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ConFucAmuS
529 abonnés
951 critiques
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4,5
Publiée le 27 mai 2012
Un sujet bien brûlant comme celui ci ne pouvait proposer qu'une alternative: une déception ou un grand film. Autant le dire tout de suite, c'est la deuxième option qui qualifiera l'oeuvre de Jonathan Demme. Il retrace le combat d'Andrew Beckett contre ses ex-employeurs, qui l'ont licencié de son cabinet d'avocat sous un faux prétexte, parce que leur poulain avait le SIDA. Avec l'aide de Joe Miller, avocat pourtant très réfractaire aux homosexuels, il décide de se battre alors que sa maladie le ronge et que son temps est compté. Avec un pareil propos, on pouvait vraiment craindre une forme nous servant du pathos à la louche. Demme se révèle plus malin que ça et colle le plus possible aux faits, au réalisme. On voit vite que le film devient un plaidoyer pour la tolérance et que son principal sujet glisse du SIDA vers l'homosexualité, et que le pays tout entier est divisé sur ses questions (cf: les manifestants présents aux portes des tribunaux avec des pancartes à caractères homophobes font peur à voir, tant elles rappellent notre époque actuelle). Dans le rôle du brillant avocat mourant, il fallait un acteur sachant allier subtilités et émotions. Une performance à Oscar, me direz-vous? Vous auriez raison, c'est le cas. Mais quand c'est Tom Hanks qui s'y colle, il faut bien avouer que cette remarque n'a plus aucune importance, tant il arrive à remporter tous les suffrages. Une scène suffit à rendre sa prouesse inoubliable: sa sortie du cabinet d'avocat de Joe Miller. Juste une minute de regard sur la musique magnifique de Bruce Springsteen suffit à faire entrer ce film dans les annales du cinéma. Rassurez vous, le personnage d'Andrew Beckett n'est pas le seul passionnant. Son collègue Joe Miller est aussi fascinant de contradictions: il ne porte pas les homosexuels dans son coeur et est pétri de préjugés, alors que la communauté noire, à laquelle il appartient, doit continuellement lutter contre ces mêmes outrages qui bafouent Beckett. Son développement et son basculement vers la tolérance se font de manière intelligente. Et la performance Denzel Washington est aussi anthologique que celle de Hanks. Dur, poignant comme rarement au cinéma, Philadelphia a fait date dans l'Histoire du cinéma à juste titre: que ce soit la réalisation soignée, son interprétation magnifique, sa musique (Neil Young compose une bande originale mémorable) ou bien son fond, elle ne présente aucune faille. Le genre de film qui vaut plus que des milliers de discours sur la tolérance.
Magnifique film sur le sida réalisé avec brio par Jonathan Demme, le réalisateur du silence des agneaux, et avec d'excellent acteurs. Tom Hanks est parfait dans le rôle d' Andrew Beckett, un brillant avocat qui est renvoyé parce qu'il a le sida, alors il attaque le cabinet pour licenciement abusif. Le premier film à aborder sans détour le sida. Un film bouleversant et plein d'humanité qui a reçu plusieurs récompenses comme oscar du meilleur acteur pour Tom Hanks et meilleur chanson originale pour Bruce Springsteen avec Streets of Philadelphia. Magnifique!
Une histoire touchante, et a priori tirée d'une histoire vraie. Entre l'homophobie et la discrimination des seropositifs, les frissons sont assurés. Une fable tirée de faits réels qui trouve malheureusement encore son écho de nos jours.
Un beau film qui a malheureusement très mal vieilli, et, même s'il devait paraitre subversif à l'époque tant l'homophobie et l'incompréhension de la maladie étaient fortes, il souffre d'un trop plein de pudeur, il n'y a aucun rapprochement physique entre les deux acteurs : Tom Hanks et Banderas ; comme par peur de provoquer une gêne ? Peut être était ce trop tôt pour l'Amérique...
Un film vrai, sans chichi, qui montre sans artifice les débuts difficiles d'une maladie qui reste encore aujourd'hui source d'exclusion et de peur ! A voir et à revoir, âmes sensibles préparez des mouchoirs.
