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    Fanny et Alexandre - Partie 1
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2009
    Sans doute le plus grand film de tout les temps, d'une richesse et d'une beauté incroyables. Bergman aborde des dizaines de thématiques et réflexions passionnantes (sorte de condensé de ses oeuvres antérieures) et effectue avec ce film un cheminement à la fois personnel et universel vers l'acceptation de la mort (une idée qui hante toute sa filmographie). Le film de la sagesse, de la résignation, un vrai film-testament. Bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 avril 2010
    Un aboutissement qui respire la maitrise et le génie de bout en bout de ses 5h. Une oeuvre qui brasse l'ensemble des obsessions, questions et convictions de Bergman sans jamais être redondante. Un voyage aux pays des rêves, où l'imagination et la mise en scène résulte d'une foi en la vie et en l'humain comme jamais Bergman ne l'avait donné à ressentir dans ses précédents films. Une des plus belles oeuvres de l'histoire du cinéma, magnifié par la plus belle photo qu'il m'ait été donné de voir (bon ok Barry Lyndon fait mal aussi dans son genre) et qui confirme Sven Nykvist comme l'un des plus grands directeur photo du XXème, aussi à l'aise en noir et blanc qu'en couleur. Et contre toute attente, au-delà des superlatifs, Fanny et Alexandre ne nous écrase jamais de sa grandeur et nous fait vivre avant tout une histoire de famille boulversante.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2010
    Une famille suédoise du début du XXé siècle, la vie de deux enfants au sein de cette famille entre modernité et puritanisme. Un foisonnement de tous les instants dans cette fresque brillante, moins sèche que les autres Bergman. On sent que les souvenirs sont légions, le regard porté est à la fois tendre et cruel. C'est lent, intelligent, unique. Un chef d'oeuvre, un vrai.
    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film-testament du maître suédois nous plonge dans les marasmes fantasmagoriques de l'enfance... Ce film bien plus qu'une chronique ordinaire d'une famille bourgeoise se veut le parcours initiatique d'Alexandre. L'enfance n'est pas toujours rêvée... Elle peut être aussi
    interprétée comme un cauchemar avec son lot d'horreurs et de merveilles. Trois heures de pur bonheur.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    5 étoiles, voire 6 à mon avis. Le film absolu (la version longue déstinée à la télé est encore plus fantastique). Tout y est! Un film d'une complexité épsoutouflante, d'une richesse inépuisable et dont on sort différent. C'est incroyablement beau qui plus est et l'emotion y est indissociable de la refléxion. Absolument indispensable à qui aime le cinéma.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    297 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2009
    Bonne oeuvre sur le puritanisme, et, bien entendu, l'hypocrisie: Classique.
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Bergman nous raconte ici la vie à travers les yeux d'un petit garçon, sa dureté, son injustice, ses spectacles, sa beauté. L'histoire se situe au début du 20ème siècle, lorsque tout était simple et à la fois compliqué. Rien ne bat un film de Bergman, ses dialogues, sa mise en scène. Le film traite de beaucoup de choses, la jeunesse, la vieillesse, la vie, la mort. Un film essentiel, qui en dit long sur beaucoup.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2011
    Bon, déjà précisions que j'ai regardé la version "TV", la version qui dure 5h20. C'est difficile d'appréhender ce genre d'oeuvre titanesque (enfin pour ma part je n'ai pas l'habitude de voir des films aussi long). Après un début qui m'a relativement peu convaincu, les trois dernières parties sont bien plus réussies. On rentre dans le coeur du sujet et l'histoire se révèle être assez intéressante. Après c'est Bergman qui est derrière la caméra donc autant dire que c'est bien filmé. C'est surtout très rigoureux, des cadrages réussis, on voit qu'il a pas dit bon allez je fou ma caméra là et on verra ce que ça donne, c'est réfléchit quoi (encore heureux me direz-vous).
