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    Le Conformiste
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    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2015
    Traumatisé dans son enfance par le meurtre d'un homme qu'il croit avoir commis, Marcello est en quête de rédemption. Puisque nous sommes dans l'Italie des années 30, il la trouve dans le fascisme. Marcello voulant à tout prix une vie normale, il épouse une petite bourgeoise et travaille pour le régime fasciste qui le charge d'assassiner son ancien professeur de philosophie habitant à Paris et fermement anti-fasciste. Bien évidemment, à travers "Le Conformiste", Bernardo Bertolucci (adaptant un roman d'Alberto Moravia) fait le portrait critique et sans concessions d'un régime forçant les hommes à se plier à ses règles sous peine d'être exécuté. Brillant, le fond du film l'est et pour mieux toucher à son sujet, Bertolucci use d'une mise en scène de qualité aux teintes bleutées. Les cadres sont très travaillés, les décors souvent vides et froids et dans le rôle principal, Jean-Louis Trintignant dégage lui aussi une froideur certaine allant de pair avec le film. Incarnant un personnage troublé se fondant dans le fascisme pour les mauvaises raisons, Trintignant offre une prestation au charisme impeccable, se retrouvant face à deux personnages féminins très sensuels. Bien que pas toujours très clair dans la psychologie de son personnage, "Le Conformiste" fait tout de même l'effet d'une claque à tous points de vue et démontre l'intelligence de son metteur en scène, signant là son premier grand film.
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2015
    Un grand classique des années 70 . Portrait de cet italien moyen, banal, sans talent, sans conviction qui, par ambition ,va s ’identifier, puis servir le régime fasciste. Le film décortique bien le processus qui peut amener des êtres normaux à suivre les régimes dictatoriaux.( ce serait le même principe pour les français et la collaboration ). Le film est très réussi esthétiquement, de beaux plans, cadrés au millimètre, des décors art déco, dans des villas style « le Corbusier ». Les scènes à Paris sont très justes. Trintignant y vient pour commettre un meurtre sur ordre du Duce. Les antifascistes le savent mais font semblant de l’intégrer. Le personnage de Trintignant est un faux naïf, il aime ce milieu intellectuel, mais veut remplir sa mission. Il est fasciné par Dominique Sanda (magnifique dans ce rôle), et sa personnalité sexuelle trouble, et perverse. Mais c’est un conformiste et il achèvera sa mission. Très belle scène de crime des opposants dans la forêt magnifiquement stylisée. Un film intelligent, juste et très beau. Une des grande œuvre de Bertolucci.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    "Le conformiste" est un très bon film de Bernardo Bertolucci. Comme souvent avec ce dernier, la photographie et les images sont magnifiques, les acteurs excellents (Un des meilleurs rôles de Jean-Louis Trintignant), la musique superbe. On comprend bien ici le propos de Bertolucci et l'idée de base de son film est des plus intéressantes. Je conseille l'édition blu-ray sortie chez Raro Video avec VO et VF notamment. L'image est sublime. J'ai redécouvert le film.
