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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 juillet 2008
Techniquement bien en deça de ce que la Ba proposait, ce film médiocre m'a emmerdé du début à la fin. C'est peut etre parce que je suis pas fan de Joy Division mais bon il aurait du me plaire fan ou pas fan... Très moyen au final, je ne le conseille pas.
Paumé dans l'Angleterre ouvrière des années 70, on découvre d'entrée la fascination de Ian Curtis pour le rock et David Bowie dans une banlieue crasseuse renforcée par les images en noir et blanc filmé avec justesse par Anton Corbijn. Au son d'une BO idéale (David Bowie, the Killers, Joy Division, Roxy Music, Kraftwerk et New Order notamment...) on découvrira que ce garçon fragilisé par la maladie (épilepsie) connaîtra, tel un héros shakespearien, une trajectoire fulgurante et un destin dramatique miné par le doute et le désespoir jusque dans sa vie sentimentale.
Plus que tout ce qu'on a écrit sur ce groupe, je retiendrai la composition de son acteur principal -Sam Riley- qui interprète Ian Curtis (y compris au chant, une vraie performance!). "Control", c'est l'histoire d'un groupe essentiel du rock indé et de son "frontman" mais c'est aussi et surtout l'histoire d'un homme. Bien que connaissant l'histoire du groupe et son destin tragique, je n'ai pas pu retenir mes larmes pendant le générique de fin...
Premier long-métrage de cinéma pour Anton Corbijn qui dresse ici un biopic sur le groupe mythique de rock anglais Joy Division et plus particulièrement, son leader Ian Curtis (1956/1980), décédé à l’âge de 23ans, en pleine gloire ! Très belle mise en scène, avec un agréable noir & blanc, le tout, interprété avec justesse et persuasion de la part du jeune acteur Sam Riley (brillant dans ce très grand rôle !). Un biopic retraçant la courte mais marquante existence du célèbre chanteur, tiraillé entre sa vie de famille, la gloire naissante et Annik, un amour déraisonnable. Prestations frappantes, superbe B.O et réalisation minutieuse, font de Control (2007), une très belle réussite, saluée lors du 60ème Festival de Cannes, par une mention spéciale de la Caméra d'Or !
Juste, précis, Corbjin réussit à nous faire entrer dans cette marche funéraire à petits pas. Il ne nous parle pas seulement d'un groupe mais d'un être dépassé non pas par une unique ascenssion fulgurante mais par un mal être intérieur. Juste équilibre entre la vie de Curtis et la destinée de ce groupe, de son groupe. Parfait dans le récit, biopic subtil et intelligent, on se laisse porter par les tubes de JD semé de façon équilibré et tellement bien choisis au fil de l'histoire. La photo sublime du film (Corbjin oblige) ne fait que surligné les traits de la forme d'un fond puissant pour un tel film. Comme quoi sans plus d'effets mais avec une intelligence et une émotion narrative et de réalisation on sait faire un biopic intelligent...rare...
Marié à 18 ans, père et star à 22, et mort pendu à 23, Ian Curtis a changé le rock sans le vouloir, ni même le savoir, ce qui fait de lui du pain béni pour un bon gros biopic des familles, à base de destin brisé et d’envolées musicales. Ce que “Control” n’est absolument pas. Certes, le premier long-métrage d’Anton Corbijn retrace les cinq dernières années de la vie tumultueuse du leader de Joy Division, mais il s’attache plus à l’homme qu’à l’icône, donnant ainsi à sa famille une place au moins aussi importante (si ce n’est plus) qu’à sa (courte) carrière musicale. Celle-ci ne se manifeste d’ailleurs qu’à travers ses événements les plus marquants, ou pour établir une passerelle avec la vie privée de Curtis, accroissant ainsi l’ampleur de ses textes, tout en se faisant, sur scène, l’expression de ses sentiments, de ses peurs. Relayé par un noir et blanc en adéquation avec la déprime qui ne cesse de grandir en son personnage principal, Corbijn dresse un portrait juste et sans complaisance (les défauts y ont autant de place que les qualités) d’un homme qui a grandi trop vite, avant de perdre le contrôle de sa propre vie. Toujours au centre d’une mise en scène sobre, aux cadrages précis (que Corbijn a hérité de son passé de photographe), l’inconnu Sam Riley semble littéralement possédé par l’esprit de Curtis (sur scène surtout) et délivre une performance impressionnante, qui éblouit un long métrage un poil longuet, mais dont la mélancolie nous ceint longtemps après la projection, tandis que sa mélodie résonne encore dans nos têtes.
Film intéressant pour améliorer sa culture musicale, je connaissais le groupe seulement de nom il est clair Ian Curtis portait un vrai style . Le film en lui même bénéficie d'une bonne interprétation mais manque de rythme et reste un peu fade.
La femme de Curtis, qui a écrit le livre sur lequel s'est appuyé le film, monopolise un peu trop l'écran, comme si elle était seule responsable des crises d'identité et de créativité de son mari, comme si elle était son seule démon. C'est le point faible d'un film par ailleurs très réussi, qui privilégie l'intime au spectaculaire et banni le côté strass et cocaïne souvent présent dans un biopic de rockstar ; qui rend bien hommage à la musique crépusculaire, à la fois organique, mécanique et électrique de Joy Division ; et qui révèle un jeune acteur, Sam Riley, totalement hanté par le fantôme de Ian Curtis, et dont la prestation atteint des sommets sur les scènes de scène, où pantin désarticulé, il flirte constamment entre la crise d'épilepsie, la transe et la folie.
