tient à féliciter le réalisateur pour son choix de biographie,le portrait de Ian Curtis, sorte d'ange fantasmagorique et de poète hanté et maladif ne pouvait donner plus de matière au cinéma. Ainsi,s'inspirant de la biographie écrite par Mme veuve Curtis, on s'attache plus ici à l'exploration du personnage qu'à l'histoire du groupe en lui-même ou de sa musique. Mais on ne laisse pourtant pas de côté sa musique, bien au contraire le film est parsemé de scènes de concerts ou encore d'enregistrement, car on ne saurait présenter Curtis sans le voir sur scène ou encore en train de chanter ses textes empreints d'une poésie désespérée.L'atmosphère à ces moments là est grave, presque claustrophobe, et elle arrive à son paroxysme lors des crises d'épilepsie.Sam Riley a vraiment fait du bon travail,et même si Curtis semble peu être trop beau sous ses traits, trop mythifié,l'acteur nous offre une prestation habitée et sincère, tout en restant sobre dans son jeu.Toute cette angoisse est contrebalancée par des scènes comiques, où apparaît le groupe qui semble comme réssucité au temps de sa prime jeunesse tant les ressemblances sont frappantes, ou encore le manager.Le choix du noir et blanc est également judicieux, l'univers de Joy Division ayant toujours joué sur les nuances de gris sans laisser filter de lumière, le tout laisse en plus une impression de passé et d'éternité,de document historique et en même temps romancé. On peut trouver le film trop lisse,trop larmoyant,trop porté sur les problèmes conjugaux de Curtis,il n'empêche que c'est avant tout le portrait d'un homme perdant tout control sur son existence, d'un artiste insaisissable,devenu mythique le jour de sa mort,à l'âge de 23 ans.
Film en noir et blanc qui raconte la vie de Ian Curtis , leader d'un groupe de rock anglais "Joy Division".C'est Très bien filmé , le début est vraiment pas mal , intéréssant , le reste du film l'est un peu moins , un peu long par moment . Et un final qui met des frissons. Un film qui peut être pas mal à regarder.
Visuellement le film est d'une perfection rare, la photographie est génial. On voit que Corbijn est un photographe de talent. La balance des noirs et blancs est parfaite. La début et la fin du début de carrière de Ian Kevin Curtis, devenu trop faible pour ce qu'il devenait, il n'arrivait plus à gérer sa vie, et l'inévitale se passa. Il manque une de ses trois tentatives de suicide, mais peu importe le film est une magnifique photo. Porté par un acteur génial nommé Sam Riley, on a vraiment l'impression qu'il est Ian Curtis! Il est juste dommage que tout ce qu'il se passe autour de Ian ne se fasse pas ressentir, on comprendrait beaucoup mieux ce qu'il se passe dans sa tête, notamment au sujet de la célébrité que lui ne désire pas. A aller voir, sans faute
4 546 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 16 mars 2020
Magnifique film de Corbijn sur le chanteur et écrivain Ian Curtis du légendaire groupe Joy Division. J'ai grandi avec cette musique et jusqu'à ce jour je la chéris. Sam Riley fait un très bon travail en interprétant Ian Curtis et bravo à tous les autres acteurs dans leurs rôles respectifs. Quoi qu'il en soit, Corbijn en tant que photographe célèbre a évidemment le souci de créer de belles images et il ne déçoit pas. Un film puissant et émotionnel magnifiquement filmé avec une bande-son incroyable. J'adore Joy Division, et c'est une vision très artistique de l'homme troublé qu'était Ian Curtis. Si vous êtes fan de sa musique comme moi, ne manquez pas ce film et réecoutez "She's Lost Control" (pour le plaisir)...
Un bon exemple de ce que donne l'expoitation de certains laissés seuls ( & manipulés à leur dépens ) avec leur "succès", ainsi que bien sûr la prescription à outrance - rappelant d'autres temps... -; surtout quand on sait que la musique à l'époque réclamait un minimum de sincérité ( Ne se résumant pas en effet à une coiffure de chez "tony & Guy", quelques de ces beats informatiques et/ou ces cours (trop) intellectuels & bourgeois ) ... Détail qui tue : le barbu semblant sortir d'une production des " destiny's child ".
Bien que Joy Division soit de ma génération, voilà un groupe à côté duquel je suis passé : j'étais "plus" Cure, et surtout je venais de découvrir Bowie qui était à mes yeux (et demeure encore)au-dessus de tout. Je suis donc allé voir ce film sans attente particulière et sans à priori. Filmé dans un noir et blanc somptueux, très clair au début, plus sombre à la fin, le film d'Anton Corbijn suit quelques années de la vie de Ian Curtis, de ses débuts dans la musique à sa mort en mai 1980. Chaque image est superbe et ressemble à une photo. Cette distanciation esthétique permet au réalisateur de nous fournir une évocation pudique et touchante d'un jeune artiste troublant et troublé. On n'est pas dans le pathos des biopics habituels : pas de voix off narrative, beaucoup de plans fixes, des scènes de concert plus vraies que nature, une BO judicieuse qui marque chaque scène dans le temps (Bowie en 73 et 77, Iggy Pop en 77, etc) et surtout une peinture juste d'un artiste dépassé par les évènements... Sans doute ne suis-je pas particulièrement sensible aux destins tragiques des rock-stars. Je préfère les artistes qui durent, combattent leurs démons, travaillent, avancent, se transforment (ce que j'aime chez Bowie justement). Je sens donc intuitivement que ce film, malgré toutes ses qualités, ne me marquera pas dans le temps. J'en garderai le même souvenir qu'une magnifique expo photo, subtile, sensible et intelligente.
