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Votre avis sur Jugé coupable ?
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Sur les grands sujets de société, Eastwood a fait de grands films. "Jugé coupable", qui traite de la peine de mort, fait exception à la règle. Sympathique, mais trop manichéen, trop mélodramatique, trop facile en fait. Dommage.
Jugé coupable de Clint Eastwood montre que même à l'âge avancé de 69 (ou 70) ans il peut encore réaliser un film qui possède un niveau de compétence et une valeur de divertissement pratique équivalents à ceux de ses films plus anciens. Ce n'est pas un grand film artistique et je doute qu'il soit mis au rang de ses grands westerns ou de ses thrillers policiers vraiment effrayants. Mais je me souviens de l'avoir vu deux fois au cinéma et de l'avoir trouvé assez bon les deux fois. Il s'agit d'un regard plein de suspense sur un journaliste (Eastwood) un homme imparfait mais dur qui essaie de découvrir la vérité sur une mort survenue des années auparavant pour sauver la vie d'un homme dans le couloir de la mort et Isaiah Washingon est convaincant dans le rôle de cet homme. Avec des moments de tristesse mélangés à des touches de comédie noire et un final que nous savons tous qui va arriver mais qui nous tient en haleine jusqu'au bout ce n'est pas mal du tout comme film. Si je ne le classe pas parmi les meilleurs films d'Eastwood c'est peut-être à cause de la prévisibilité de l'histoire...
Clint Eastwood acteur, Clint Eastwood réalisateur, Clint Eastwood homme politique. Républicain, mais pas fermé d'esprit et ouvert à la mesure, à l'écoute. Son personnage, accusé par sa femme de ne "pas avoir de sentiments", par son collègue de ne pas faire un "interview humain", par la mère d'un suspect d'être raciste, est pourtant le plus "humain" de tous : adepte de la vieille école, du feeling, de l'instinct, du "flair", il contraste et est incompris dans une société sclérosée et faite de bons sentiments tout fabriqués (vision du journalisme). Clint tient à montrer qu'il n'est pas un sans-coeur et ça se voit : le héros meurt en martyr, en faux coupable, lors d'une exécution filmée froidement (de même dans L'échange), et le vrai coupable n'est pas moralement condamné (dans un flash-back, nous le voyons tuer par accident). Dans ce film, Clint-Everett ne croit pas en Dieu mais en son flair, et celui-ci semble sérieusement remis en question ; son amie meure, sa femme le quitte, sa fille ne le voit jamais, il se fait virer... Jugé coupable est donc emprunt d'un grand pessimisme, jusqu'à l'horrible scène d'exécution. La scène finale, ambigüe et ouverte à l'interprétation de chacun, peut contredire ce pessimisme. Néanmoins, on ne sait trop ou veut en venir le metteur en scène : entre ce brulôt anti-peine de mort et ses déclarations où il se dit favorable à celle-ci "quand il s'agit d'un tueur d'enfant", entre ses films humanistes, subtils, et ses opinions politiques, les accusations de racisme qu'on lui porte. Le film en lui-même est très regardable néanmoins.
Une oeuvre optimiste mais assez mineure dans la filmo de Clint Eastwood. L'acteur-réalisateur y campe un journaliste alcoolique et volage, qui doit se pencher sur le cas d'un condamné à mort noir qui clame son innocence...
Rien de bien original donc, mais "True crime" (1999) reste un divertissement propre et agréable, dans lequel, malgré sa plastique irréprochable, le grand Clint paraît un peu vieux pour jouer les joli-coeurs.
Le principal intérêt du film est d'assister de près à la procédure aboutissant à la peine capitale ; son principal défaut est d'en faire trop sur l'aspect tire-larmes, avec le rôle des enfants notamment.
Rien de bien original donc, mais "True crime" (1999) reste un divertissement propre et agréable, dans lequel, malgré sa plastique irréprochable, le grand Clint paraît un peu vieux pour jouer les joli-coeurs.
Le principal intérêt du film est d'assister de près à la procédure aboutissant à la peine capitale ; son principal défaut est d'en faire trop sur l'aspect tire-larmes, avec le rôle des enfants notamment.
Une enquête course contre la montre qui souffre d'un manque de souffle et de dynamisme flagrant que ne parvient pas à compenser le portrait - plutôt réussie - d'un journaliste au bout du rouleau. Un Eastwood en mode mineur qui noie son projet humaniste dans quelques clichés - faiblement détournés - et des facilités de scénario.
"Jugé coupable"n'est pas la plus remarquable des réalisations de Clint Eastwood néanmoins, le film sait garder la spectateur en haleine et casse les stéréotypes du genre. Même s'il comporte quelques faiblesses dans la mise en scène ou l'histoire il atteint une force esthétique et morale en jouant sur l'opposition entre la légèreté du monde 'normal' et le caractère implacable d'une machine carcérale qui, aux Etats-Unis, enferme 1% de la population. En aucun des personnages n'est caricaturé.
