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SICK
1 abonné
15 critiques
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5,0
Publiée le 26 juin 2020
''Halloween'' n'est certainement pas le tout premier film d'horreur dans le genre "slasher" mais, il est celui qui a lancé toutes ses bases en influençant des dizaines de cinéastes à partir de 1978. John Carpenter offre son premier long-métrage d'horreur visuellement parfait avec une mise en scène totalement maîtrisée. Il est aussi l'auteur de la bande-son géniale qui rend l'expérience oppressive et inoubliable. Co-écrit par Carpenter, le scénario de ''Halloween'' est très simple, mais diablement efficace en montrant un personnage antagoniste effrayant et mystérieux. On retrouve également ce qui deviendra typique dans le genre "slasher", soit les adolescents sexualisés et libertins qui sont les proies d'un tueur énigmatique. Pendant la nuit d'Halloween de 1963, le jeune Michael Myers poignarde et tue sa soeur aînée avant d'être interné dans un hôpital psychiatrique. Quinze ans plus tard, Michael profite d'un transfert d'hôpital pour s'évader et retourner à Haddonfield, son village natal. Il s'intéresse alors à une adolescente et son groupe d'amies en les épiant une journée entière. La présence de l'antagoniste se fait sentir dans la plupart des scènes. Il est souvent montré discrètement en arrière-plan, ce qui augmente brillamment le niveau de menace et de suspense. John Carpenter réussit intelligemment à créer une mise en scène encore plus effrayante que les images montrées. On peut aussi se rappeler du plan séquence magistral de l'introduction au travers des yeux du jeune Michael Myers. ''Halloween'' est vraiment un film parfait et comme mentionné plus haut, il influencera les générations futures en utilisant les mêmes techniques de mise en scène. On peut citer quelques exemples, parmi tant d'autres, où l'on fait la découverte de tous les cadavres en une seule séquence ou, un antagoniste muet et silencieux qui se trouve toujours dans les coins les plus sombres. Donald Pleasance y joue un rôle intéressant où son impuissance à l'évasion de Michael lui donne un sentiment de culpabilité. Étant le seul à connaître réellement son patient, il se met lui-même à la recherche de celui-ci. Notons également l'excellent début de Jamie Lee Curtis qui est, sans aucun doute, l'une des raisons du succès planétaire de ce chef-d'oeuvre horrifique et de la sur-exploitation du genre "slasher". ''Halloween'' est absolument culte et avec la grandiose mise en scène de Carpenter, cela en fait une oeuvre mémorable et intemporelle. 5/5
très déçu le film prend des plomb a démarré et rien ne se passe au debut tout est a la fin la musique est a des endroits aléatoires ou il ne se passe rien se film a mal vieilli et pourtant je suis un grand fan de slasher mes lq ces 1.5/5
Halloween : La Nuit des masques marque un véritable tournant dans le cinéma d’horreur. Réalisé par John Carpenter, célèbre metteur en scène de films de genres, ce long métrage sort en 1978, et révolutionne une catégorie à part entière de l’horreur : le slasher. On avait eu avant Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper qui ne rentre pas vraiment dans le registre avec une histoire qui ne respecte pas réellement les critères. Seul Black Christmas de 1974 peut véritablement se vanter d’être le précurseur. Halloween prend des codes précis : un tueur de préférence masqué et mystérieux qui tue sans raisons apparentes des jeunes, qui bravent les interdits moraux de l’époque. C’est généralement le plus pur d’entre eux qui s’en sort indemne. Et c’est Jamie Lee Curtis, l’une des plus célèbres scream queen qui prend ce rôle, et devient une icône par la même occasion du cinéma d’horreur (comme sa mère Janet Leight dans Psychose 18 ans plus tôt). C’est donc véritablement ces changements qui marquent le Nouvel Hollywood, et le genre du slasher reprenant ce concept de liberté porté par la jeunesse pour en faire un outil qui attire le mal (comme dans Vendredi 13 ou même Scream). Ainsi, la figure mythique de Michael Myers devient un symbole de la nouvelle violence montré à l’écran, dans une société où les jeunes sont mis au premier plan. John Carpenter représente quant à lui le vrai auteur indépendant qui gagne un succès commercial important, avec un faible budget accordé pour son film par un producteur de film indépendant (Moustapha Akkad). En effet, Carpenter officie comme scénariste, réalisateur et même compositeur de la célèbre musique à suspens du film faite avec seulement quelques touches d’un piano. Les effets de peur ont assez mal vieilli pour la plupart et rendent le film plus comique qu’autre chose par moments. Ça ne m’a pas empêché d’apprécier cette histoire, qui a inspiré de nombreux autres films de genre après, où la tension est présente. Le parcours de Michael Myers n’est pas fini, est dure encore même plus de quarante ans après.
