Considéré comme le film ayant changer les mentalités vis à vis des victimes du sida et des homos, Tom Hanks et Denzel Washington s'illustre dans leur domaine de la justice avec talent.
L'un est viré de son propre poste et part à la recherche d'un confrère pour le défendre, un avocat recherchant un avocat, une première.
Mais au fond, il est vrai que le sujet dénonce une double réalité qui aujourd'hui, à moyennement évoluée, la peur compréhensible du virus et l'homophobie dont on entend de plus en plus parler de violence contre ces personnes. Un film sur la discrimination professionnelle et l'arrogance de grands patrons préfèrent protéger leur statut et image, plutôt que d'aider un de leur meilleur élément en le dégageant clairement.
La première scène frappante étant le rendez-vous entre les 2 avocats qui, lors des aveux de Hanks, son futur avocat fait 5 bons en arrière comme s'il venait d'avoir une attaque. On comprend directe le trouille qu'avait les gens à l'époque.
Mais le jeu de cette scène est franchement canon puisque
Denzel souhaite posséder le maximum d'infos sur le sujet. D'abord retissant, puis revenant sur ses pas pour aider une vrai victime de cette haine profonde.
Seconde scène faisant clairement rappeler
les interdictions nazis contre les juifs, ou les américains blanc contre les noirs des années 60/70, les recherches à la bibliothèque de Hanks qui se voit interrompu par un des responsables ayant compris son mal. Mais pareil, au lieu de l'aider il veut clairement le faire sortir et installer dans une salle à part. En gros, salle principale interdite aux malades. Tous ce qui s'ajoutera à ce moment sera bien fort.
Enfin, les audiences au tribunal.
Parfois pas compris d'un seul trait, l'ambiance y est superbement menée, les jeux sont excellents et les avocats d'un côté comme de l'autre sont parfaits. Les témoignages sont très bien jouer cet ensemble montre parfois comment certaines personnes sont mal à l'aise à l'idée de dire une vrai vérité (comme l'avocat refusant d'avouer un élément important avec face à lui, ses patrons pouvant le virer dès la suite). Et ceux qui au contraire, y vont franchement sans aucune peur, un vrai décalage d’aisance personnelle.
Après oui, quelques longueurs et script pas franchement nécessaire mais peu importe, un contenu riche dont l'issu du film est déterminant. Hanks n'à pour moi, pas son plus grand rôle à l'écran, même s'il joue très bien dans le tribunal. Mais j'ai mes propres références pour cet homme. Washington est lui, saisissant. Les dernières secondes auront été bien faites entre musique, photo d'enfance du personnage principal et cette morale : "Le sida est toujours présent, les homo et lesbiennes existent toujours et ni l'un ni l'autre ne sont près de s'envoler pour l'heure. Sauf le plus mortel qui, on l’espère toutes et tous, finira un beau jour, par disparaître".