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Ancien militaire, aujourd'hui écrivain désargenté, Charles Beaulieu accepte la mission que lui propose un agent du contre- espionnage (Bernard Blier, dans une composition qui n'est pas sans quelques accents "lautnériens") d'accompagner le voyage en Allemagne d'un savant français.
C'est une petite histoire d'espionnage, plus discursive que mouvementée, que met en scène Edouard Molinaro. Le sujet, même s'il ne porte pas à l'action débridée et ne revendique pas forcément un suspense haletant, manque toutefois, tel qu'il est adapté ici, d'un minimum d'envergure et di'idées fortes. Son credo, à l'opposé des intrigues à la James Bond, semble être une façon d'espionnage "intimiste" (question de budget?). Le film repose sur la duplicité des personnages gravitant autour du scientifique Banck (Maurice Garrel) dont Louis Jourdan, dans une prestation honorable, est peut-être la dupe.
Est-ce le manque d'éclat originel du scénario qui inspire sa réalisation indolente à Molinaro? Toujours est-il que la passivité de l'intrigue et des protagonistes confine à l'ennui, en dépit que le cinéaste évite les stéréotypes.
C'est une petite histoire d'espionnage, plus discursive que mouvementée, que met en scène Edouard Molinaro. Le sujet, même s'il ne porte pas à l'action débridée et ne revendique pas forcément un suspense haletant, manque toutefois, tel qu'il est adapté ici, d'un minimum d'envergure et di'idées fortes. Son credo, à l'opposé des intrigues à la James Bond, semble être une façon d'espionnage "intimiste" (question de budget?). Le film repose sur la duplicité des personnages gravitant autour du scientifique Banck (Maurice Garrel) dont Louis Jourdan, dans une prestation honorable, est peut-être la dupe.
Est-ce le manque d'éclat originel du scénario qui inspire sa réalisation indolente à Molinaro? Toujours est-il que la passivité de l'intrigue et des protagonistes confine à l'ennui, en dépit que le cinéaste évite les stéréotypes.
James Bond à la française, ça donne quoi ? Ça donne ça, un film peu dynamique. Un clin d'œil à la bagarre finale qui dure 5 minutes sans musique ni action. Il fallait être visionnaire (dans le mauvais sens du terme) pour tourner une scène de ce genre.
Un long métrage sur l'espionnage. Bon, vu le titre, il ne faut pas être sorti de Saint-Cyr pour le deviner. Mais ici, point d'action à la James Bond, encore moins de gadget et de belles voitures. Non, il y a une intrigue, bien cousue, qui semble très réaliste ce qui nous permet de nous plonger dedans sans problème. On ressent bien l'ambiance de la guerre froide et de ses passages à l'est, à l'ouest ou que sais-je encore. Ce film a donc le mérite d'être très réaliste d'une époque et d'un monde qui ne nous est pas familier. Il vaut surtout pour cela.
A voir par tous les amateurs de film d'espionnage sans y avoir obligatoirement de l'action à tout va.
A voir par tous les amateurs de film d'espionnage sans y avoir obligatoirement de l'action à tout va.
AMCHI
On sent que dans sa mise en scène Edouard Molinaro a voulu donner un certain style à son film, c'est une histoire d'espionnage assez simple avec défection d'un cerveau pour la Chine maoïste (on peut être intelligent et naïf à la fois).
Un ancien soldat de la guerre d'Algérie devenu un romancier au succès relatif est appelé par son ancien supérieur pour empêcher cette fuite malheureusement l'ensemble est un brin paresseux, le côté sérieux n'est pas assez poussé, l'humour parfois présent mais restant discret (la bagarre entre cheveux courts et cheveux longs, nous sommes à la fin des années 60), cela manque de noirceur bien que l'ensemble fasse preuve d'un certain cynisme.
Ce qui rattrape ce film de l'ennui et de notre désintéressement c'est l'ambiance et le casting avec la jolie Senta Berger, le nonchalant Maurice Garrel, Bernard Blier en espion, l'américain Edmond O'Brien est présent aussi et enfin l'élégance de Louis Jourdan qui nous rappelle que le charme et la classe à la française disparaît petit à petit de nos écrans...et de la vie.
La musique est sympa mais peu présente.
Un ancien soldat de la guerre d'Algérie devenu un romancier au succès relatif est appelé par son ancien supérieur pour empêcher cette fuite malheureusement l'ensemble est un brin paresseux, le côté sérieux n'est pas assez poussé, l'humour parfois présent mais restant discret (la bagarre entre cheveux courts et cheveux longs, nous sommes à la fin des années 60), cela manque de noirceur bien que l'ensemble fasse preuve d'un certain cynisme.
Ce qui rattrape ce film de l'ennui et de notre désintéressement c'est l'ambiance et le casting avec la jolie Senta Berger, le nonchalant Maurice Garrel, Bernard Blier en espion, l'américain Edmond O'Brien est présent aussi et enfin l'élégance de Louis Jourdan qui nous rappelle que le charme et la classe à la française disparaît petit à petit de nos écrans...et de la vie.
La musique est sympa mais peu présente.
Tout cela a fort mal vieilli. Louis Jourdan n'y croit pas, Bernard Blier fait semblant, Santa berger a du mal à jouer les vamps, les scènes de bagarres sont molles, Cela ne va pas nous encourager à regarder les vieilles lunes.
Un vieux film d'espionnage entre fantaisie et sérieux, bon Molinaro a considérablement alourdi sa réalisation et sa direction d'acteurs pour souligner chaque détails au cas ou le spectateur raterait quelque chose sinon cela se regarde très bien notamment avec la présence de Santa Berger.
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