Classé Philadelphia au rang de chef d'oeuvre est une entreprise aisée une fois qu'on a pu apprécier ce film à sa juste valeur. Tout d'abord, nous sommes au début des années 1990, décennie dans laquelle le SIDA continue de tuer des millions de personnes et qui se présente comme une maladie mortelle mal renseignée. Voilà le contexte lors de la réalisation du film et c'est d'une importance parce que les préjugés à cette époque sont parfaitement décrits. Avec un thème difficile à aborder, le réalisateur ne se trompe pas avec une mise en scène fluide et efficace, logique et chronologique. Le scénario est profondément travaillé et s'axe sur un procès inculpant un avocat brillant joué par Tom Hanks et son ancien cabinet d'avocat. Licencié abusivement, Hanks alias Andrew Beckett veut faire valoir ses droits grâce à Joe Miller (Denzel Washington). Le film peut ainsi se lancer ; le brillant jeu d'acteurs ne fait qu'amplifier la justesse et l'émotion, surtout pendant la scène finale. Il est impressionnant de voir Hanks se transformer en un malade atteint du SIDA, blanc et maigre, ou d'apprécier le regard de Washington durant la scène de Maria Callas. Vous l'aurez compris, Philadelphia profite du thème assez dur qu'est le SIDA pour transmettre un message de prévention et de tolérance et c'est un film qui vous marquera d'une façon ou d'une autre.
Philadelphia est un film inoubliable pour ceux qui ont eu la chance de le voir. Se déroulant dans une ville si particulière et avec une galerie de personnages si hétéroclite, le film est, sur le papier, très prometteur. Et il tient ses promesses. Débutant sur la très belle musique de Bruce Springsteen, ce film dépeint le quotidien d'un homosexuel brillant à la naissance du SIDA, c'est-à-dire à une époque où on connait peu la maladie et ses modes de contagion... Le parallèle avec l'intégration afro-américaine est une force tant Mr Demme traite bien son sujet. Hormis, quelques scènes en deça du reste et une certaine prévisibilité, ce film est un bijou (definition: chose élégante, jolie ou particulièrement réussie)
Le seul film qui me fout les larmes aux yeux à chaque visionnage. Une ode à la tolérance portée par deux acteurs phénoménaux, Tom Hanks et Denzel Washington (à gars dont je ne suis pourtant pas franchement fan). Je ne considère pas ce film comme étant un de mes préférés mais à chaque fois que je le vois, je ne peux m'empêcher de dire qu'il une œuvre majeure dans l'histoire du cinéma.
Un très beau film porteur d'un message poignant sur les discriminations faites envers les homosexuelles et les malades (ici ceux atteints du sida). Denzel Washington est parfait ! Il a beaucoup de charisme. Tom Hanks joue juste, son personnage est inoubliable. Deux acteurs d'exceptions pour un scénario et un film hyper indispensable, qui je crois est gravé à jamais dans la roche. La chanson Philadelphia du même titre chanté par Neil Young est touchante et a faillie me faire verser la petite larme à la fin.
Le film n'est pas surprenant en soi mais l'émotion y est très intense notamment par le duo d'acteur magnifique mais également par la BO culte à jamais. De plus le contexte de l'époque était très favorable à ce film car il abordait certains tabous aujourd'hui pourtant incontournables. Autrement dit le film n'aurait peut etre pas le meme attrait aujourd'hui.
Certes, l'aura de "Philadelphia" et sa pertinence se sont un peu amenuisées au fil des années, mais il reste un film marquant, et trace gracieusement et intelligemment le portrait d'une Amérique homophobe. Réalisé par Jonathan Demme, dont les films suivants seront aussi bien moins engagés que plus stylisés, il parvient tout de même à nous toucher au plus profond de notre être. Grand film d'acteurs, également, avec un Tom Hanks toujours aussi attachant, un Denzel Washington très ambigu, et Antonio Banderas très doux et effacé comme il le faut. De plus, Demme et Ron Nyswaner ne se sont pas contentés de faire un bon film engagé, et ont aussi intégré un thriller judiciaire prenant à leur récit. On par contre plus déçu, après avoir lu "Music by Howard Shore" lors du générique, de n'avoir droit qu'a une bande-originale mineure. Passé cela on retient aussi des dialogues maîtrises et fort, avec des phrases très représentatives de la mentalité de "Self Made Man", telles que "Je ne t'ai pas élevé pour que tu sois à l'arrière du bus.". "Philadelphia" est en somme un splendide portait d'une époque pas si lointaine, doublé d'un thriller judiciaire prenant à la "Music Box" de Costa-Gavras.
Très bon film. Tom Hanks est juste époustouflant et Denzel Washinghton est egalement très bon. Même si le film est sans surprise, le film tient ses promesses grace notament à une BO aujourd'hui culte de Bruce Springsteen. Film culte donc.