Film culte et référence du slasher, on comprend pourquoi "Halloween" a marqué son public au point que Michael Myers continue de faire des siennes 40 ans après sa sortie de l'hôpital psychiatrique. La scène d'introduction donne tout de suite le ton de ce qui nous attend spoiler: en hésitant pas à mettre le spectateur directement dans la peau du tueur . Avec un budget très réduit, Carpenter nous livre un film assez court mais qui en même temps laisse une énorme dose de mystère autour du personnage de Myers, ce qui a ouvert la porte aux nombreuses suites pas toutes aussi réussies. Simple dans son scénario comme sa mise en scène, "Halloween" n'en est pas moins un film brillant. Remis dans son contexte, il ne faut pas oublier en plus que la vague de tueurs en série des années 70 ne laissait pas présager qu'un film de ce genre, n'hésitant pas à bousculer les codes, pourrait avoir un tel impact. Si on peut quand même y trouver des anomalies de mise en scène spoiler: (notamment Myers dans son déguisement qui regarde son couteau pendant qu'il plante sa sœur, comment fait-il pour voir ce qu'il fait ?) , mais on comprend facilement pourquoi "Halloween" est devenu une pierre angulaire du film d'horreur. Et comment oublier qu'en plus de ses talents de metteur en scène, Carpenter a composé au synthétiseur une musique entrée dans l'histoire, qui résonne tout au long du film, ou encore cette référence à son futur "The Thing" à la TV.
Pour rappel, avant de commencer la critique, il faut remettre dans le contexte que ce long métrage a été réalisé en indépendant avec très peu de moyens, devenant d’ailleurs un des films d’horreur les plus rentables de l’histoire. Bien que ce film soit un grand classique de l’horreur, je ne l’ai pas tant apprécié que ça. En fait, j’ai préféré le remake de Rob Zombie en 2007. Je l’avais trouvé plus percutant. Déjà, parce que le Michael Myer adulte est beaucoup moins impressionnant sur la version de 1979. Après sa manière de tuer ses victimes est toujours sympa. La mise en scène est bien et on attend ces moments avec impatience. Malheureusement, entre le début qui est intéressant, et la fin où tout va s’enchainer, il ne se passe pas grand-chose. On nous développe l’histoire des adolescents mais elle est franchement ennuyante. D’autant plus que leur jeu d’acteur est très limité. Il n’y a que Jamie Lee Curtis qui tenait la route. À l'époque, c’était son premier rôle au cinéma. Depuis, elle aura excellé dans des comédies comme UN FAUTEUIL POUR DEUX ou UN POISSON NOMMÉ WANDA. On a donc une sensation de rallongement assez désagréable pendant une bonne partie du film en attendant que l’action arrive. La musique au début est entrainante avec un air devenu culte. Seulement, elle est bien trop répétitive. À force d’entendre toujours la même je l’ai trouvé lassante. Un peu de diversité n’aurait pas fait de mal.HALLOWEEN, LA NUIT DES MASQUES reste tout de même un monument du cinéma horrifique en étant la prémices d’une saga de 11 films.