Ian Curtis est une rock star, il paraît. En seulement quelques albums, il a marqué l'histoire, du rock donc, de son empreinte. Entendez par là dépression assumée et mélodies découpées au rasoir. D'une froideur qui lui voudra la dénomination de "cold wave". Bref. Il ne s'agit pas ici, visiblement de parler de musique -quoiqu'elle est présente tout au long du métrage et permettra aux néophytes de découvrir un groupe majeur- ou tout au moins de création musicale. Corbjin élude le sujet et préfère se consacrer aux affres sentimentales de l'avatar de Curtis.
D'un esthétique certaine -les plans s'enchaînent et ressemblent à un défilé de photgraphies, comme des instants pris ponctuellement, et servi par un jeu d'acteur convaincant le film blesse par cet étrange parti pris. Curtis, un salaud qui abandonne sa famille par la seule facilité qui lui procure sa vie d'artiste. Curtis, le dépressif, ne l'est que de par son histoire sentimentale et son asthme. On lésine l'aspect torturé du charismatique chanteur, malheureusement.
En centrant sur l'aspect people et la vie sentimentale de la star, Corbjin cède à la tentation du cliché pris au dépourvu -l'intimité est dévoilée, nue, sans être analysée. On aurait aimé plus de fond pour ce film, et parler peut être un peu plus, puisque c'est de ça qu'il s'agit, de musique.
L'un des plus beaux films de 2007 assurément, à voir absolument ! Je ne serais pas objective en le qualifiant de chef d'oeuvre, mais j'ai tellement adoré ce film que c'est le premier mot qui me vient à l'esprit.
Nul besoin d'etre fan de Joy Division pour adorer ce film. Biensur connaissant bine le groupe j'ai été plus touchée par le film.
Une réussite sur tout point, déja au niveau viseulle, on sent bien ici le 'coup de patte' du photographe qu'est ANton Corbijn. Le choix du Noir et blanc est tout a fait justifié et rend l'ensemble esthétiquement superbe.
Les acteurs sont excellents et bien évidemment mention spéciale à Sam Riley qui ne jour pas Ian Curtis mais qui vit Ian Curtis. Il est Ian Curtis (malgré un visage qui rappelerai plutot Pete Doherty mais passons ;) ) Les scène musicales sont exeptionelles, tant Riley reproduit bien la façon de bouger de Curtis.
Le film nous boulverse tout du long, voir la descente au enfer d'un homme qio avait pourtant tout mais qui était sans cesse partagée entre le succès, entre 2 femmes, et aussi attenint d'une maladie qui lui rendait la vie incertaine. La scène du suicide m'a même fait monter les larmes aux yeux.
Et je pense n'étonner personne en disant que la BO est fabuleuse, tant les titres de Joy Division que ceux de Bowie, Sex Pistols, ect...
La vie (trop courte) de Ian Curtis à travers son groupe légendaire "Joy division" musique post new wave des années 70. film en noir et blanc, Sam Riley est bluffant de crédibilité. Pour les fans mais pas seulement.
A vrai dire, j'ai été voir ce film un peu au hazard, sans être véritablement convaincu ou motivé et je suis ressorti agréablement surpris. Ce film raconte la courte vie de Ian Curtis, chanteur du groupe Joy Division, des débuts de son adolesence ou il est dans sa chambre écoutant de la musique et fumant des cigarettes au premier pas sur scénes et aux tournées. Filmé en noir blanc, ce film atypique par ses prises de vue nous enferme dans l'univers de Curtis : ses doutes, ses peurs qui une fois évoquées frolent la question éxistentielle ou philosophique. D'ailleurs le film est largement agrémenté des pistes musicales des Joy Division qui sont éxtremement appréciables. Pleins de non dits et de regards troublant, le film n'en reste pas moins bouleversant.
La vie (courte) de Ian Curtis, la création de Joy Division, ses difficultés à exister et s'exprimer entre sa femme, sa maîtresse, sa fille, la musique et l'épilepsie. La réalisation laisse la part belle aux plans fixes, dans un magnifique Noir&Blanc, Sam Riley semble habité et les autres acteurs sont également très bons (Kebbell notamment). Et la musique est à tomber (à condition de bien aimer Joy Division, bien entendu, mais il n'y a pas qu'eux).