Incroyable mais vrai, après un énorme échec public, la saga de la Panthère Rose ne s’estima pas vaincue et un nouvel épisode ”sortit” sur les écrans américains en 1993, toujours réalisé par Blake Edwards.
Réalisé est cependant un bien grand mot, quand on voit ce qu’il en est de ce nouvel épisode, sans Clouseau (évidemment), mais sans Ted Wass non plus. En effet, c’est l’insupportable et irritant Roberto Benigni qui prend le rôle de l’inspecteur gaffeur et soi-disant attachant quand même. Le film tisse une histoire très médiocre autour de la mythologie d’une saga qui aurait dû s’arrêter au premier épisode. L’incompétence de la réalisation convient même aux acteurs qui n’en font pas plus, si ce ne sont les deux, toujours excellents, habitués, Herbert Lom & Burt Kwouk. Le film, assez familial, se trouve même être parfois très violent pour les plus jeunes et ne semble donc pas trouver son ton. Ajoutez-y des gags presque insultants pour l’intelligence des spectateurs et vous obtenez un vrai navet de compétition.
Absolument rien n’est vraiment sauvable dans cette catastrophe industrielle qu’est Le Fils de la Panthère Rose. Le public ne s’y trompa pas, tout comme la critique.