    Alors pourquoi "juste" trois étoiles et demi ? Et bien car finalement il y a un côté assez froid à l'ensemble qui empêche une certaine émotion (du moins elle n'est pas parvenue jusqu'à moi). De plus, il y a un côté un peu facile dans ce scénario. Il manque de subtilité, ou plutôt de personnages subtils, car ils sont davantage des archétypes qu'autre chose. Si le film avait fait 1h30 ça n'aurait pas été dérangeant mais pour un film de 5h20 je pense qu'il aurait été possible d'aller plus loin.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2017
    « Fanny et Alexandre » est une œuvre somme, imposante, le point d'aboutissement de la carrière d'un metteur en scène et d'un cinéaste de talent. J'aurai donc beaucoup à en dire. Est-ce pour autant un chef-d’œuvre ? Peut-être. Pas pour moi. Je vais tenter d'expliquer pourquoi. Tout d'abord, je tiens à préciser que dans cette critique je ne parlerai que de la version longue d'un peu plus de 5h, originellement destinée à la télévision (mais d'une qualité tout à fait « cinématographique »).

    En fait, tout « Fanny et Alexandre » tient dans le prologue et l'épilogue. Le film commence sur les deux images et obsessions de Bergman, qui l'ont poursuivies toute sa vie : la volupté charnelle et la mort. Puis, le long métrage déroule ses entrelacs, et s'achève sur un éloge de l'imagination, en passant par un discours un peu maigre sur le sens de la vie selon le cinéaste suédois (semble-t-il)... Je ne partage pas tout à fait sa vision. Pour lui l'imagination, ou l'art, est un refuge (en témoigne la coupure quasi totale de l'intrigue et de ses personnages par rapport au contexte historique de l'époque : c'est comme s'il n'existait que le « petit monde » de la famille Ekdahl), et le sel qui permet à la vie de briller de tout son éclat. Je pense que l'art au contraire doit permettre de mieux revenir à la vie, et non de la fuir. Mais c'est là une question de tempérament. C'est là aussi que je me suis rendu compte que Bergman (du moins un certain Bergman) n'était pas vraiment ma tasse de thé. Et comment s'en rendre compte avec autant d'évidence qu'en découvrant l’œuvre totale – et totalement représentative de Bergman – qu'est « Fanny et Alexandre » ?

    Comme tous les artistes, Bergman et son œuvre son multiples. Ses premiers films sont très différents de ses derniers, même si l'on retrouve des similitudes. Et je dois dire que je préfère de loin les premiers grands Bergman (« Jeux d'été », « Monika », « Les Fraises sauvages » ou encore « Le Septième Sceau ») aux derniers (« Les Communiants », « Cris et chuchotements », « Sonate d'automne » ou « En présence d'un clown »), proprement inhumains. Pour tout dire, je préfère ses films solaires, juvéniles, certes souvent graves, mais pas d'une désespérance criante et terrifiante. Je n'oublie pas « Persona » et « L'Heure du Loup », deux chefs-d’œuvre à part, véritables sommets du Septième art, mais ne révélant qu'une facette de Bergman, peut-être la plus géniale(ment tourmentée).

    Je pense que « Fanny et Alexandre » fait la jonction entre ces différentes tendances du cinéma bergmanien. Certains voient en lui un film apaisé. Pas moi. On sent derrière la surface des fêtes familiales et de la bonhommie une vraie inquiétude, une véritable crainte de la mort, littéralement omniprésente. Non, Bergman n'est pas vraiment un joyeux drille : quand il fait le bouffon... c'est pour mieux (tenter de) vaincre sa peur. « Fanny et Alexandre » réserve par ailleurs des moments terribles, comme cette figure absolument détestable, subtilement démoniaque, de l'évêque protestant (ce plan génial où l'on voit l'évêque assis, en train d'écrire à son bureau, sur lequel se trouve un éloquent chat noir qui nous dévisage mystérieusement). Apparemment, c'est peu ou prou la figure du père véritable de Bergman : on comprend qu'il ait été tourmenté par la suite s'il a vécu sous le toit d'un père d'une telle méchanceté... et fausseté!