Ce thriller sur les couloirs de la mort est finalement très touchant et très réussi.
Ce thriller sur les couloirs de la mort est finalement très touchant et très réussi.
Ti Nou
Assez mineur, ce polar sur la peine de mort de Clint Eastwood peine à éviter les clichés et manque de force dans sa remise en cause de l'exécution. Mais suivre l'enquête de ce héros torturé se révèle finalement assez plaisant.
Le couloir de la mort: voici un thème qui ne cesse de faire couler de l'encre aux Etats-Unis, et ne cessera certainement jamais d'en faire couler. C'est vraiment un sujet tabou. Il n'y a pas beaucoup de réalisateurs qui puissent l'évoquer au cinéma: Clint Eastwood fait partie de ceux qui en sont capables. Et c'est ce qu'il fait en 1998 lorsqu'il réalise «Jugé coupable». La première chose qui frappe en regardant ce film, c'est la ressemblance avec le chef d'œuvre «La dernière marche» sorti en 1995 et qui mettait à l'affiche Susan Sarandon et Sean Penn. Les deux films ont une thématique commune: le personnage principal doit suivre le condamné à mort jusqu'à l'exécution. Mais le film de Tim Robbins privilégiait le rapport humain entre l'accusé et son potentiel salvateur. Alors que dans le film de Clint, on privilégie l'aspect judiciaire en dénonçant les failles d'un système qui ne cherche jamais à approfondir les affaires et qui ne tient pas compte de la présomption d'innocence. Clint s'offre un rôle en or qui ressemble à un hommage à ses personnage passés. Ici, en quelques heures il va réussir à faire annuler les résultats et les conclusions d'une enquête qui aura duré 6 ans. Bien entendu, dans la réalité, c'est impossible mais le but d'Eastwood est de faire passer un message qui est toujours d'actualité. Il faut attendre la rencontre entre Everett et Beechum pour que le déclic se fasse. Mais à partir de ce moment là, on se laisse happer par l'histoire. Côté interprétations, c'est du solide que ce soit celles de Clint, d'Isiah Washington, avec une petite mention pour James Woods qui malgré un rôle secondaire se démarque en envoyant des répliques bien savoureuses. Une course contre la montre intéressante.
Une critique sur le système judiciaire américain qui remet en cause la peine capital.
En effet imaginer qu'il y a surement eu des tas d'innocent qui ont été condamnés et dans le film notre bon vieux Clint va changer les choses.
Bon pour les dialogues on repassera, mais il y a de la bonne volonté, le suspens est intéressant.
En effet imaginer qu'il y a surement eu des tas d'innocent qui ont été condamnés et dans le film notre bon vieux Clint va changer les choses.
Bon pour les dialogues on repassera, mais il y a de la bonne volonté, le suspens est intéressant.
Pas de surprise dans ce film, un bon scénario et une histoire classique.
Clint Eastwood super, cette fois en journaliste insurgé.
J'ai trouvé la performance d'Isaiah Washington (Beechum, l'accusé), pas terrible, sans transmette de réelles émotions, comme on aurait pu le pressentir, pour un accusé dans le couloir de la mort. Avec quelques longueurs, je dirai que ce sont les seuls "défauts" pour avoir un très bon film, mais il reste tout à fait bon.
Clint Eastwood super, cette fois en journaliste insurgé.
J'ai trouvé la performance d'Isaiah Washington (Beechum, l'accusé), pas terrible, sans transmette de réelles émotions, comme on aurait pu le pressentir, pour un accusé dans le couloir de la mort. Avec quelques longueurs, je dirai que ce sont les seuls "défauts" pour avoir un très bon film, mais il reste tout à fait bon.