Une bonne surprise. Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en visionnant ce biopic sur la vie de Ian Curtis, chanteur du groupe Joy division. Déjà sur la forme, le film est très bon avec une réalisation calibrée retraçant avec brio les 70's au royaume uni et une mise en scène efficace. Sur le fond, l'histoire de ce chanteur à l'ascension fulgurante dévoré par sa dépression et ses crises d'épilepsie est intéressante même si à force le film tourne un peu en rond. De bons acteurs, une superbe BO pour un film atypique en noir et blanc. A voir.
Un film vraiment intéressant qui montre qu'il n'est pas toujours facile de devenir une star. Combien de jeunes ont été détruits par des succès trop rapides qu'ils n'ont pas su gérer ?
Très bonne interprétation dans l'ensemble! Ce que j'ai aimé c'est le fait qu'on ne sacralise pas Ian Curtis mais que l'on montre bien volontiers sa lâcheté notamment et son mal de vivre. Film touchant. J'ai trouvé que le noir et blanc donnait une belle dimension au film.
Si le film fait preuve d'une plastique irréprochable (et même plus), il peine néanmoins à faire exister un récit bloqué par une réalisation qui se contente d'enchaîner les clichés (photos) sans se soucier de l'importance du découpage... L'image est magnifique, chaque plan est travaillé au niveau du cadre, de la lumière... au point qu'on n'en sort avec l'envie pressante de découvrir l'oeuvre d'Anton en tant que photographe. Et c'est là que le bât blesse. S'il est effectivement un grand esthète de la photo, il n'est pas encore un bon réalisateur. Il lui faut pour cela apprendre la grammaire d'un art qui n'a rien à voir (ou la réinventer s'il le veut!) mais en l'état, ce n'est pas suffisant. J'attends quand même son second film avec une certaine fébrilité : les acteurs sont tous bons (j'y ai découvert une jolie roumaine), ce qui prouve qu'il est déjà bon directeur d'acteur...
Joy, Joy, Joy, ce film, tout d'un blanc et noir épuré ! Juste un petit bémol concernant l'esprit de Ian, pas trop développé durant le film mais qu'importe, le plaisir était là, bel et bien là! No division, Joyce !
En matière de biopic on se souvient entre autre du mauvais trip hallucinogène de Vant Sant avec « Last days » ou bien encore du flamboyant « The doors » de Stone. Il faudra désormais compter en matière de référence avec « Control », premier long métrage d’Anton Corbijn. Car il ne se contente pas de raconter avec retenue et affection l’histoire de Ian Curtis, leader foudroyé de « Joy Division », il met en scène aussi son œuvre, en consacrant une large part à ses textes. Somptueusement filmé en noir et blanc, méticuleusement recherché au niveau des cadrages, du découpage, le film vous saute aux yeux comme une évidence. Rarement, metteur en scène a réussi à nous faire pénétrer dans l’intériorité d’un artiste avec un tel dévouement et une pudeur bienveillante. Corbijn maîtrise non seulement son sujet (qui lui tient à cœur), mais surtout son film qui vous étreint la gorge da part en part. Bien évidemment, cela n’aurait pas été aussi probant sans la présence extraordinaire de Sam Riley, qui redonne à l’artiste une deuxième vie avec force et sensibilité. « Control » est une vraie révélation à plus d’un titre, et l’on ne peut s’en défaire qu’à regret, même si l’empreinte qu’il laisse reste à jamais gravée dans nos mémoires comme le chant funeste et sombre d’un artiste en mal de vie.
Un premier film et une franche réussite pour Anton Corbijn. Il est vrai que l'interprétation de Sam Riley, plus vrai que nature dans la peau de Ian Curis, leader de Joe Division, y est pour beaucoup. Revêtant l'habit du poète maudit et crépusculaire de la fin des années 70, Sam Riley habite du début à la fin un film qui se situe à des années lumières des habituels "biopics" à l'américaine. Ici, Anton Corbijn procède par petites touches, restituant l'humanité exacerbée de son héros, quand d'autres y seraient allés à la grosse artillerie. Une pure merveille.
Il est connu qu’on explique guère le génie d’un grand écrivain par sa vie privée. Dans le même ordre d’idées on ne voit guère que l’évocation de la vie privée d’un chanteur auteur, empêtré dans une vie sentimentale désespérante, entre maîtresse et vie conjugale en faillite, et plombée par l’épilepsie, puisse donner la substance du génie d’un groupe de rock, de ce qui le mettait au dessus du lot, de ce qui le faisait coller si bien à son environnement. Le talent de metteur en scène d’A. Corbijn n’est pas en cause, et le film n’est avare ni de belles photos noir et blanc, ni de superbes angles de vue, c’est le genre lui-même du bio pic qui pose problème, quand il ne consiste qu’en plates reconstitutions biographiques, et reproductions forcément décevantes de séquences d’archive. Le film documentaire de G. Gee avait lui au moins l’avantage de tenter une approche proprement artistique du groupe Joy division, et de dresser un tableau un peu fouillé de son environnement, le Manchester en désindustrialisation de la fin des années 70.