    vadorbane93
    vadorbane93

    19 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2009
    Un très grand rôle pour trintignant , son meilleur peut être. Ce film étonnant rappelle les premiers de son auteur comme prima della rivoluzione par exemple.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Déjà très politisé, ce film de Bernardo Bertolucci peut être considéré comme matriciel pour le réalisateur puisqu’il comporte non seulement tous les thèmes chers au cinéaste (l’engagement, l’opposition au fascisme, une sexualité exacerbée et souvent déviante) tout en affirmant haut et fort les ambitions artistiques du réalisateur. Sublimé par les éclairages de Vittorio Storaro, le film est d’une beauté visuelle à couper le souffle. Tout est là pour faire du film un pur chef d’œuvre : des décors grandioses, des cadrages virtuoses, des interprètes de grande tenue et une musique magique du grand Delerue. On atteint donc ici la magnificence de ce cinéma italien des années 70 tant célébré (avec raison). Si on peut reprocher un certain simplisme dans quelques scènes (les jeunes fleuristes qui entament l’internationale, symptomatique d’un certain cinéma de gauche), il faut reconnaître la capacité de Bertolucci de s’extraire du traditionnel film de propagande gauchiste en dressant des portraits bien plus ambigus que prévu initialement. Au final, le film est un petit bijou. Un classique indémodable.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Je vais peut-être raconter ma vie, mais il faut absolument dire que pour un film dont j'attendais tant, c'est le seul qui soit allé infiniment au-delà de toutes mes espérances. Bernardo Bertolucci a un oeil pour sublimer à ce point des images qui seraient fades avec n'importe lequel d'entre nous. Une splendeur totale, de bout en bout. La photographie de Vittorio Storaro est une hallucination visuelle comme le seront Apocalypse Now et Le Dernier empereur, un autre chef-d’œuvre de Bertolucci. Entre les danses lascives et la musique lancinante de Georges Delerue, le personnage de Marcello erre et se souvient. Il se souvient d'événements qui l'ont conduit au drame évoqué dans le film, de sa carrière, de son enfance (dont un événement particulièrement ignoble qui serait le moteur de ses convictions fascistes), évoqués par des scènes de flash-back aussi élégantes que les personnages et les crimes sont élégants. Car même le meurtre, même le sexe peuvent être accomplis avec élégance pour Bertolucci. Marcello tombe amoureux d'un regard obsédant, il s'attache à des convictions qu'il quittera le lendemain. Conformiste ? Certainement pas. C'est un personnage tiraillé par ses idées, ses supérieurs, les femmes qui l'entourent. Lorsque Marcello est pris dans une joyeuse farandole dont il ne peut s'échapper, on comprend qu'il s'est pris dans les mailles d'un terrible filet. Il paraît en sortir indemne, mais sans doute en proie à la folie. Le Conformiste est une longue rêverie dans les années trente magnifiquement reconstitués : décors, voitures, costumes... Dans un train, le soleil couchant accompagne les amants, en s'endormant. Dans une pièce sombre on fait jouer les ombres pour créer une caverne platonicienne. On retraverse une fois de plus le pont de Bir-Hakeim, on est plongé dans un Bertolucci. Le meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    Après avoir vu La luna et Le dernier empereur je continue mon exploration de l'univers de Bertoluci, et je dois dire que Le conformiste m'apparait pour l'instant comme son meilleurs, le sens esthétique y est très aboutis (malgré une utilisation un peu agaçante du zoom caractéristique des années 70), il utilise ses éclairage et ses couleurs en peintre sans que jamais ils ne viennent parasiter l'histoire en renforçant au contraire le romanesque tragique. Comme dans La luna et dans Le dernier empereur, Bertolucci met en scéne un homme poursuivis par son passé et en quête de son identité qui souhaitant a tout prix se fondre dans la masse, nier tout ce qui le différencie des autres adhère au fascisme et finis par agir contre ses sentiments profonds.
    Les scénes finales montrant la fin du régime mussolinien et par conséquent l'éclatement de toutes ses illusions ont un parfum apocalyptique.
    Une fois de plus Jean Louis Trintignant est extraordinaire
    Très grand film donc, qui confirme Bertolucci comme un très grand réalisateur, qui est malheureusement regarder un peu trop souvent avec condescendance aujourd'hui par rapport a d'autre cinéaste transalpin de la même époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    C'est un film de bout en bout remarquable : art de la lumière, art du montage, rythme, acteurs. À voir et à revoir ! Trintignant est prodigieux dans ce rôle.
    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Ca fait longtemps que Le Conformiste était dans mon escarcelle, j'avais très envie de le voir mais en même temps je repoussais ma vision du film de peur d'avoir une déception heureusement il n'en est rien.
    Ce film frôle le chef-d'œuvre (d'aucun le considère comme tel) toutefois à cause de quelques lenteurs et d'une deuxième partie moins passionnante à suivre, je ne vois pas ce film au niveau d'un tel statut.
    Il n'en reste pas moins que ce soit un sublime film, la première heure est très belle presque envoutante avec ces lieux et décors évoquant une Italie fasciste quelque peu décadente voire baroque, Trintignant (dont c'est le rôle préféré de sa carrière) se mouve presque comme un fantôme cherchant sa voie (et à propos de voix j'ai vu ce film en V.O. donc en italien, et son personnage ne possède pas son timbre particulier) dans une intrigue parfois alambiquée, il est accompagné d'un casting de choix dont les charmantes Stefania Sandrelli et Dominique Sanda.