Une musique culte et un personnage emblématique sont les seules qualités de ce film. Pour autant le personnage de Michael Myers n'est pas du tout développé, ça aurait pu apporter du mystère, mais c'est inefficace. Les deux personnages féminins sont d'une bêtise incroyable ce qui apporte des scènes ridicule. Même la musique vraiment flippante en devient grotesque à être utilisé à outrance au moindre aperçu de Michael Myers. Le film met un temps fou à se lancer, comporte trop de lenteurs et tente de générer de l'angoisse ce qui ne fonctionne pas du tout. Je peux admettre que ce film ai pu faire son effet à l'époque et qu'il ai pu inspiré de nombreux réalisateur mais ça n'en fait pas pour autant un bon film. Plutôt q'un film culte c'est un vestige décevant.
C'est sans aucun doute un bon film mais ni le meilleur de la série ni vraiment flippant. Je préfère sans conteste la version Halloween de 2007 de Rob Zombie qui elle est un chef-d'oeuvre. Quant à consider ce film comme "culte", oui bien sûr c'est quand même l'un des premiers, mais pas le premier du genre "American Teen's Massacre"...
"Chef d'œuvre du film d'horreur"?? Laissez moi rire ce film est d'un ennui mortel oui Acteurs pitoyables, musique enervante et tout sauf angoissante, le réalisateur passe a chaque fois cette musique lorsqu'il y a "quelque chose", c'est lent c'est mou bref c'est nul.. Archie sur côté..
Enfant, Michael Myers a assassiné sa sœur. Adulte, il s'évade d'un centre psychiatrique après 15 années de détention et revient dans sa ville natale, Haddonfield qui au passage semble être un personnage à part entière dans le film. Si Halloween ne peut pas s'approprier la genèse du slasher movie (Massacre à la tronçonneuse est sorti 4 ans auparavant), il révolutionne clairement le film d'horreur. John Carpenter suggère plus qu'il ne montre. Il ne surenchérit jamais, nous offre le strict minimum visuellement mais le résultat est vraiment bluffant d'efficacité. Le tueur déambule dans les rues en traquant Laurie Strode, il la suit en voiture, il s'en prend à ses amies mais il est rarement visible dans son ensemble ou alors dans l'obscurité ou à bonne distance de la caméra créant ainsi un malaise latent mais bien présent. En privant son personnage d'expression tant verbale que faciale, Carpenter déshumanise Michael Myers, il en fait un monstre, il le lâche dans la nature et nous force à le fuir tout comme Laurie Strode baby-sitter bienveillante et adolescente studieuse parfaitement incarnée par une Jamie Lee Curtis à l'aube de sa carrière. Reste le personnage du docteur Loomis, seul personne à réellement connaître les tourments et la dangerosité meurtrière de Michael Myers. S'il émane de lui une sorte de fragilité physique, son abnégation et sa rage le pousse à traquer sa proie. Carpenter nous gratifie aussi de la musique originale du film, mélodie exceptionnelle qui à l'image de Tubular Bells pour l'exorciste symbolise à elle seule la franchise Halloween.
Malgré l'ambiance angoissante et la musique,je n'ai jamais aimé ce film.Le gros problème c'est que Michael Myers est un méchant sans aucune profondeur.On ne sait pas pourquoi il a tué sa soeur et pourquoi il est déjà fou à l'âge de 6ans.C'est vraiment dommage que John Carpenter n'ai pas donné une histoire tout court à Michael Myers.Ça ne me donne vraiment pas envie de voir les suites😔
La trouille de la vie avec ses sursauts instantanés, le film qui influencera Scream, à crier avec ce genre particulier de slasher, un peu de psychose à la vue de ce couteau tranchant d’angoisse. La mise en scène est novateur avec ses coups de téléphone qui mettent la pression à son interlocuteur au bout du fil, ce qui l’attend sera funeste.
La bonne musique du chef d’orchestre John Carpenter ne manque jamais de rythme, entraînant et divertissant lame de tension. L'histoire soit ébahie par l’horreur, rien de spécial dans le dénouement, les acteurs jouent tant bien que mal, rigolo film les mettant en scène.