    Mais à cette noirceur sans fond, Bergman oppose une joie un peu timide (au premier abord), mais qui vainc finalement le Mal : celle de la bonté humaine. Celle du père d'Alexander, Oscar, la figure même de la bonté naïve et simple, ou encore celle de l'oncle Gustav-Adolf, satyre insatiable. Mais plus fort, encore, à l'opposé du pasteur Vergerus, Bergman place le sage Isak Jacobi. Et lorsqu'il se révèle dans le long métrage, c'est peu dire qu'il nous offre un moment jubilatoire (extraordinaire Erland Josephson !). C'est, de plus, le maître de l'imagination, des faux semblants. Et il faut bien un tel homme pour lutter contre l'hypocrite tyrannique qu'est Vergerus. L'antre de l'israélite recèle de merveilles mi-inquiétantes, mi-fascinantes, et est à ce titre le « passeur de l'imagination » pour Alexander, son véritable « initiateur » (car « Fanny et Alexandre » est aussi une œuvre initiatique). Oui, Isak Jacobi se révèle être un personnage d'une grande humanité, et c'est sûrement celui qui m'a plu le plus, peut-être avec le rêveur Oscar. Mais nombreux sont les personnages de ce film à être marquants.

    « Fanny et Alexandre » est une vaste fresque, une farce tragique ou une tragédie bouffonne, à l'image dirait-on de ce que fut la vie pour Ingmar Bergman. Il y aurait beaucoup à dire sur l'onirisme dans ce long métrage. La maîtrise de ce domaine par le cinéaste suédois fait indéniablement de lui l'un des maîtres du cinématographe. Je serai par contre plus réservé sur le fond de « Fanny et Alexandre », et somme toute de l’œuvre de Bergman (si l'on gratte jusqu'au bout le sens avoué et caché de la filmographie du suédois). Ce dernier à quelque peu tendance à replier son art sur lui-même, à faire de certains de ses films un système clos qui s'auto-stimule et reproduit. Parfois c'est manifeste (et pas nécessairement déplaisant), mais parfois c'est plus sourd... quoiqu'assez rapidement détectable. J'entends par là qu'on ne retrouve pas chez Bergman, à mon goût, cette ampleur du propos qui ouvre sur la vie : ici tout est (ou semble) factice, tournant autour des obsessions et des fantasmes du cinéaste, qui n'engagent – et n'intéressent – parfois que lui. Certes il s'agit d'une « pièce » de choix, hardiment et talentueusement jouée. Mais je ne retrouve pas la force des plus grands artistes de mon panthéon personnel.

    J'émets cette petite réserve car il n'est pas rare de voir Bergman se faire qualifier de plus « grands cinéaste de tous les temps » ou de « plus grand artiste du XXème siècle »... Hum. C'est aller un peu vite en besogne me semble-t-il. Certes Bergman est un géant, comme Fellini. Mais ils ont tous deux fait de l'art (l'art comme artifice) l'alpha et l'oméga de leur vie... au lieu de s'effacer devant la vie, plus belle qu'on ne le pense dans sa simplicité, si l'on sait y regarder. Mais c'est une autre histoire. Quant à « Fanny et Alexandre », oui c'est une œuvre fleuve, ample. Un chef-d’œuvre ? Non, je ne pense pas.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Chronique d'une année orageuse de la vie d’un frère et d’une sœur nés dans une famille aristocratique suédoise au début du XXe siècle.
    Entre récit autobiographique et conte fantastique, une fresque dense et magnifique malgré un rythme lent, à la mise en scène sublime qui couvre les thèmes chers à Bergman comme l'enfance, la religion, la famille, le deuil.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2021
    Je ne critiquerai que la version de 3h et non cette première partie qui est pratiquement aussi longue.
    On pourrait croire que ce film est le point de départ de l'arbre de vie de T. Malick.
    Donner de l'importance à chaque objet vivant ou inerte de la terre et ainsi rendre insupportable la vie d'Alexandre avec son tyran de beau-père qui ne respecte pas l'être humain en l'avilissant.