Haletant grâce à son unité de temps (une seule journée), «True crime» (USA, 1999), film de Clint Eastwood, conte l'histoire d'un journaliste qui doit écrire au pied levé un article sur la dernière journée d'un condamné à mort. Le choix judicieux d'ancrer le récit en une seule journée permet au public de ne pas décrocher de l'action mais aussi à Eastwood de jouer avec le temps. Le suspens est maintenu grâce aux nombreux retournements de situations qui n'ont, heureusement, pas le malheur d'être incroyable. Insérant des changements fréquents, le cinéaste empêche son oeuvre de se scléroser. En plus, Eastwood, en tant que réalisateur mais aussi en tant qu'acteur, mélange avec maîtrise le polar et l'ironie grinçante. On sent également plané sur le personnage de Steve Everett le fantôme d'un inspecteur Harry, comme c'était le cas dans «The Rookie» (USA, 1991). Notamment parce que les personnages des trois films s'apparentent à des vieux loups enquêteurs, à l'exception de «True crime» où Eastwood est un journaliste. D'ailleurs la représentation du milieu journalistique, si elle n'est pas des plus réaliste, a le mérite d'être une interprétation. Enfin, ce qui demeure l'un des attraits les plus intéressant, c'est le parallèle du rapport père-fille entre le personnage d'Eastwood,le journaliste libre,et le personnage d'Isaiah Washington, le condamné à mort. Le parallèle marque le manque de gratitude général que nous avons envers la liberté. Cependant le film souffre tout de même d'un manichéisme manifeste entre les blancs riches et les noirs victimes. Heureusement ce schéma n'est pas marqué de racisme, loin de là. Enfin, là où le bas blesse majoritairement, c'est dans la représentation usurpée du milieu carcéral. Bref, «True crime» est un excellent polar, on en attend pas moins de Clint Eastwood, un film qui prône la persévérance par le truchement d'un journaliste alcoolique. Pour finir, le film pose la question de la peine de mort en divulguant à peine l'avis du cinéaste...
Sans être le meilleur film d'Eastwood, "Jugé coupable" est quand même excellent. Le film pose surtout le question de la culpabilité et de le peine de mort : combien de condamnés à mort exécutés étaient innocents, en fin de compte ? Probablment très peu, mais même si il n'y en aurait eu qu'un seul, ça aurait été un de trop. Le film analyse assez bien les failles du système judiciare américain. Le fait que le condamné soit Noir, bien sûr, n'est pas anodin...Bon film, dénouement exceptionnel.
Xavi_de_Paris
Décidément, Clint Eastwood, ce républicain historique, a le fort pour livrer des films de gauche, après avoir longtemps joué des rôles de justicier. "Jugé coupable" est donc un impitoyable plaidoyer contre la peine de mort et les conséquences qu'elles peuvent avoir si erreur judiciaire il y a. Justicier, au fond, Clint l'est encore une fois, mais cette fois-ci avec ses propres armes, le coeur et la conviction ferme de l'innnocence du pauvre coupable qui se transforme dès lors en victime. Certes, par moments, les effets dramatiques sont fort appuyés, en témoigne la présence de la famille du condamné à mort. Mais ça marche. Et puis, notre bon vieux Clint campe un personnage qui pourrait fort paraître comme un anti-héros, avec sa part sombre, amoureux de l'alcool et des femmes, et mauvais père de famille. La démonstration est réussie.
« Jugé coupable » est un thriller de et avec Clint Eastwood. Celui-ci interprète un journaliste vieillissant, Steve Everett, ayant en partie gâché sa vie conjugale à cause de ses infidélités. Sa vie professionnelle n’est pas au mieux non plus, sa manière d’exercer lui attirant les inimitiés de ses supérieurs. Chargé d’interviewer un condamné à mort à la veille de son exécution, Steve Everett a l’intuition que ce dernier est peut être innocent du meurtre dont on l’accuse. Une mise en scène maitrisée pour ce film au suspense tendu bien que le rythme soit assez lent. Clint interprète magnifiquement ce personnage d’anti-héro. James Woods et Isaiah Washington sont également très bons. Grâce à une narration fluide, Clint Eastwood construit un thriller efficace tout en faisant passer un message fort contre la peine de mort.
A presque chaque nouveau film d'Eastwood visionné, c'est peu ou prou la même impression: on a l'impression d'avoir vu le meilleur.
On passera vite sur les touts petits défauts de ce "Jugé coupable" (comme une fin sympa mais un peu bâclé) qui a bien, d'abord, encore un peu plus que les atouts habituels de la machine-à-faire-d'excellents-films Clint: un rythme, plusieurs scènes "cultables" (le redac chef dans son bureau qui dit ses 4 vérités à Eastwood dans un monologue hilarant, les adieux de la fille du condamné à mort -brrr-, etc), l'auto-dérision eastwoodienne, des seconds rôles très travaillés (collègues, maitresses, et ce sublimement "ass hole" aumônier de San Quentin): n'en jetez plus, et courrez le voir, vite, avant minuit.
On passera vite sur les touts petits défauts de ce "Jugé coupable" (comme une fin sympa mais un peu bâclé) qui a bien, d'abord, encore un peu plus que les atouts habituels de la machine-à-faire-d'excellents-films Clint: un rythme, plusieurs scènes "cultables" (le redac chef dans son bureau qui dit ses 4 vérités à Eastwood dans un monologue hilarant, les adieux de la fille du condamné à mort -brrr-, etc), l'auto-dérision eastwoodienne, des seconds rôles très travaillés (collègues, maitresses, et ce sublimement "ass hole" aumônier de San Quentin): n'en jetez plus, et courrez le voir, vite, avant minuit.
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