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Degrace
31 abonnés
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2,5
Publiée le 4 octobre 2008
Un film émouvant, qui n'oublie pas de mettre en valeur la musique du groupe -parfois simpliste, souvent touchante- même s'il s'attache surtout à Ian Curtis. Le film retrace bien ce qu'a pu être le chanteur énigmatique, en restant malgré tout en-deça de ce que dégageait le véritable Ian. Le conflit entre une norme sociale oppressante et les vicissitudes de l'existence aura eu raison de la fragilité du chanteur. J'y vois en filigrane une ôde à la liberté individuelle. Il faut user comme on peut du peu de liberté que la vie nous laisse.
L'esthetique et la photographie est assez réussi mais la vie de cet homme dont je ne connais rien est trop ennuyeuse a mon gout pour etre adapté au cinéma
Ian Curtis était un artiste unique. Une voix reconnaissable entre milles, des paroles travaillées, des chansons cultes, le tout accompagné par des musiciens très intéressants... Même en dehors de la musique, son personnage était parfait pour être au centre d'un film : Une gueule d'ange, ravagé par la drogue et la maladie, mort trop jeune... Mais au lieu de raconter l'ascension de Joy Division, et leur rapide descente aux enfers, on assiste à un vulgaire drame conjugal avec quelques scènes de concert, le tout en noir et blanc pour duper l'ado boutonneux, qui est clairement la cible du film... Un exemple du ridicule omniprésent dans cette œuvre : Avec Love Will Tear us Apart en fond sonore, Ian Curtis demande à sa femme si elle veut baiser avec d'autres mecs. Sans commentaire... Quant à Sam Riley, sa prestation est relativement médiocre, il passe plus de temps à singer Ian Curtis qu'à tenter de l'incarner, ça crève les yeux dans les scènes de concerts. Dommage pour tous les fans du groupe qui attendaient ce film depuis des années, espérons qu'un réalisateur plus talentueux redonnera une chance à Ian Curtis, en attendant il faudra se contenter de sa musique.
Joli noir et blanc pour un joli film sur Ian Curtis le chanteur emblématique de Joy Division (produit par sa femme et BO par New Order anciennement Joy Division !). Problème n°1 à préciser pour certain ce n'est pas un film sur Joy Division mais sur Ian Curtis entre 76 et 1980. En bon point ça donne une partie privée importante qui tient du drame conjugal, avec adultère et scène de ménage et peu d'amour... Mais la psychologie du personnage est peu approfondie (en même temps difficle de savoir pourquoi ?!) et reste trop en surface. Une autre partie avec le groupe bien plus appréciable avec une bonne BO et des scènes de concert réussie... Mais les relations avec les autres membres sont superficielles et semblent traitées avec moins d'importance que sa vie privée. Ca donne un film esthétiquement très beau, avec une certaine nostalgie mais qui nous laisse sur notre faim, le traitement entre groupe et vie intime est bancal. Dommage.
Oser plaquer de pareilles images sur "Love will tear us apart", c'est grotesque, pathétique et vulgaire. On frôle vaguement quelque chose au début, quand on se retrouve dans sa chambrette d'étudiant, avec ses classeurs de poésies, de textes, mais tout ça vire rapidement à la bouffonnerie pure et simple pour amateurs d'histoires de bonnes femmes, de scènes de ménage de série américaine. Le noir et blanc est toujours aussi efficace pour duper le spectateur incapable de discernement esthétique, ça marche à tous les coups
Film inégal aux thèmes intéressants comme la difficulté de « contrôler » sa vie pour ce jeune rocker en devenir, épileptique de surcroit mais certaines scènes sont à la limite du ridicule et complètement inutiles pour faire avancer l’action et le propos. Les histoires d’amour du héros sont peu crédibles et lassent et l’interprétation des 2 femmes laisse vraiment à désirer ! Reste la musique de Ian Curtis qui est très bonne.
Je n'ai pas été bouleversé par le personnage de Ian Curtis, la musique de Joy Division ne ma touche pas non plus, et je ne suis pas fan du noir et blanc. J'ai trouvé ce film long, passablement ennuyeux, et seul les scènes de concert étaient un tant soit peu intéressante. A éviter.
Mou et cherchant à expliquer à tout prix le suicide de Ian Curtis (film inspiré du livre de sa femme donc elle se met beaucoup trop en avant), reste le belle performance de l'acteur principal.
Control est un biopic retraçant l’existence éphémère d’Ian Curtis, leader du groupe Mancunien mythique Joy Division. Ce premier long-métrage d’Anton Corbijn est une franche réussite tant sur le fond que sur la forme. Parlons du côté visuel: le cinéaste nous livre une mise en scène élégante et sobre à la fois, nous rappelant ses œuvres d’antan (photographies et vidéoclip). D’ailleurs, l’utilisation du noir et blanc est une idée judicieuse, cela représente bien l’austérité de l’époque ainsi que le caractère réservé du protagoniste principal. En ce qui concerne le fond, Anton Corbijn s’en sort remarquablement bien, puisqu’il dépeint avec justesse et délicatesse la personnalité tourmentée du jeune chanteur. De ce fait, les scènes intimistes teintées d’amertume ne sombrent jamais dans le pathos. On peut souligner la bonne prestation des acteurs, notamment le débutant Sam Riley qui irradie l’écran et la confirmée Samantha Morton qui est impeccable comme d’habitude. Et enfin, quel aubaine de pouvoir entendre dans une salle de cinéma les titres phares de Joy Division, j’en avais la chair de poule.
Pour conclure, tout admirateur de ce groupe se doit de le voir au ciné (ceci dit en passant, les non connaisseurs s’y retrouveront également), au risque de louper une expérience unique.
Beaucoup de positif pour cette bio. L'ambiance est formidable : les images et le choix très judicieux d'un noir et blanc magnifique restituent à merveille la vie dans le nord de l'angleterre de la fin des années septantes. La musique extérieure au groupe (David Bowie, Sex Pistols,...) souligne aussi bien l'ambiance seventies que les diverses influences qui marqueront l'existence de Joy Division. L'interprétation de Ian et Debbie Curtis est parfaite et leur relation est plus que crédible. Deux petits bémols cepandant: le personnage d'Annick Honoré est trop éffacé et je ne pense pas que les autres membres de Joy Division étaient si caricaturaux (comme en témoigne d'ailleurs la brillante carrière qu'ils ont menée par la suite au sein de New Order). Une dernière remarque, je n'ai pas regardé Control avec des yeux de fan. J'apprécie comme beaucoup la musique de Joy Division et je possède bien évidemment les deux albums studio qu'ils ont sortis mais je n'ai pas avec eux ce rapport fait d'amour et de fascination, ce qui m'a permis d'être le plus objectif possible pour écrire ma critique.
La vie d'une des étoiles du rock Ian Curtis.Le film nous plonge dans l'univers ambigu du chanteur dans les années 70 à Manchester.Un film dur et réussi.
Un très beau film, très touchant, les acteurs sont incroyablement proches de la gestuelle des artistes originaux. Cette histoire est pleine de douleurs, de tiraillements et de musiques. Une violence de fond pour une jeunesse désabusée. Une histoire vraie, celle de Joy Division, un superbe biopic.