    C'est un film remarquable et philosophique avec cette partie où le surnaturel devient étrange et presque malsain. On peut comprendre que c'est l'imaginaire qui s'évade et l'enfant qui grandit dans ses pensées vengeuses.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Toujours aussi maître de sa mise en scène, Bergman distille dans chaque détail du décor, chaque référence littéraire, chaque symbole des plans une vision psychologique et sociétale d’une famille suédoise bourgeoise du début du XXe siècle où s’expriment tous les sentiments, tous les tourments, toutes les complicités à travers de subtils portraits complexes de femmes ainsi que le point de vue d’un enfant entre fantasme et réalité, entre espoir et désillusion. Epaulé dans son ambition d’un film somme par un excellent casting, le réalisateur offre une œuvre plus accessible par son format de mini-série sans se départir de son exigence réflexive et métatextuelle puisque les questionnements éthiques et métaphysiques l’habitent intimement. Grâce à la justesse des péripéties et surtout des caractères présentés, l’émotion affleure même. Une scénographie réussie du tourbillon de la vie.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    C'est sans doute sur le tard que je découvre ce cinéaste mais je ne suis franchement pas déçu. La virtuosité dans la manière de filmer, la reconstitution éblouissante de l'époque (1907), les costumes, on est dès le départ fasciné. Puis, très progressivement, on entre dans les interrogations de l'auteur, sur la vie, la mort, la religion, la morale, l'art, le théâtre. On découvre alors un univers qui ne peut laisser indifférent et qui fait réfléchir. En plus, les acteurs sont extraordinaires, le jeune garçon en tête où tout le monde peut s'identifier durant sa jeunesse. Du très très haut niveau dans ce "septième art", un peu comme Mozart en musique. N'est sans doute pas accessible à tous mais tout de même, je comprends mieux pourquoi certains ne jurent que par ce réalisateur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Ce beau film est difficile à juger puisqu'il a été conçu pour être vu en version d'une durée de 340 minutes, aussi les nombreuses et longues coupures nous empêchent de comprendre au plus juste quelles furent les pensées de son auteur. Sur cet aspect, des visions du jeune Alexandre (et celle de Jacobi) resteront sans réponses. Chaque spectateur en fera des mystères ou des idées personnelles . Ce qui se dégage avant tout, c'est la beauté et le raffinement des tenues vestimentaires, des décors intérieurs et des manières de se comporter dans le milieu bourgeois suédois de 1907 malgré le libertinage permanent d'un des oncles des deux jeunes enfants. C'est une œuvre testamentaire qui porte la signature d'un homme âgé et usé par la vie qui déteste les personnes exploitant la crédulité humaine au point d'en faire trop sur l'évêque luthérien, mais qui garde quand même en lui la croyance en l'amour puisque la scène finale voit les rêves d'Oscar Ekdahl se réaliser. C'est également un film sur la magie, l'inexplicable, la confusion entre les souvenirs réels ou rêvés mais aussi sur l'absence de Dieu sur le sort terrestre des hommes attesté par le jeune Alexandre qui ne cessera pas de l'injurier. Tous les acteurs sont à féliciter, Bergman à su les diriger à la perfection mais sans nous faire adhérer à ses propres fantasmes, ce qui est peut-être impossible à réaliser sauf pour les spectateurs qui lui ressemblent.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Au risque de réduire le sujet d'Ingmar Bergman, compte-tenu de la richesse des thèmes qu'il aborde dans ce long film, "Fanny et Alexandre' apparait avant tout l'initiation de deux enfants au monde des adultes. Leur cadre est celui d'un famille bourgeoise du début du siècle que les évènements d'une année va transformer.
    Avec un certain hiératisme, Bergman met en scène différents personnages charismatiques et l'auteur se détourne constamment des sagas aux effets mélodramatiques ou aux bouleversements et incidents plus ou moins complaisants. Le film, en fait, n'est jamais aussi intéressant qu'avec l'apparition de l'austère pasteur, nouveau précepteur de Fanny et Alexandre, dont la pédagogie, rigoureuse et contraignante, introduit un récit qui, par son dépouillement, rejoint la tragédie classique suivant l'idée de Bergman que la vie est un théâtre.
    Alimenté par des références théâtrales, le film diffuse un vrai charme, en dépit que le langage du cinéaste soit parfois énigmatique.
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