    C'est un film à la fois poétique et à la fois violent, joliment mis en scène avec cette photographie voilée et brumeuse que peuvent avoir certains films des années 70, une jolie musique de Georges Delerue souligne l'ambiance élégante du Conformiste.
    Un film dont on ne saisit pas tout du premier instant mais que je reverrai avec plaisir un jour.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Le Conformiste est un des films de Bernardo Bertolucci les plus célébrés par la critique. Cependant, cette œuvre n'est pas toujours passionnante. En effet, une grande partie du film se regarde sans que l'on s'intéresse véritablement aux destinées des personnages malgré une description très crédible de l’Italie fasciste. Toutefois, l'intérêt remonte quand l'intrigue autour du couple Quadri commence et que Marcello fait face à un dilemme personnel.. Ainsi, Le Conformiste possède de nombreuses qualités (notamment son interprétation) mais est loin d'être aussi intéressante que d'autres œuvres de Bertolucci telles que Le Dernier Empereur et surtout 1900.
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2015
    "Le Conformiste" de Bernardo Bertolucci permet une fois de plus de constater tout le talent de Jean-Louis Trintignant, impeccable. L'autre très grande qualité de ce drame/polar, c'est la qualité de la photographie, nous offrant des paysages magnifiques (la forêt enneigée) comme autant de plans superbes (le paysage défilant par la fenêtre du train par exemple) et d'une incroyable poésie. Les femmes sont également filmées avec une sensualité assez sublime. Et si les dialogues sont de très bonnes factures, trop de longueurs, un scénario parfois abscons, et quelques maladresses au cours de scènes d'action spoiler: (le visage ensanglanté lors de la poursuite finale n'est pas cohérent avec la position du tireur)
    desservent malheureusement ce qui aurait pu être un très grand film. Intelligent, sans concession, beau, mais relativement confus.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    « Le conformiste », c’est la tragédie d’un homme (Jean-Louis Trintignant) qui se voue à l’obsession du conformisme après qu’il a cru dans sa prime jeunesse avoir tué un jeune chauffeur de maître ayant abusé de lui. Devenu adulte à l’époque du fascisme triomphant, il décide de tenter d’oublier ce traumatisme dont il craint sans doute dans une Italie puritaine qu’il l’entraine vers la déliquescence morale qu’il constate chez son père interné dans un asile et chez sa mère, toxicomane abusée par son chauffeur, en se pliant à tout prix au conformisme social et moral du régime fasciste. La première vertu prônée par les régimes totalitaires étant la famille, il se fiance à une petite bourgeoise sans envergure (Stefana Sandrelli) prototype de la future bonne mère de famille sans histoire. La deuxième qualité du bon fasciste est l’allégeance au régime qu’il est de bon goût d’accompagner dans le maintien de sa domination sur les masses. Marcello zélé jusqu’à l’aveuglement se trouve vite pris dans la nasse du régime qui exige beaucoup de ses affidés notamment pour l’exécution des basses besognes. Marcello n’y échappera pas étant suivi de près pas un agent des services secrets (Gastone Moschin) qui encadre les missions délicates. Bertolucci qui adapte ici un roman d’Alberto Moravia et dont les idées libertaires sont connues montre très bien le piège qui se referme sur cet homme de piètre envergure dont les valeurs sont mal assurées. Jean-Louis Trintignant avec son allure de gringalet à la sexualité trouble est parfait dans le rôle, mais ce film réputé pour être un chef d’œuvre souffre du goût pour l’épate de Bertolucci qui terni grandement l'ensemble de son œuvre. Les effets de style visuels comme narratifs s’enchaînent sans réel fil conducteur, donnant le tournis à un spectateur qui finit par être aussi perdu que Marcello lui-même dans les méandres tortueux de son cerveau tout de même un peu dérangé. Il y a sans doute des choses qui échappent à une première vision ce qui est tout de même dommageable pour un chef d’œuvre dont la lecture devrait être immédiate. A revoir donc.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Adaptation du roman éponyme d’Alberto Moravia publié en 1951, Le Conformiste développe un enjeu qui a sérieusement de quoi inquiéter sur le papier : expliquer, voire justifier, les ressors psychologiques qui ont conduit un jeune homme à devenir un fidèle serviteur du régime fasciste de Mussolini. En effet, tout dans la vie de Marcello Clerici (interprété de manière glaçante par Jean-Louis Trintignant) trouverait sa racine dans de multiples traumatismes d’enfance qui ont fait naître en lui un profond sentiment de culpabilité et d’anormalité : l’humiliation publique par un groupe d’enfants sous le regard passif de leurs parents, le viol par un jeune chauffeur de maître au physique androgyne, le meurtre de ce dernier dans une tentative désespérée de lui échapper, etc. En résulte un comportement d’une froideur implacable : devenu adulte, Marcello n’éprouve d’empathie pour personne et cultive sa médiocrité dans l’objectif de ne jamais se distinguer de la masse. Pour cela, il épouse une jeune et jolie écervelée, incapable d’exercer le moindre jugement ou de poser des questions sur ses engagements politiques.
