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kal-el 02
114 abonnés
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3,5
Publiée le 19 mars 2016
eXistenZ nous emporte dans un monde assez spécial, un monde où se confond la réalité et le jeu vidéo. Un peu du même genre qu'Inception qui alliait rêve et réalité, ce film de David Cronenberg est tout de même un peu moins complexe. Nous sommes tout de suite pris dans cet univers où Allegra et Ted vont devoir empêcher une sorte de secte de tuer la créatrice d'un nouveau jeu vidéo. Il est vrai que j'ai eu du mal à comprendre la crédibilité du scénario, car sachant qu'ils sont poursuivis et cachés, il paraît bizarre de jouer à un jeu vidéo dans ce genre de moments. Mais pourtant, avec une fin qui clarifie beaucoup de situations, eXistenZ est un film sympa qui nous rend acteur de ce fameux jeu où on ne peut s’identifier qu'à nos deux personnages. Totalement dépourvu de sentiments, Cronenberg a misé sur un gore assez amusant au final, car ces scènes sanglantes sont observés d'un oeil froid et sans émotion venant de nos deux héros, comme si tout était normal, ce qui nous questionne sur leur comportement: sont-ils vraiment dans un jeu vidéo ou est-ce une réalité ? eXistenZ est donc un bon film de David Cronenberg qui n'est certes pas son meilleur mais se laisse regarder.
Un film glauque et pas assez exploité à mon goût mais très virtuose. L'histoire est pas mal du tout pour une histoire de jeu connecté au système nerveux mais ça manque un peu d'originalité. Casting d'acteurs pas trop mal dans l'ensemble même si c'est dommage que certains sont pas assez présents. Difficile de caractériser ce film qui nous plonge dans une espèce ambiance très mystérieuse. Mise à part une vision très spirituelle de la conception du jeu, le film contient malheureusement quelques petites longueurs. Les décors font assez bien l'affaire pour nous rester éveillé. Bref, pas mal d’inconvénients mais film passable pour qu'il ne soit pas mauvais. Il faut dire que je m'attendais un peu mieux.
ExistenZ est à la fois une réflexion intéressante sur la réalité virtuelle, une mise en abîme vertigineuse et une plongée au cœur des « obsessions cronenbergiennes ». Le réalisateur nous offre ici sa vision toute personnelle des jeux vidéos, comme souvent organique et teintée d’érotisme. En résulte un film à l’esthétisme aussi original que dérangeant, qui ne laissera personne de marbre. En revanche, l’intrigue manque parfois de cohérence et de rythme.
Allegra Geller, célèbre créatrice de jeu va se voir lors d'une présentation être tiré dessus. Son seul recours est d'entré dans la partie virtuel avec son ami Ted Pikul pour s'assuré que rien n'a été changé, que le système fonctionne parfaitement, mais n'est il pas trop dangereux de se promené entre deux monde ... David Cronenberg nous emmène dans un univers virtuel et produit deux monde parrallèle, on se situe entre la vie réel et une vie inventé de toute pièce, le film réside essentiellement sur la mise en scène, cherchant a troublé et perdre le spectateur lui installant un doute permanant. Le problème est justement qu'au bout du compte c'est le seul vrai enjeu et qu'on tombe dans un film ou uniquement la chute deviens intéressante, et que même là, David Cronenberg s'amuse a laissé plané le doute, il veut faire participé le spectateur a se posé la question, mais c'est maladroit et sans interet. Malgré cela, c'est un bon film soutenu part un Jude Law très bien, et son "couple" avec Jennifer Jason Leigh fonctionne plutot pas mal, l'ambiance est aussi réussis mais tout en restant dans ses theme de prédilection, le cineaste nous apporte rien d'original, on reste dans un cronenberg basique bien que par moment passionnant. Sans être un excellent film, "eXistenZ" est un bon film sans grosse surprise mais qui ce veut intéressant.
Idée originale pour l'époque, on ne peut pas dire le contraire, mais certains aspects du film le décrédibilisent complètement. L'histoire des pods est bien trouvée, ces machines "vivantes" sont originales, même si niveau esthétisme, ce n'est pas ça. Tout comme l'idée d'être connecté directement à son jeu par la colonne vertébrale : original, mais peu esthétique. Le virtuel, aussi, aurait pu être mieux fait. On peut penser que dans le futur, nos jeux vidéos seront visuellement magnifiques, tandis que là, les décors sont assez pitoyables. Mis à part tous ces petits détails, j'ai aimé le rythme de l'histoire : ça n'avance pas vite, mais on a le temps d'assimiler les informations données. La fin, même si ce genre de fin ne nous surprend plus, est vraiment bien trouvée. Jude Law est parfait, mais Jennifer Jason Leigh a un jeu plutôt uniforme, elle n'a pas réussi à rendre son personnage intéressant. Pas le meilleur Cronenberg, mais il a l'originalité de son côté.
Revu 20 ans après, et je suis plutôt déçu. C'est plutôt long à se mettre en place. L'idée est super mais je suis désolé, la réalisation n'est pas super. J'imagine que c'est juste parceque le film à mal vieilli. Je laisse quand même ma note initiale car, c'est un film culte.
Un film qui démarre de façon catastrophique, avec une interprétation décevante et un scénario sans relief. Et pourtant, plus le film avance, plus les trouvailles fusent. On pense forcément à Inception, et le twist final du film devient très prévisible. Mais contre toute attente, l’œuvre est globalement attachante, pleine de dérision, et divertissante. EXistenZ ressemble à une farce, on a l’impression parfois que Cronenberg se moque de nous, mais c’est plaisant. Voilà. Mais une question demeure : pourquoi Jude Law, excellent dans Gattaca, les sentiers de la perdition, etc… est-il, dans ce film, si mono expressif, voire tout simplement inexpressif ? Et pourquoi Jenifer Jason Leigh fait de même ? Pourquoi cette mauvaise direction d’acteurs ? Mystère.
David Cronenberg (La mouche, A history of violence) orchestre une symphonie entre le monde virtuel et la réalité. Le scénario est vraiment original (merci David !) : une créatrice de génie a inventé un nouveau jeu qui se connecte sur chacun et l'essaye pour la première fois. Mais un fanatique cherche à la tuer. S'ensuit une course-poursuite entre le temps (qui ne compte plus) et son ravisseur. Cette oeuvre de Cronenberg vaut son pesant d'or par le duo formé à l'écran (Jason Leigh/Law) et des décors plus des effets spéciaux minutieux. Spectateurs, connectez vous au pod ! PS : le final est pas mal, mais, spectateurs, faites vous votre opinion sur le sujet...
Si l'histoire du cinéma dure encore ce film sera l'an 0. Je n'ai jamais senti une telle intensité du questionnement. Les questions de la fiction deviennent les questions de la réalité. ENORME!
Dans EXistenZ Cronenberg continue son exploration de la chair et de l esprit. Ici on navigue dans un labyrinthe qui nous interroge sur les jeux vidéo leur rapport à la réalité, voir même plusieurs couches de réalité et sur les évolutions de l esprit que cela entraîne : baisse de la rationalité face à un développement de la réfection et de la créativité. Si le film aurait gagné selon moi à être un peu plus poussé dans sa réflexion eXistenZ est un film qui donne a réfléchir et c est plutôt plaisant.
Brouillant sans cesse la frontière entre réel et virtuel, David Cronenberg trouve un véritable suspense, digne des meilleurs thrillers, et étaye son propos sur le virtuel, malheureusement un peu simpliste.
J'ai du mal à croire que Cronenberg soit le réalisateur de cet immondice et j'ai encore plus de mal à croire que Jude Law soit aussi mauvais acteur, lui qui excelle pourtant dans d'autres films. Comme quoi, il n'y a pas de secret, une bonne performance d'acteur tient surtout à un bon script. Les dialogues sont irritants de pathétisme, le scénario est niais à en pleurer, les acteurs sont tellement mauvais qu'on dirait qu'ils ont qu'une envie, c'est de se barrer et de rentrer chez eux tellement il n'y même pas une once de conviction dans leur jeu, l'esthétique du film et tout particulièrement les objets organiques sont écoeurants. Quant à la fin, elle est est ridicule et prévisible. Je n'ai pas peur de dire qu'il s'agit certainement de l'un des plus mauvais films qu'il m'ait été donné de voir. J'en suis même venu à me demander si je regardais le bon film, mais si c'était bien le bon.