    En dépit de ce programme extrêmement chargé, la réussite du Conformiste tient du fait que Bertolucci fait de son personnage un monstre énigmatique aux contours indéfinissables. Plutôt que de s’en tenir à un discours clair et explicatif sur les raisons de son adhésion au fascisme, le scénario fait la démonstration d’un Marcello qui ne semble jamais s’appartenir à lui-même, devenu par la force des choses le pur produit de son époque (sans pour autant que le réalisateur n’excuse ou ne minore ses engagements). Dans les scènes qui attestent de son ascension au sein du parti, l’homme donne le sentiment de vouloir se fondre dans le décor, s’assimiler à la norme dominante et en aucun cas à en tirer la moindre reconnaissance publique. Plutôt que de s’en tenir à une reconstitution appliquée des années 1930 et 1940 (loin de l’esthétique « livre d’histoire » qui cherche plus à meubler le cadre qu’à soutenir un propos), la mise en scène exploite pleinement l’architecture fasciste, partie intégrante du régime de Mussolini. Toutes en lignes horizontales et verticales ou en angles droits, les pièces des bâtiments officiels où est reçu Marcello attestent de l’implacable dureté et froideur d’un régime où l’affect et le sentiment n’ont plus leur place.
    Constant dans son parti-pris, le récit du Conformiste colle au plus près de son personnage et entrevoit les rebondissements de l’Histoire par le prisme de son regard. On pourra bien entendu faire la fine bouche lorsqu’à la suite de la chute de Mussolini, Marcello comprend qu’une des choses dont il se rendait coupable depuis son enfance était erronée : par là, on a le sentiment que l’adhésion de notre anti-héros au régime fasciste pourrait relever d’un triste malentendu trahissant la totale méconnaissance que l’homme avait de lui-même. Il serait cependant dommage de réduire toute la portée du film à cette résolution un brin facile qui ne nettoie pas pour autant le personnage de sa lourde ambigüité.
    On peut faire le parallèle avec « Le ruban blanc » d’Haneke qui explique aussi la montée du nazisme comme une maladie de la petite bourgeoisie… il y adjoint simplement la religion. Si ce n’est que là où certains voient beaucoup d’ambiguïté, j’y vois aussi une complaisance honnête mais dangereuse pour un personnage qui est en fait un vrai salaud… et surtout pour la montée d’idéologies portés aussi par une majorité de gens avec des convictions.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2015
    Bernardo Bertolucci livre une leçon de cinéma, rien n'est à jeter, chaque plan est une réussite. La neige sur le pare-brise, le bal, l'arrivée de Marcelo et de sa femme dans l'appartement Parisien des Quadri et de cette discussion mémorable sur l’obscurité ... Les séquences marquantes de ce film se compte à la pelle, pourtant, je ne suis pas entièrement convaincu ! Quelques longueurs, le récit est pas toujours très clair, les personnages sont un peu faible par instant hormis Jean-Louis Trintigniant parfais de bout en bout, les autres sont juste la pour faire tapisserie ... Mais globalement ce film est une réussite, de part son propos et surtout par la mise en forme de celui-ci, intelligent et terrible !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2015
    Film riche, complexe, et intello, Le conformiste sonde l'Italie mussolinienne à travers le portrait d'un homme froid et terne, incarné par Jean-Louis Trintignant, qui choisira le fascisme pour se fondre dans la masse. La mise en scène de Bernardo Bertolucci, particulièrement travaillée, est superbe.
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